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Ils et elles ont fait les beaux jours !

© Nicolas Serve / Oh les beaux jours !
Simon Abkarian
Comédien

D'origine arménienne, Simon Abkarian est née en région parisienne en 1962. Après une enfance passée au Liban, il se rend à Los Angeles et y intègre une compagnie théâtrale arménienne dirigée par Gérald Papasian. De retour à Paris en 1985, il suit des cours d'acteurs sous l'enseignement de Robert Cordier. Puis il entre au Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine. En 2011, il reçoit le Molière du meilleur comédien pour son rôle dans Une bête sur la Lune de Richard Kalinoski, dans une mise en scène d'Irina Brook, pièce relatant la vie d'un rescapé du génocide arménien. En 2004, au Festival international du film de Thessalonique, il obtient le prix du meilleur acteur pour Prendre femme. Ses premiers rôles au cinéma lui sont proposés par Cédric Klapisch, qui l'engage sur les tournages de Ce qui me meut (1989), Poisson rouge (1994) et Chacun cherche son chat (1996). Les deux artistes collaborent à nouveau sur Ni pour, ni contre (bien au contraire) en 2003. On l'a également vu incarnant un mauvais garçon dans J'irai au paradis car l'enfer est ici (1997), un repris de justice dans Dans tes rêves (2005), les caïds dans Les Mauvais Joueurs (2005) et dans le James Bond de Martin Campbell, Casino Royale (2006). Après avoir prêté sa voix au père de Persepolis, l'acteur est à l'affiche de Secret Défense, Détention secrète, Khamsa et Musée haut, musée bas. En 2009, le réalisateur marseillais Robert Guédiguian le fait tourner dans L'Armée du crime, avec le rôle fort du poète résistant, Missak Manouchian. Dans la création originale de Canal +, Pigalle, la nuit, il joue un patron de sex-shop, et devient un colonel afghan pour Kaboul Kitchen, série humoristique de la chaîne cryptée. En 2015, Simon Abkarian retrouve Robert Guédiguian pour son nouveau film, Une histoire de fou, avant d’être à la tête du casting de Malaterra, remake de Broadchurch ayant choisi comme nouveau cadre l’île de beauté. Simon Abkarian est également auteur pour le théâtre. Il a publié quatre pièces chez Actes-Sud Papiers.

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© DR
Florent Marchet
Auteur, Musicien

Né en 1975, Florent Marchet apprend le piano à l’âge de 5 ans et fait ses études musicales au conservatoire de musique et de danse de Bourges. Ses débuts remontent à 1996, quand il alterne piano-bars, groupe de musique irlandaise, théâtre, concerts avec ses chansons dans de petites scènes. C’est aussi durant cette période qu’il intervient comme musicien dans les écoles, les hôpitaux psychiatriques, les prisons et qu’il apprend l’usage d’un grand nombre d’instruments, comme la guitare, la basse, la mandoline ou encore l’accordéon. Il collabore entre autres avec Frédéric Lo pour la composition de « Ce n’est pas rien » pour Sylvie Vartan. En 2002, il apparaît sur la compilation C.Q.F.D des Inrocks. Il signe la même année un contrat chez l'éditeur (Strictly Confidential). L’année suivante, il signe sur le label Barclay/Universal. En 2004, c'est la sortie de son 1er album Gargilesse d’après le nom d’un village du Berry. Pour cet album il est nommé au prix Constantin et reçoit le prix coup de cœur de l’académie Charles Cros ainsi que le prix du FAIR. Suivront alors les albums Rio Baril (2007), Courchevel (2010) et Noël's songs (2011). Depuis 2011, Il a travaillé sur le projet Coquillette la mauviette, un livre disque mis en scène à la Cité de la Musique. Il a également réalisé la Bo du film A moi seule. Avec « Bambi Galaxy », il téléporte toute une famille du Berry (son berceau natal) en 2045 à la recherche d’une identité et d’un héritage cosmique, partant d’un point domestique pour le dilater en allégorie universelle. Il a composé la musique du film « A moi seule » de Frédéric Videau , celui de Patrick Mille « Going to Brazil » ainsi que le magnifique film d’Eric Caravaca « Carré 35 » (sélection officielle à Cannes 2017) et nommé aux Césars 2018. Son premier roman, Le monde du vivant, est publié en 2020 chez Stock. Le récit d’un ingénieur qui force sa famille à changer de vie pour gérer une exploitation agricole mais un accident va venir chambouler le fragile équilibre familial. Discographie sélective « Gargilesse », Barclay, 2004. « Rio Baril », Barclay, 2007.  Frère animal, livre-disque co-écrit avec Arnaud Cathrine, Verticales / Gallimard, 2008. « Courchevel », Pias, 2010. « Noël's songs », Nodiva, 2011. « Bambi Galaxy », Pias, 2014. Bibliographie sélective Le monde du vivant, Stock, 2020.

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Philippe Claudel
Auteur

Né en 1962, Philippe Claudel est à la fois écrivain, enseignant, scénariste et auteur de théâtre. Agrégé de Lettres modernes, il enseigne à l’Institut européen du cinéma et de l’audiovisuel de l’université de Nancy. Depuis son premier roman, Meuse l’oubli, paru en 1999, l’écrivain lorrain enchaîne les succès littéraires. Il poursuit avec Le Bruit des trousseaux, tiré de son expérience de professeur de français dans les prisons. Avec Les Âmes grises, œuvre unanimement reconnue par la critique, Philippe Claudel est lauréat du prix Renaudot en 2003. En 2007 est publié Le Rapport de Brödeck (prix Goncourt des lycéens). En 2008, il réalise son premier film, Il y a longtemps que je t’aime, avec Kristin Scott Thomas et Elsa Zylberstein, puis Tous les soleils en 2011, avec Stefano Accorsi. En  2012, il intègre l’Académie Goncourt. Il revient à la réalisation en novembre 2013 avec un film qui réunit Daniel Auteuil et Kristin Scott Thomas, Avant l’hiver. Il vient de faire paraître L’Archipel du chien, un conte noir et insulaire, qui sonde l’âme humaine avec la profondeur qu’on lui connaît et fait écho aux problématiques d’aujourd’hui. Bibliographie sélective Meuse l'oubli, Jacob Duvernet, 1999, réed. Stock, 2006. Le Bruit des trousseaux, Stock, 2002. Les Âmes grises (Prix Renaudot), Stock, 2003. La Petite fille de Monsieur Linh, Stock, 2005. Le Rapport de Brodeck (Prix Goncourt des lycéens), Stock, 2007. L'Enquête, Stock, 2010. L'Arbre du pays Toraja, Stock, 2016. L'Archipel du chien, Stock, 2018.

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Jean-Pierre Luminet
Astrophysicien

Né en 1951 en Provence, Jean-Pierre Luminet est directeur de recherches émérite au CNRS, astrophysicien au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille et à l'observatoire de Paris, spécialiste de réputation mondiale pour ses travaux sur les trous noirs et la cosmologie. Il a été le premier, en 1978, à calculer numériquement l’aspect visuel d’un trou noir, et en 2003 il a fait la une des revues scientifiques du monde entier pour sa théorie d’un univers fini et « chiffonné ». A ses activités de scientifique il ajoute en effet celles d'un auteur tour à tour poète, essayiste, romancier et scénariste, dans une œuvre protéiforme où science, histoire, musique et art sont liés. Il a publié de nombreux essais, romans et recueils de poèmes, traduits en une douzaine de langues. Passionné par les relations entre science et art, il a maintes fois collaboré avec divers artistes – musiciens, peintres, sculpteurs – pour la conception d'œuvres inspirées par les découvertes scientifiques. Il anime un blog et une chaîne YouTube de culture scientifique, littéraire et artistique. Bibliographie sélective Figures du Ciel,avec Marc Lachièze-Rey, Seuil, 1998. L'Univers chiffonné, Fayard, 2001. Le Bâton d'Euclide, JC Lattès, 2002. Les Poètes et l’Univers, Le Cherche Midi, 2002. Itinéraire céleste, Le Cherche Midi, 2004. Le Destin de l’Univers, Fayard, 2006, réed. 2010. Bonnes nouvelles des étoiles,avec Élisa Brune, Odile Jacob, 2009. Illuminations, Odile Jacob, 2010. Astéroïdes : la Terre en danger, Le Cherche Midi, 2012. Les Bâtisseurs du ciel, tome 1 à 5, JC Lattès, 2006 à 2015. La Nature des choses, Le Cherche-midi, 2012. Un trou énorme dans le ciel, Éditions Bruno Doucey, 2014. L’Univers en 100 questions, Tallandier, 2015. Dialogues sous le ciel étoilé, avec Hubert Reeves, Robert Laffont, 2016. Ulugh Beg, l'astronome de Samarcande, JC Lattès, 2015.

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© Yann Diener/P.O.L
Marie Darrieussecq
Écrivaine

Propulsée très jeune sur la scène médiatique, dès 1996, avec la parution de son premier roman Truismes (P.O.L, 1996), best-seller traduit dans une quarantaine de langues, Marie Darrieussecq est l'auteur d'une œuvre littéraire dense publiée chez P.O.L, qui s’aventure dans divers horizons (Naissance des fantômes, Tom est mort, Clèves, Notre vie dans les forêts…). Lauréate en 2013 du Prix Médicis pour Il faut beaucoup aimer les hommes, auteur d'une thèse sur l'autofiction, elle puise ses influences littéraires chez Franz Kafka ou dans la littérature antique, comme Ovide dont elle a traduit les Tristes et les Pontiques. Elle écrit également pour la jeunesse, le théâtre et s’intéresse beaucoup à l’art. Auteur pour la presse et l’édition de nombreux textes autour de l’œuvre d’artistes visuels, elle a également écrit Être ici est une splendeur (P.O.L, 2016) sur la vie de la peintre allemande Paula M. Becker et s’est impliquée à ce titre dans la rétrospective que le Musée d’art moderne de Paris lui a consacrée. Née à Bayonne en 1969, elle demeure très attachée au Pays basque de son enfance. Elle a exercé comme psychanalyste, avant de se consacrer pleinement à l’écriture et à la promotion de ses livres. Bibliographie sélective Fabriquer une femme, P.O.L, 2024. Pas dormir, P.O.L, 2021. La mer à l'envers, P.O.L, 2019. Notre vie dans les forêts, P.O.L, 2017. Être ici est une splendeur, P.O.L, 2016. Il faut beaucoup aimer les hommes, P.O.L, 2013 (Prix Médicis). Clèves, P.O.L, 2011. Tom est mort, P.O.L, 2007. Le Bébé, P.O.L, 2002. Truismes, P.O.L, 1996.

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© JL Paille
Marie-Hélène Lafon
Autrice

Marie-Hélène Lafon est professeur de lettres classiques à Paris. « Née dans une famille de paysans », selon ses propres mots, elle est originaire du Cantal, où elle a vécu jusqu'à ses 18 ans. Elle part ensuite étudier à Paris, à la Sorbonne, et est agrégée de grammaire en 1987. Son département d'origine, le Cantal, et sa rivière, la Santoire, sont le décor de la majorité de ses romans. Son premier roman, écrit à l'âge de 34 ans, Le Soir du chien est récompensé par le prix Renaudot des lycéens en 2001. Suivront onze publications (romans, nouvelles, essais), tous aux éditions Buchet-Chastel, parmi lesquels L'Annonce (2009), Les Pays (2012), Joseph (2014), Histoires (2015, prix Goncourt de la nouvelle), Nos vies (2017), Flaubert (2018) où elle se livre à un exercice d'admiration pour le grand écrivain classique. En 2019, elle publie Le Pays d’en haut, un livre d’entretiens avec Fabrice Lardreau (Arthaud, 2019). Plus récemment, elle reçoit le Prix Renaudot pour son livre Histoire du fils (Buchet-Chastel, 2020), et sort son dernier roman Les Sources en 2023, toujours aux éditions Buchet-Chastel. Bibliographie sélective Les Sources, Buchet-Chastel, 2023. Histoire du fils, Buchet-Chastel, Paris, 2020 (Prix Renaudot). Le Pays d’en haut, Arthaud, 2019. Flaubert, Buchet-Chastel, 2018. Nos vies, Buchet-Chastel, 2017. Histoires, Buchet-Chastel, 2015 (prix Goncourt de la nouvelle). Joseph, Buchet-Chastel, 2014. Les Pays, Buchet-Chastel, 2012 (Prix du Style). Album, Buchet-Chastel, 2012. L’Annonce, Buchet-Chastel, 2009. Les Derniers Indiens, Buchet-Chastel, 2008. Organes, Buchet-Chastel, 2006. Mo, Buchet-Chastel, 2005. Sur la photo, Buchet-Chastel, 2003. Le Soir du chien, Buchet-Chastel, 2001 (prix Renaudot des lycéens).

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© Francesca Mantovani
Jonathan Coe
Auteur

Jonathan Coe est un écrivain britannique. Après des études à la prestigieuse King Edward’s School de Birmingham puis au non moins prestigieux Trinity College de Cambridge, il obtient un doctorat en littérature anglaise et enseigne à l’Université de Warwick. La musique l’intéresse beaucoup et tient une place importante dans son œuvre littéraire. Dans les années 1980, il fait partie du groupe The Peer Group, puis des Wanda and the Willy Warmers, un cabaret féministe. Le succès qu’on lui connait en tant qu’auteur débute lors de la publication de son quatrième roman, Testament à l’anglaise (Gallimard) en 1994, une satire de la société britannique des années Thatcher, qui reçoit plusieurs prix au Royaume-Uni ainsi que le Prix du meilleur livre étranger 1996. Son roman suivant, La Maison du sommeil (Gallimard), obtient le Prix du meilleur roman de la Writers’ Guild of Great Britain en 1997 et le Prix Médicis étranger en 1998. Le réalisateur Michel Leclerc adapte son roman La Vie très privée de Monsieur Sim (Gallimard) en 2015. Son travail autour des transformations de la société britannique provoquées par les réformes thatchéristes et blairistes se poursuit dans le diptyque Bienvenue au club-Le Cercle fermé (Gallimard, 2002 et 2006). À cela s’ajoute Le Cœur de l’Angleterre (Gallimard) en 2019, l’un des premiers romans de fiction sur le Brexit et qui reprend les personnages du diptyque plusieurs années plus tard. Ce roman reçoit le Prix du livre européen 2019. Son dernier roman, Billy Wilder et moi (Gallimard) parait en 2021, un portrait du célèbre réalisateur de Certains l’aiment chaud et du cinéma hollywoodien de la grande époque.   Bibliographie sélective Testament à l'anglaise, traduit par Jean Pavans, Gallimard, coll. "Du monde entier", 1995. La Maison du sommeil, traduit par Jean Pavans, Gallimard, coll. "Du monde entier", 1998. Bienvenue au club, traduit par Jamila et Serge Chauvin, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2002. Le Cercle fermé, traduit par Jamila et Serge Chauvin, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2006. La Vie très privée de Mr Sim, traduit par Josée Kamoun, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2011. Le Coeur de l'Angleterre, traduit par Josée Kamoun, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2019. Billy Wilder et moi, traduit par Marguerite Capelle, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2021.

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© Nicolas Serve
Reda Kateb
Comédien

Reda Kateb débute sa carrière d'acteur dans le monde du théâtre à l'âge de 8 ans et joue ensuite à la fois de grands classiques, mais aussi des pièces contemporaines. Après un passage dans la série Engrenages en 2008, Jacques Audiard  le remarque et lui propose un rôle dans Un prophète (2009). Dès lors, les rôles s'enchaînent, en France comme à l'étranger. En 2013, dans le film américain Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow, il interprète un terroriste auquel la CIA arrache des informations sur Al-Qaïda. Au sujet de ses choix cinématographiques, il déclare : « J’essaye d’être libre. Avec mon physique, j’ai la chance de pouvoir passer pour un gitan, un Vincent, un Mohamed. Le cinéma joue avec les clichés. Il ne doit pas se nourrir que de ça. » En 2013, il interprète un rôle d'homosexuel arabe dans le film Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne. En 2014, il partage, avec Vincent Lacoste et Jacques Gamblin, l'affiche du film Hippocrate, réalisé par Thomas Lilti, pour lequel il obtient le César du meilleur second rôle. En 2015, il joue le rôle du chauffeur de taxi dans le film de Ryan Gosling, Lost River. En 2016, il interprète le rôle principal du film Les Beaux Jours d'Aranjuez de Wim Wenders, sélectionné à la Mostra de Venise. En 2017, il incarne Django Reinhardt dans le film Django d'Etienne Comar, qui ouvre la Berlinale 2017 et pour lequel il est nommé dans le César du meilleur acteur et reçoit le Swann d'or au festival de Cabourg. Pour les besoins de son rôle, il apprend la guitare pendant plus d'an et rencontre la communauté tsigane à Forbach. Lors du festival de Cannes 2017, il est membre du jury «Un certain regard», sous la présidence de la comédienne et productrice américaine Uma Thurman. La sortie de son deuxième film avec Wim Wenders,  intitulé Submergence, est prévue en 2018. Au Mucem, pour Oh les beaux jours !, il retrouve ses complices et amis de La Rumeur, Hamé et Hekoué, qui l'ont mis en scène dans leur film Les Derniers Parisiens (2016). Il lira aussi, sans doute, un texte écrit par son grand-oncle, le grand écrivain et poète algérien Kateb Yacine, fondateur de la littérature algérienne moderne (Nedjma, 1956).  

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Philippe Katerine
Auteur, Illustrateur, Musicien

Philippe Katerine est né le 8 décembre 1968, près de Nantes. À l’adolescence, il a monté des groupes sous influences anglo-saxonnes avec des amis, ne prenant jamais ça vraiment au sérieux… Pourtant, en novembre 1991, il sort son premier album, «Les mariages chinois». Puis atteint un large public qu’il fait danser à l’été 2005 avec «Robots après tout» (Louxor, j’adore) imposant sa personnalité singulière d’artiste ultra-pop et dandy en sous-pull moulant… Toujours en quête d’expériences, il compose en 1999 l’album «Une histoire d’amour pour Anna Karina», ou encore collabore avec Mathilde Monnier (il danse à ses côtés dans 2008 Vallée). Tour à tour compositeur de musiques de films, réalisateur (Peau de cochon, son autobiographie, sort en 2003), acteur (notamment chez les frères Larrieu), il publie ensuite romans graphiques (Doublez votre mémoire, journal graphique, Denoël, 2007) et livres-CD pour enfants, essentiellement en tandem avec Julien Baer (Actes Sud Junior). En 2017, il fait paraître deux albums où il est à la fois l'auteur des textes et des dessins, Ce que je sais de la mort et Ce que je sais de l'amour, rassemblés dans un coffret chez Hélium. Parmi ses albums musicaux les plus marquants, citons «Philippe Katerine» (2010), «Magnum» (2013) et son dernier opus «Le Film». À lire : Ce que je sais de la mort, ce que je sais de l'amour, Hélium, 2017. À écouter : Le Film, Cinq7/Wagram Music, 2016.

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La Rumeur
Musicien

1994, rencontre sur les bancs de la fac entre Mohamed Bourokba dit Hamé, Ekoué Labitey et Philippe Melquiond aka le Bavar. Un an plus tard, ils fondent le groupe La Rumeur. Leur base arrière, le 18ème déganté de Pigalle. Leur objectif, renouer avec les origines contestataires du hip-hop, promouvoir une conception indépendante de la pratique de leur musique. De 1997 à 1999, La Rumeur sort ses premiers disques, une trilogie de maxis 5 titres, qui fait rapidement école. La Rumeur s’envisage et s’impose comme une expérience contre-culturelle forte, traversée et nourrie par l’histoire de l’immigration. Le groupe fait de son concept, « Rap de fils d’immigrés », un label de qualité. En 2007, La Rumeur se lance dans l’écriture de projets audiovisuels en lien avec  l’histoire récente des quartiers populaires. Après la création de leur société de production, La Rumeur Filme, et un partenariat avec Memento Film, Haut et court et Canal+, Hamé et Ekoué écrivent, réalisent et produisent en 2015 leur premier long-métrage, Les Derniers Parisiens. Automne 2017 , La Rumeur a soufflé ses vingt bougies et fait paraître le livre Il y a toujours un lendemain aux éditions de L’Observatoire. Hamé et Ekoué s’y racontent en dressant le « portrait d’une passion artistique forgée dans le feu du peuple et le grouillement créatif des premières heures du Hip Hop en France ». À lire : Il y a toujours un lendemain, Hamé et Ekoué, Éditions de L'Observatoire, 2017. À voir : Les Derniers Parisiens, long métrage coécrit et coréalisé par Hamé et Ekoué, 2017. À écouter : Les Inédits, 3 volumes, 2007, 2013, 2015.

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© Nicolas Serve
David Vann
Auteur

David Vann est né en 1966 sur l'île Adak, en Alaska, et y a passé une partie de son enfance avant de s'installer en Californie avec sa mère et sa sœur. Il a travaillé à l'écriture d'un premier roman pendant dix ans avant de rédiger en dix-sept jours, lors d'un voyage en mer, le livre qui deviendra Sukkwan Island. Publié en France chez Gallmeister en janvier 2010, ce roman connaît immédiatement un immense succès. Il remporte le prix Médicis étranger et s'est vendu à plus de 300 000 exemplaires. Porté par son succès français, David Vann est aujourd'hui traduit en dix-huit langues dans plus de soixante pays. Une adaptation cinématographique par une société de production française est en cours. Il partage aujourd'hui son temps entre la Nouvelle-Zélande, où il vit, et l'Angleterre où il enseigne, tous les automnes, la littérature. Pendant la deuxième édition du festival, il était en résidence à La Marelle à Marseille. Il revient en 2021 avec Komodo (Gallmeister), le voyage d'une mère de famille en pleine crise existentielle qui tourne au thriller. Bibliographie Sukkwan island (prix Médicis étranger), trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2010. Désolation, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2011. Impurs, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2013. Goat mountain, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2014. Dernier jour sur terre, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, coll. "Totem", 2014. Aquarium, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2016. L'Obscure clarté de l'air, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2017. Komodo, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2021.

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