Invités de l'édition 2023

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T V W Z TOUS MODÉRATEURS
© Pascal Ito / éditions Flammarion
Olivier Adam
Auteur

Olivier Adam est écrivain et scénariste. Après un premier roman très remarqué, Je vais bien, ne t'en fais pas (Le Dilettante, 2000) adapté au cinéma par Philippe Lioret, il est lauréat du prix Goncourt de la nouvelle en 2004 pour Passer l'hiver (L’Olivier). Suivront de nombreux romans parmi lesquels À l'abri de rien (2007), Des vents contraires (2009), Les Lisières (2012), Une partie de badminton (2019), Tout peut s'oublier (2021) et des ouvrages et romans pour la jeunesse publiés à l’École des Loisirs. Son dernier roman, Dessous les roses, est paru à l'automne 2022 aux éditions Flammarion. Parmi les auteurs français les plus adaptés au cinéma, il collabore avec Philippe Lioret pour l'adaptation de son roman Je vais bien, ne t'en fais pas (avec Mélanie Laurent, Kad Merad, sorti en 2006) et pour l'écriture du script de Welcome (2005). Il participe également aux scénarios de Poids léger et Maman est folle (d'après À l'abri de rien) de Jean-Pierre Améris, et à celui de l'adaptation par Jalil Lespert de son roman Des vents contraires. En 1999, il participe à la création du festival littéraire Les Correspondances de Manosque. Il a également été directeur de collection aux éditions du Rouergue. Bibliographie sélective Dessous les roses, Flammarion, 2022. Tout peut s'oublier, Flammarion, 2021. Une partie de badminton, Flammarion, 2019. Les Lisières, Flammarion, 2012. Des vents contraires, L'Olivier, 2009. À l'abri de rien, L'Olivier, 2007. Je vais bien, ne t'en fais pas, Le Dilettante, 2000.  

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© Hermance Triay
Benjamin Adam
Auteur, Illustrateur

Benjamin Adam est auteur de bandes dessinées. Après sa sortie des Arts décoratifs de Strasbourg en 2007, il s'installe à Nantes où, depuis, il partage son temps entre projets collectifs (Ecarquillettes, Radar, Oasis, Maison Fumetti) et bande dessinée. Après de nombreuses collaborations en presse et édition jeunesse, notamment chez Bayard Kids pour Ulysse (2011) avec Christine Palluy, il publie aux éditions La Pastèque, Lartigues & Prévert en 2013 et Joker en 2015, tous trois sélectionnés au festival d'Angoulême dans les catégories jeunesse, polar et officielle. Depuis, il s'est essayé à de nombreuses reprises au reportage et au documentaire en bande dessinée avec La Revue dessinée et Topo, avant d'entamer Soon (Dargaud, 2019) avec Thomas Cadène, double récit d'anticipation qui mixe les codes du documentaire et ceux de la science-fiction. Imaginée en contrepoint, UOS, une exploration graphique de l’univers de l’effondrement, paraît deux ans plus tard. En 2022, avec la journaliste Claire Alet, il a adapté le livre de Tomas Piketty, Capital et idéologie, en bande dessinée. Bibliographie sélective Capital et idéologie, d'après le livre de Thomas Piketty, Benjamin Adam, Claire Alet, Seuil/La Revue dessinée, 2022. UOS, éditions 2024, 2021. Fluide, avec Thomas Cadène et Joseph Safieddine, Dargaud/Arte éditions, 2021. Soon, avec Thomas Cadène, Dargaud, 2019. Joker, La Pastèque, 2015.

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© Isabelle Vorle
Michaël Batalla
Auteur, Modérateur

Directeur du Centre international de poésie Marseille (CipM) depuis janvier 2019, Michaël Batalla est actif depuis plus de 20 ans dans le domaine de la création poétique, de sa diffusion et de sa médiation. De 2002 à 2013, il a animé la collection expériences poétiques des éditions Le clou dans le fer dont une partie du fonds a été donnée au cipM en octobre 2016 ; depuis le début des années 2000, il s’est engagé dans la pédagogie de l’écriture poétique qu’il a notamment enseignée à l’École Spéciale d’Architecture, à Paris, de 2010 à 2015. La poésie de Michaël Batalla est une quête de la description concrète dont une des lignes méthodiques est l’observation — qu’il s’agisse de configurations objectives (paysages, situations urbaines, objets d’architecture) ou de localités plus intérieures. Ses écrits ont été publiés en revues (Toute la lire, De(s)générations, Po&sie, MIR, Nioques, Boudoir, L’étrangère, Mouvement, Fusées, Autres & Pareils, De(s)générations, Cahiers du refuge, Libération) ainsi qu’en volume chez Jean-Michel Place (Poèmes paysages maintenant) et VMCF, d’ici-là (Autour/Around, avec le photographe Benoît Fougeirol), Contre-pied (Mauvaises phrases). Ses deux derniers livres ont paru aux éditions NOUS : Poésie possible en 2015 et Noir de l’Égée en 2019. Les éditions Desmos ont publié sa première traduction du grec moderne, Le livre de la terre, de Katerina Iliopoulou.

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© Yann Diener/P.O.L
Marie Darrieussecq
Écrivaine

Propulsée très jeune sur la scène médiatique, dès 1996, avec la parution de son premier roman Truismes (P.O.L, 1996), best-seller traduit dans une quarantaine de langues, Marie Darrieussecq est l'auteur d'une œuvre littéraire dense publiée chez P.O.L, qui s’aventure dans divers horizons (Naissance des fantômes, Tom est mort, Clèves, Notre vie dans les forêts…). Lauréate en 2013 du Prix Médicis pour Il faut beaucoup aimer les hommes, auteur d'une thèse sur l'autofiction, elle puise ses influences littéraires chez Franz Kafka ou dans la littérature antique, comme Ovide dont elle a traduit les Tristes et les Pontiques. Elle écrit également pour la jeunesse, le théâtre et s’intéresse beaucoup à l’art. Auteur pour la presse et l’édition de nombreux textes autour de l’œuvre d’artistes visuels, elle a également écrit Être ici est une splendeur (P.O.L, 2016) sur la vie de la peintre allemande Paula M. Becker et s’est impliquée à ce titre dans la rétrospective que le Musée d’art moderne de Paris lui a consacrée. Née à Bayonne en 1969, elle demeure très attachée au Pays basque de son enfance. Elle a exercé comme psychanalyste, avant de se consacrer pleinement à l’écriture et à la promotion de ses livres. Bibliographie sélective Fabriquer une femme, P.O.L, 2024. Pas dormir, P.O.L, 2021. La mer à l'envers, P.O.L, 2019. Notre vie dans les forêts, P.O.L, 2017. Être ici est une splendeur, P.O.L, 2016. Il faut beaucoup aimer les hommes, P.O.L, 2013 (Prix Médicis). Clèves, P.O.L, 2011. Tom est mort, P.O.L, 2007. Le Bébé, P.O.L, 2002. Truismes, P.O.L, 1996.

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© Yohanne Lamoulère -Tendance Floue
Mohamed El Khatib
Auteur, Metteur en scène

Auteur, metteur en scène et réalisateur, Mohamed El Khatib développe des projets de fictions documentaires singuliers dans le champ de la performance, de la littérature ou du cinéma. À travers des épopées intimes, il invite tour à tour un agriculteur, une femme de ménage, des marins, à co-signer avec lui une écriture du temps présent. Après Moi, Corinne Dadat qui proposait à une femme de ménage et à une danseuse classique de faire un point sur leurs compétences, il a poursuivi son exploration de la classe ouvrière avec la pièce monumentale STADIUM, qui convoque sur scène 58 supporters du Racing Club de Lens. Dans Boule à neige, il dissèque la vie des collectionneurs aux côtés de l’historien Patrick Boucheron, et avec le cinéaste Alain Cavalier, il tisse de part et d'autre de la Méditerranée une histoire de l'art intime. Mohamed El Khatib a obtenu le Grand Prix de littérature dramatique avec sa pièce Finir en beauté, où il évoque la fin de vie sa mère. Son texte C’est la vie, primé par l’Académie française, vient clore ce cycle sur la question du deuil, qui démontre qu’une comédie n’est qu’une tragédie avec un peu de recul. Enfin, après avoir monté une Dispute singulière, c’est au cinéma qu’il aborde la question de l’héritage dans son dernier film Renault 12, un road-movie entre Orléans et Tanger. Il est artiste associé au Théâtre de la Ville à Paris, au Théâtre National Wallonie-Bruxelles et au Théâtre national de Bretagne à Rennes. Mohamed El Khatib est l’artiste invité au Mucem pour la saison 2023.

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© Laurent Teyssier
Raphaël France-Kullmann
Metteur en scène

Raphaël France-Kullmann est comédien, auteur et metteur en scène. Il a joué dans une cinquantaine de spectacles, alternant textes classiques et textes contemporains. Il a reçu le petit prix du meilleur comédien en 2008 lors du festival de court-métrage One Short One Movie à La Ciotat. En parallèle, il a écrit une dizaine de pièces de théâtre pour de nombreuses compagnies. Il a également mis en scène le spectacle Marx & La Poupée de Maryam Madjidi - Goncourt Premier Roman 2017 - sous la forme d'un texte dit en musique et interprété en langue des signes, répondant ainsi au désir de l'autrice de défendre son roman sur scène à Avignon Off 2019. Côté musique, il a réalisé et produit plus d'une dizaine d'albums et a effectué de nombreux concerts, dont les premières parties de FFF, Assassin, Oxmo Puccino, Arsenik, Soprano, Youssoupha ou encore La Caution. Pluridisciplinaire, il a réalisé un album de reprises de poèmes datés entre le XIe et le XXe siècle, disponible en ligne sur laraphinerie.com. En compagnie de divers musiciens, il tourne la formule du Karaoké Littéraire et intervient au sein d'évènements littéraires tels que La Fête du Livre de Bron, Les Correspondances de Manosque, le Salon du Livre de Paris ou le Printemps du Livre de Grenoble. Cette année, il anime les ateliers "Ma classe au plateau" et entraîne les élèves à lire les nouvelles des collégiens pour la remise des prix sur le plateau de la Criée.

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© Pascal Ito / Flammarion
Brigitte Giraud
Autrice

Prix Goncourt de la nouvelle en 2007 avec son recueil L'amour est très surestimé (Stock), Brigitte Giraud a ensuite reçu le Prix du jury Jean Giono en 2009 pour Une année étrangère (Stock). Son roman Pas d'inquiétude (Stock) a été adapté pour la télévision par Thierry Binisti, avec Isabelle Carré et Grégory Fitoussi dans les rôles principaux. Brigitte Giraud dirige également la collection "La Forêt" aux éditions Stock, entre 2010 et 2016. Elle écrit aussi pour le théâtre et participe régulièrement à des collaborations avec des musiciens pour une mise en musique de ses textes. Ses romans sont traduits dans une douzaine de langues. Bibliographie sélective Vivre vite, Flammarion, 2022 (Prix Goncourt). Jour de courage, Flammarion, 2019. Un loup pour l'homme, Flammarion, 2017. Nous serons des héros, Stock, 2015. Avoir un corps, Stock, 2013. Pas d'inquiétude, Stock, 2011. Une année étrangère, Stock, 2009 (Prix du jury Jean Giono). L'amour est très surestimé, Stock, 2007 (Prix Goncourt de la nouvelle). Lors de la 4e édition du festival Oh les beaux jours ! malheureusement annulée en mai 2020, Brigitte Giraud et Christophe Langlade auraient présenté au Mucem Rachid Taha, la brûlure, une lecture musicale en hommage au grand chanteur disparu en 2018. Ils nous adressent un extrait de leur texte et de leur musique qui nous transportent dans les années 1980 alors que Taha et son groupe, Carte de séjour, entrent en scène.  

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© Francesca Mantovani
Yannick Haenel
Auteur

Yannick Haenel est né en 1967 à Rennes. Il a passé sa jeunesse en Afrique, puis au Prytanée Militaire de la Flèche (séjour qu’il a relaté dans son premier roman : Les Petits soldats, paru en 1996 aux éditions de la Table Ronde). Il vit à Paris, où il coanime avec François Meyronnis la revue Ligne de risque, qu’il a fondée en 1997. Il a publié, entre autres, plusieurs romans aux éditions Gallimard, Cercle (2007, prix Décembre et prix Roger Nimier 2008), Jan Karski (2009, prix du roman Fnac et prix Interallié), Les Renards pâles (2013), Tiens ferme ta couronne (2017, prix Medicis) et, récemment, Le Trésorier-payeur (2022). Passionné par la peinture, il est l'auteur de La Solitude Caravage. Il est également chroniqueur pour le magazine de littérature et de cinéma Transfuge depuis 2010 et à Charlie Hebdo depuis la reprise de la publication après les attentats de janvier 2015. Bibliographie sélective Le Trésorier-payeur, Gallimard, 2022. Janvier 2015. Le Procès, avec François Boucq, Les Échappés, 2021 La Solitude Caravage, Folio/Gallimard, 2020. Papillon noir / Longer à pas de loup, Gallimard, 2020. Tiens ferme ta couronne, Gallimard, 2017 (Prix Médicis 2017). Les Renards pâles, Gallimard, 2013. Jan Karski, Gallimard, 2009 (prix du roman Fnac 2009 et prix Interallié 2009). Cercle, Gallimard, 2007 (prix Décembre 2007 et prix Roger-Nimier 2008). Évoluer parmi les avalanches, Gallimard, 2003. Introduction à la mort française, Gallimard, 2001. Les Petits soldats, La Table ronde, 1996.

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© Muriel Despiau
Raphaël Imbert
Musicien

Musicien autodidacte, Raphaël Imbert emprunte un chemin atypique dans la grande famille du jazz et des musiques improvisées. L’un de ses domaines de prédilection, sujet de recherche qu’il poursuit toujours aujourd’hui, est le spirituel dans le jazz. L’acte fondateur de la démarche artistique de Raphaël Imbert remonte à 1999 avec la création d’un orchestre composé de neuf musiciens, La Compagnie Nine Spirit. En 2010, Raphaël Imbert intègre le dispositif Improtech, en lien avec l’IRCAM et l’EHESS, et part aux États-Unis afin d’y étudier le lien entre les musiques populaires traditionnelles avec l’oralité et l’improvisation, les nouveaux médias et la révolution numérique. Plusieurs projets musicaux sont issus de cette période comme « OMax at Lomax » et surtout « Music is My Home », né en 2015. Ce sujet de prédilection lui a valu d’être Lauréat de la Villa Médicis Hors les Murs en 2003 Le principe essentiel de la rencontre, élément déterminant dans la pratique du jazz, l’a amené à travailler avec des musiciens d’exception comme Archie Shepp, Daniel Humair, Yaron Herman, Anne Paceo, le Quatuor Manfred, le Trio Chemirani, l’Ensemble Contraste d’Arnaud Thorette et Johan Farjot, Karol Beffa, Hugh Coltman, Laurent de Wilde… En 2021, parait « Oraison », un enregistrement phonographique rappelant la mémoire de la ville ayant donné le nom de ses rues à ses héros, décédés lors de la grande guerre ou d’acte de résistance. En 2022, il collabore avec Patrick Chamoiseau, autour de la poésie de Baudelaire, avec Patrick Chamoiseau (texte et voix), pour célébrer les 200 ans du poète et pour faire dialoguer, comme il sait si bien le faire, la poésie et la musique, autant que les genres différents, les époques différentes, pour susciter de belles émotions et nous parler du présent. Après avoir dirigé le conservatoire Pierre Barbizet de Marseille entre 2019 et 2023, Raphaël Imbert est aujourd'hui directeur de l'INSEAMM (Institut national supérieur d'enseignement artistique Marseille-Méditéranée) qui regroupe le conservatoire Pierre Barbizet et l'école des Beaux-arts de Marseille. Bibliographie sélective Pour ou contre les conservatoires, Seuil, coll. "Libelle", 2023. Baudelaire jazz. Méditations poétiques et musicales avec Raphaël Imbert, avec Patrick Chamoiseau, Seuil, 2022. Jazz suprême. Initiés, mystiques et prophètes, L'Eclat, 2018. Discographie sélective Oraison, Out Note Records, 2021. Music is my hope, Jazz Village, 2018. Projects, Zig-zag Territoires, 2013. Bach Coltrane, Zig-zag Territoires, 2008.

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© Frank Loriou
Bastien Lallemant
Musicien, Chanteur

Bastien Lallemant est né en 1972. Après avoir obtenu son diplôme d'Art plastiques à Dijon, il sort deux albums chez Tôt ou tard, « Les premiers instants » (2003) et « Les érotiques » (2005). Ce second disque est réalisé par Albin de la Simone avec la participation de Bertrand Belin. C’est aussi la rencontre avec JP Nataf et Jeanne Cherhal à l’occasion du disque « Plutôt tôt, plutôt tard ». Accompagné d’Albin de la Simone et de Bertrand Belin, ainsi que d’autres amis musiciens, il enregistre « Le verger » qui paraît en 2010 (Quai de scène / Acousti / L’Autre Distribution). Inspiré du roman noir, « Le verger » est un recueil de douze chansons à la manière de courtes nouvelles, qui témoigne de son lien profond à la littérature. En 2011 paraît son livre Une lentille dans les cailloux (La machine à cailloux, 2011). Depuis la sortie de son album « Le verger » et jusqu’à ce jour, Bastien arpente les scènes, dans différentes formules, du solo au quatuor.​ Parallèlement, il a initié en 2010 « Les siestes acoustiques », concerts intimes pour un public endormi auxquelles ont participé près de 200 artistes et auteurs dont Albin de la Simone, Bertrand Belin, JP Nataf, Jeanne Cherhal, Seb Martel, David Lafore, Holden, Peter Van Poehl, Marie Modiano, Claire Diterzi, Vanessa Paradis, Olivier Melano, Rodolphe Burger, Camélia Jordana, Vincent Delerm, Olivier Adam, Bruno Podalydès, Serge Joncour… Bastien Lallemant écrit et interprète également des musiques pour des lectures. Il a collaboré avec Denis Podalydès, plus récemment avec Arnaud Cathrine, et joué ses créations à la Société des gens de lettres. En 2014, il crée aux côtés de François Morel et Eric Caravaca Correspondances de Robert Doisneau  qui sera repris en compagnie de Daniel Pennac et Emmanuel Noblet. Dans le même temps il participe à Lazare mon amour de et avec Gwenaëlle Aubry, en compagnie de Theo Hakola, Maëva Le Berre et Léopoldine Hummel, puis en 2017 à Nous serons des héros avec Hippolyte Girardot, et plus récemment à Un loup pour l'homme de et avec Brigitte Giraud (Flammarion, 2017). Depuis 2011, il collabore avec le dessinateur et auteur BD, Charles Berberian pour des concerts dessinés. En 2019, il fait paraître son cinquième album studio pour lequel il s'est entouré des musiciens JP Nataf, Seb Martel, Babx et Fabrice Moreau. En 2024, il revient au festival avec ses siestes acoustiques, et de nombreux invités. Le public est invité à s'étendre pour écouter un concert, des musiciens jouent, enchaînent des musiques, alternant avec la lecture de fictions par la douce voix d'une autrice, sans qu'aucun applaudissement ne vienne rompre le charme. La sieste dure environ une heure, il est conseillé d'apporter son oreiller. À écouter « Les micros siestes acoustiques », Zamora Éditions, 2022. « Danser les filles », Zamora Éditions, 2019.

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© Francesca Mantovani / Éditions Gallimard
Hervé Le Tellier
Écrivain

Né en 1957, Hervé Le Tellier a d’abord entrepris des études de mathématiques avant de se tourner vers le journalisme et la linguistique. Il est membre de l’Ouvroir de Littérature Potentielle (Oulipo) depuis 1992, auteur d’un essai sur L’esthétique de l’Oulipo (2006) dont il est devenu président en 2019. Il publie à partir de 1991 de nombreux textes souvent courts, souvent humoristiques, construits autour de contraintes oulipiennes, comme Les amnésiques n’ont rien vécu d’inoubliable, Joconde jusqu’à cent, ou La Chapelle Sextine. Il écrit aussi des pièces de théâtre et même des opéras. Il participe à l'aventure de la série Le Poulpe, avec La Disparition de Perek (1997). Il a, enfin, publié des romans et des récits d’autofiction distancée. Je m’attache très facilement s’intéresse au fantasme amoureux, Assez parlé d’amour, à l’ambivalence du désir, Eléctrico W, à l’impossible retour. Toutes les familles heureuses (2017), récit familial au titre résolument antinomique, propose à la fois une traversée de l'Histoire et une galerie de portraits très drôles. Son dernier roman, L’Anomalie, marque son entrée chez Gallimard et lui vaut le prix Goncourt en 2020. Entre thriller et science-fiction, l’humour et la fantaisie y voisinent avec des questions existentielles et métaphysiques. Grand admirateur et fin connaisseur de l’œuvre de Romain Gary, il sera l'un des invités des Beaux jours de Romain Gary. Bibliographie sélective Le Nom sur le mur, Gallimard, 2024. L'Anomalie, Gallimard, 2020 (Prix Goncourt). Les Amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable, Le Castor Astral, 2017. Toutes les familles heureuses, JC Lattès, 2017. Demande au muet. 115 dialogues socratiques de qualité, Nous, 2014.

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© Francesco Gattoni
Makenzy Orcel
Auteur

Makenzy Orcel est né en 1983 à Port-au-Prince. Après des études de linguistique, il se consacre à la littérature. Il publie deux recueils de poèmes, La Douleur de l’étreinte en 2007 et Sans Ailleurs en 2009. Un recueil traversé par les thèmes de la nuit, de l’enfermement et de l’ailleurs. Au lendemain du tremblement de terre qui a secoué Port-au-Prince, il écrit Les Immortelles qui lui vaut le Prix Thyde Monnier de la SGDL. Avec Les Latrines, publié en 2011 chez Mémoires d’encrier, Mackenzy Orcel poursuit son exploration des bas-fonds. La Nuit des terrasses, recueil de poèmes, est une plongée dans la vie des bars, regorgeant de souvenirs disparates. Plus récemment, celui que l'on surnomme « l’enfant terrible des lettres haïtiennes » publie L’Ombre animale en 2016, roman qui remporte, entre autres, le Prix Littérature-Monde et le Prix Louis Guilloux. Il entame, avec ce dernier, une trilogie dont Une somme humaine est le deuxième volet. Bibliographie sélective Une somme humaine, Rivages, 2022. L'Empereur, Rivages, 2021. Une boîte de nuit à Calcutta, Robert Laffont, 2019. Maître-Minuit, Zulma, 2018. Caverne, La Contre Allée, 2017. L’Ombre animale, Zulma, 2016 (Prix Littérature-Monde, Prix Louis Guilloux). La Nuit des terrasses, La Contre Allée, 2015. Les Latrines, Mémoires d’Encrier, 2011. Les Immortelles, Mémoire d’Encrier, 2010 (Prix Thyde Monnier de la Société des gens de lettres). À l’Aube des traversées et autres poèmes, Mémoire d’Encrier, 2010. Sans Ailleurs, Arche Collectif, 2009. La Douleur de l’étreinte, Deschamps, 2007.

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© Jean-Luc Bertini - Flammarion
Véronique Ovaldé
Autrice

Autrice de neuf romans traduits dans plusieurs langues et de livres pour la jeunesse, Véronique Ovaldé est une des voix les plus originales de la littérature française. Elle aime raconter des histoires qu’elle déploie dans une langue généreuse et musicale. Elle occupe une place particulière dans l'histoire d'Oh les beaux jours ! puisqu'elle avait présenté, lors de l'ouverture de la première édition du festival en 2017, une lecture dessinée avec Joann Sfar autour de leur livre commun, À cause de la vie. En 2022, elle était venue chanter à La Criée, dans Comédie musicale ! Quand les auteurs chantent sous la douche. En 2023, elle revient au festival pour une rencontre avec ses lecteurs autour de son dernier roman Fille en colère sur un banc de pierre (Flammarion, 2023), et pour une lecture de ce texte en musique, accompagnée par la violoncelliste Maëva Le Berre. Bibliographie sélective Fille en colère sur un banc de pierre, Flammarion, 2023. Personne n’a peur des gens qui sourient, Flammarion, 2019. À cause de la vie, avec Joann Sfar, Flammarion, 2017. Soyez imprudents les enfants, Flammarion, 2016. Des vies d'oiseaux, Éditions de L'Olivier, 2011. Ce que je sais de Vera Candida, Éditions de L'Olivier, 2009 (Prix Renaudot des lycéens, Prix du roman France Télévision, Grand prix des lectrices Elle). Et mon cœur transparent, Éditions de L'Olivier, 2008 (Prix France Culture Télérama). Déloger l’animal, Actes Sud, 2005. Les Hommes en général me plaisent beaucoup, Actes Sud, 2003 ; rééd. J'ai lu, 2006.

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© Ariane Audouard
Yves Pagès
Auteur, Photographe

Yves Pagès est né en 1963 à Paris. Après des études littéraires et un séjour à la Villa Médicis (1996), il entre aux éditions Verticales – fondées en 1997 par Bernard Wallet – dont il est aujourd’hui codirecteur avec Jeanne Guyon. Depuis 1990, il a publié une dizaine de fictions, dont Petites Natures mortes au travail, Le Théoriste, Portraits crachés, Le Soi-disant, puis, aux éditions de L’Olivier, Souviens-moi (2014) et Encore Heureux (2018). Il est également l’auteur d'essais, d’une pièce de théâtre, d’un livre de photographies, d’un recueil de graffiti et d'ovnis littéraires. Il a ouvert en 2011 un site de création textuelle et visuelle : www.archyves.net Habitué de la scène, il n'aime rien moins que d'imaginer des performances et autres vraies-fausses conférences autour de ses publications. Bibliographie Il était une fois sur cent - Rêveries fragmentaires sur l'emprise statistique, Zones, 2021. L'Homme hérissé, Libertalia 2020. Encore heureux, L'Olivier, 2018. Tiens ils ont repeint !, La Découverte, 2017. Photomanies, Le Bec en l'air, 2015. Souviens-moi, L'Olivier, 2014. Portraits crachés, Verticales, 2013. Céline, fictions du politique, réed. Gallimard coll. "Tel", 2010. Le Soi-disant, Verticales, 2008. Le Théoriste, Verticales, 2001 (prix Wepler). Petites natures mortes au travail, Verticales, 2000. Les Paparazzi, Les Solitaires intempestifs, 1998. Prière d'exhumer, Verticales, 1997. Plutôt que rien, Julliard, 1995. La Police des sentiments, Denoël, 1990.

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© Chloé Daumal
Thomas de Pourquery
Musicien

Thomas de Pourquery est un musicien, compositeur et acteur né en 1977 à Bondy. Adolescent, parallèlement à sa pratique du rugby, il débute en autodidacte l’apprentissage du saxophone alto, puis du saxophone ténor. La musique s'impose alors face au sport et il intègre en 1998 la classe de François Jeanneau au CNSM de Paris. Il collabore ensuite régulièrement avec Laurent Cugny, l’Orchestre National de Jazz, le Mégaoctet d’Andy Emler, Fred Pallem, Sarah Murcia, Babx, Oxmo Puccino, Mick Jones ou le groupe de pop anglais Metronomy. Également sollicité en tant qu’acteur de cinéma, il a joué, entre autres, dans Tristesse Club de Vincent Mariette, Chacun pour tous de Vianney Lebasque ou, plus récemment, dans Saint Omer d'Alice Diop. Son premier album, « Play Sun Ra », interprété par son sextet Supersonic, reçoit en 2014 la Victoire du meilleur album jazz de l’année. Son deuxième album « Sons of love », qu’il a entièrement composé et arrangé pour son sextet Supersonic, est unanimement salué par la critique et le public , et marque le départ d’une grande tournée européenne. Il reçoit en 2017 le prix Artiste de l’année aux Victoires du jazz. Son dernier album "Back to The Moon" sort en 2021 et sera noté 4 ffff par Télérama. « Cette musique n’appartient qu’au Supersonic, mélange d’hédonisme et d’exigence, d’humour et de foi. Un retour au bon sens de la folie, au plaisir tout simple du voyage imaginaire plein de lueurs et d’émerveillements. » Eric Delhaye, Télérama Discographie sélective « Back to The Moon », Lying Lions Productions, 2021. « Sons of Love », Label Bleu, 2017. « Play Sun Ra », Quark Records, 2014 (Victoire du Jazz - Album de l'année).

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© Mme Douze
Rubin Steiner
Compositeur, Musicien

"On ne sait jamais de quoi sera fait le nouvel album de Rubin Steiner" est la phrase répétée inlassablement depuis les débuts discographiques de Frédéric Landier, musicien autodidacte qui ne cesse de jouer depuis le début des années 2000 avec les codes de la musique pour danser, électronique ou non. Associé à la French Touch depuis ses débuts sans pourtant n'avoir jamais fait le moindre morceau house ou techno "conventionnel", Rubin Steiner s'est toujours défendu d'appartenir à une chapelle et a malgré tout réussi l'exploit de se renouveler à chaque album, sans jamais arrêter de tourner depuis plus de quinze ans, que ce soit en live avec son groupe ou en DJ. C'est probablement cette singularité toute particulière qui lui permettra par exemple, pour son album "Discipline In Anarchy" en 2014, de faire des concerts dans des festivals grand public comme le Printemps de Bourges et des DJ sets pour des festivals de musique expérimentale comme Sonic Protest, ou encore en club, tout en étant programmateur du festival duos éphémères au Musée du Louvre. Ainsi, lorsque Rubin Steiner a annoncé travailler sur un nouvel album 100% électronique de techno et house déviante au moment de la sortie de l'album de DRAME, son nouveau groupe de rock, cela n'a étonné personne. C'est d'ailleurs le succès fulgurant de DRAME, dans lequel il joue de la basse au sein d'un sextet synthés / batterie / percussions / saxophone qui lui a donné envie de se replonger à corps perdu dans la musique électronique de club, et de faire lui même les morceaux qu'il avait envie de jouer durant ses légendaires DJ set. De la techno donc, mais hors des clous bien entendu, dans une veine proche des univers de James Holden, Four Tet, Joakim, Ivan Smagghe, Prins Thomas, Todd Terje ou encore Harmonious Thelonious et Africaine 808 : encore une fois, il sera difficile de ranger cet album dans une case, dans un style. Ce qui est sûr en revanche, c'est que cette nouvelle facette du travail de Rubin Steiner, différente et malgré tout très cohérente dans l'évolution de ses albums, font de lui une des figures les plus enthousiasmantes de la musique d'aujourd'hui, qu'on aime suivre dans son jeu de piste musical inlassable et non moins excitant. Discographie sélective Rubin Steiner & The Dictaphone, Banananas, Platinum, 2023. Rubin Steiner, Fête, Not On Label, 2020. Rubin Steiner, Say Hello To The Dawn Of Paradox, Platinum, 2019. Rubin Steiner, Vive L'Electricité De La Pensée Humaine, Platinum, 2016.

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© Raphaël Neal
Alice Zeniter
Autrice

Alice Zeniter est née en 1986. Elle publie son premier roman en 2003, Deux moins un égal zéro, aux Éditions du Petit Véhicule à l'âge de 16 ans. Alice Zeniter étudie ensuite à l'École normale supérieure puis publie son second romain Jusque dans nos bras (2011). Elle enseigne le français en Hongrie, où elle vit plusieurs années. Elle y est également assistante-stagiaire à la mise en scène dans la compagnie théâtrale Krétakör. Par la suite, elle publiera six romans, parmi lesquels Sombre dimanche (Albin Michel, 2013), Juste avant l'oubli (Flammarion, 2015 - J'ai lu, 2016), L’Art de perdre (Flammarion, 2017 - J'ai lu, 2019) et Comme un empire dans un empire (Flammarion, 2020 - J'ai lu, 2021). Dramaturge et metteuse en scène, elle et a reçu de nombreux prix littéraires dont le prix du Livre Inter, le prix des Lecteurs de l’Express et le prix de la Closerie des Lilas en 2013, le Prix Renaudot des Lycéens 2015 et le Prix Goncourt des lycéens en 2017. Alice Zeniter écrit aussi pour le théâtre avec Spécimens humains avec monstres (2011), Un ours, of course !, spectacle musical jeunesse (Actes Sud, 2015) et Hansel et Gretel, le début de la faim (2018). Bibliographie Toute une moitié du monde, Flammarion, 2022. Home sweet home, avec Antoine Philias, École des loisirs, 2019. Un ours of course !, avec Lawrence Williams, Actes Sud Junior, 2018. Hansel et Gretel. Le début de la faim, Actes Sud Papiers, 2018. L’Art de perdre, Flammarion, 2017 (prix Goncourt des lycéens). Juste avant l’oubli, Flammarion, 2015 (prix Renaudot des lycéens). De qui aurais-je crainte ?, avec Raphaël Neal (photographies), Le Bec en l’air, 2015. Sombre dimanche, Albin Michel, 2013 (prix du Livre Inter). Jusque dans nos bras, Albin Michel, 2010.

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