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Véritable petit livre édité avec soin, le programme des frictions littéraires présente les 55 rencontres, lectures et spectacles de cette foisonnante 7e édition !

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Connaissez-vous les grands entretiens façon Oh les beaux jours ? Des rencontres intimes interrogeant le parcours de grands écrivains, leurs influences, leurs doutes et leurs...

Tous les grands entretiens

Ils et elles ont fait les beaux jours !

© Nicolas Serve
Laurent Gaudé
Auteur

Né en 1972, Laurent Gaudé a fait des études de Lettres modernes et d’Etudes théâtrales à Paris. C’est à l’âge de vingt-cinq ans, en 1997, qu’il publie sa première pièce, Onysos le furieux, à Théâtre Ouvert. Suivront alors des années consacrées à l’écriture théâtrale, avec notamment Pluie de cendres, Combat de possédés, Médée Kali ou Les Sacrifiées, textes régulièrement mis en scène en France et en Europe. Parallèlement, Laurent Gaudé se lance dans l’écriture romanesque. En 2001 il publie son premier roman, Cris. L’année suivante, en 2002, il obtient le prix Goncourt des lycéens et le prix des Libraires avec La Mort du roi Tsongor. En 2004, il est lauréat du prix Goncourt pour Le Soleil des Scorta, roman traduit dans 34 pays. Depuis, il a publié chez Actes Sud de nombreux romans dont Eldorado, Ouragan ou, le dernier, Écoutez nos défaites. Romancier et dramaturge, Laurent Gaudé est aussi auteur de nouvelles, de beaux livres avec les photographes Oan Kim et Gaël Turine, d’un album pour enfants, de scénarios. Il s’essaie à toutes ces formes pour le plaisir d’explorer sans cesse le vaste territoire de l’imaginaire et de l’écriture. Bibliographie sélective Onysos le furieux, Actes Sud papiers, 1997. Combats de possédés, Actes Sud papiers, 1999. Cris, Actes Sud, 2001. Le Tigre bleu de l'Euphrate, Actes Sud papiers, 2002. La Mort du roi Tsongor (prix Goncourt des lycéens, prix des libraires), Actes Sud, 2002. Médée Kali, Actes Sud papiers, 2003. Le Soleil des Scorta (prix Goncourt), Actes Sud, 2004. Eldorado, Actes Sud, 2006. La Porte des enfers, Actes Sud, 2008. Ouragan, Actes Sud, 2010. Pour seul cortège, Actes Sud, 2012. Danser les ombres, Actes Sud, 2015. Écoutez nos défaites, Actes Sud, 2016. En bas la ville, Gaël Turine (photos), Le Bec en l'air, 2017.

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© DR
Philippe Katerine
Auteur, Illustrateur, Musicien

Philippe Katerine est né le 8 décembre 1968, près de Nantes. À l’adolescence, il a monté des groupes sous influences anglo-saxonnes avec des amis, ne prenant jamais ça vraiment au sérieux… Pourtant, en novembre 1991, il sort son premier album, «Les mariages chinois». Puis atteint un large public qu’il fait danser à l’été 2005 avec «Robots après tout» (Louxor, j’adore) imposant sa personnalité singulière d’artiste ultra-pop et dandy en sous-pull moulant… Toujours en quête d’expériences, il compose en 1999 l’album «Une histoire d’amour pour Anna Karina», ou encore collabore avec Mathilde Monnier (il danse à ses côtés dans 2008 Vallée). Tour à tour compositeur de musiques de films, réalisateur (Peau de cochon, son autobiographie, sort en 2003), acteur (notamment chez les frères Larrieu), il publie ensuite romans graphiques (Doublez votre mémoire, journal graphique, Denoël, 2007) et livres-CD pour enfants, essentiellement en tandem avec Julien Baer (Actes Sud Junior). En 2017, il fait paraître deux albums où il est à la fois l'auteur des textes et des dessins, Ce que je sais de la mort et Ce que je sais de l'amour, rassemblés dans un coffret chez Hélium. Parmi ses albums musicaux les plus marquants, citons «Philippe Katerine» (2010), «Magnum» (2013) et son dernier opus «Le Film». À lire : Ce que je sais de la mort, ce que je sais de l'amour, Hélium, 2017. À écouter : Le Film, Cinq7/Wagram Music, 2016.

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© Nicolas Serve
David Vann
Auteur

David Vann est né en 1966 sur l'île Adak, en Alaska, et y a passé une partie de son enfance avant de s'installer en Californie avec sa mère et sa sœur. Il a travaillé à l'écriture d'un premier roman pendant dix ans avant de rédiger en dix-sept jours, lors d'un voyage en mer, le livre qui deviendra Sukkwan Island. Publié en France chez Gallmeister en janvier 2010, ce roman connaît immédiatement un immense succès. Il remporte le prix Médicis étranger et s'est vendu à plus de 300 000 exemplaires. Porté par son succès français, David Vann est aujourd'hui traduit en dix-huit langues dans plus de soixante pays. Une adaptation cinématographique par une société de production française est en cours. Il partage aujourd'hui son temps entre la Nouvelle-Zélande, où il vit, et l'Angleterre où il enseigne, tous les automnes, la littérature. Pendant la deuxième édition du festival, il était en résidence à La Marelle à Marseille. Il revient en 2021 avec Komodo (Gallmeister), le voyage d'une mère de famille en pleine crise existentielle qui tourne au thriller. Bibliographie Sukkwan island (prix Médicis étranger), trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2010. Désolation, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2011. Impurs, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2013. Goat mountain, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2014. Dernier jour sur terre, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, coll. "Totem", 2014. Aquarium, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2016. L'Obscure clarté de l'air, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2017. Komodo, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2021.

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© Raphaël Neal
Alice Zeniter
Autrice

Alice Zeniter est née en 1986. Elle publie son premier roman en 2003, Deux moins un égal zéro, aux Éditions du Petit Véhicule à l'âge de 16 ans. Alice Zeniter étudie ensuite à l'École normale supérieure puis publie son second romain Jusque dans nos bras (2011). Elle enseigne le français en Hongrie, où elle vit plusieurs années. Elle y est également assistante-stagiaire à la mise en scène dans la compagnie théâtrale Krétakör. Par la suite, elle publiera six romans, parmi lesquels Sombre dimanche (Albin Michel, 2013), Juste avant l'oubli (Flammarion, 2015 - J'ai lu, 2016), L’Art de perdre (Flammarion, 2017 - J'ai lu, 2019) et Comme un empire dans un empire (Flammarion, 2020 - J'ai lu, 2021). Dramaturge et metteuse en scène, elle et a reçu de nombreux prix littéraires dont le prix du Livre Inter, le prix des Lecteurs de l’Express et le prix de la Closerie des Lilas en 2013, le Prix Renaudot des Lycéens 2015 et le Prix Goncourt des lycéens en 2017. Alice Zeniter écrit aussi pour le théâtre avec Spécimens humains avec monstres (2011), Un ours, of course !, spectacle musical jeunesse (Actes Sud, 2015) et Hansel et Gretel, le début de la faim (2018). Bibliographie Toute une moitié du monde, Flammarion, 2022. Home sweet home, avec Antoine Philias, École des loisirs, 2019. Un ours of course !, avec Lawrence Williams, Actes Sud Junior, 2018. Hansel et Gretel. Le début de la faim, Actes Sud Papiers, 2018. L’Art de perdre, Flammarion, 2017 (prix Goncourt des lycéens). Juste avant l’oubli, Flammarion, 2015 (prix Renaudot des lycéens). De qui aurais-je crainte ?, avec Raphaël Neal (photographies), Le Bec en l’air, 2015. Sombre dimanche, Albin Michel, 2013 (prix du Livre Inter). Jusque dans nos bras, Albin Michel, 2010.

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© Yann Diener/P.O.L
Marie Darrieussecq
Autrice

Propulsée très jeune sur la scène médiatique, dès 1996, avec la parution de son premier roman Truismes (P.O.L, 1996), best-seller traduit dans une quarantaine de langues, Marie Darrieussecq est l'auteur d'une œuvre littéraire dense publiée chez P.O.L, qui s’aventure dans divers horizons (Naissance des fantômes, Tom est mort, Clèves, Notre vie dans les forêts…). Lauréate en 2013 du Prix Médicis pour Il faut beaucoup aimer les hommes, auteur d'une thèse sur l'autofiction, elle puise ses influences littéraires chez Franz Kafka ou dans la littérature antique, comme Ovide dont elle a traduit les Tristes et les Pontiques. Elle écrit également pour la jeunesse, le théâtre et s’intéresse beaucoup à l’art. Auteur pour la presse et l’édition de nombreux textes autour de l’œuvre d’artistes visuels, elle a également écrit Être ici est une splendeur (P.O. L, 2016) sur la vie de la peintre allemande Paula M. Becker et s’est impliquée à ce titre dans la rétrospective que le Musée d’art moderne de Paris lui a consacrée. Née à Bayonne en 1969, elle demeure très attachée au Pays basque de son enfance. Elle a exercé comme psychanalyste, avant de se consacrer pleinement à l’écriture et à la promotion de ses livres. Depuis sa dernière venue à Oh les beaux jours ! en 2018, Marie Darrieussecq a publié deux nouveaux livres : La mer à l'envers (2019) et Pas dormir (2021). « Pas dormir, passionnant et poétique opus, relevant tant du récit intimiste que de l'essai méditatif, dont elle déroule les chapitres comme autant de variations, tout ensemble autobiographiques, littéraires, pratiques, scientifiques, autour du thème de l'insomnie. TTT » Nathalie Crom, Télérama Bibliographie sélective Pas dormir, P.O.L, 2021. La mer à l'envers, P.O.L, 2019. Notre vie dans les forêts, P.O.L, 2017. Etre ici est une splendeur, P.O.L, 2016. Il faut beaucoup aimer les hommes, P.O.L, 2013 (Prix Médicis). Clèves, P.O.L, 2011. Tom est mort, P.O.L, 2007. Le Bébé, P.O.L, 2002. Truismes, P.O.L, 1996.

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© DR
Gael Faure
Compositeur, Musicien

Gael Faure, c’est d’abord une voix envoûtante, entre puissance et fêlures. Depuis le début de sa carrière, le chanteur n’a eu de cesse d’évoluer. Il nous dévoile dans ses œuvres une folk moderne qui n’hésite pas à emprunter à la pop et à l’électro. Auteur, compositeur et interprète, cet artiste originaire d'Ardèche soutient la transition écologique et la préservation de la nature avec un humanisme rare. Sans être moralisateur, il pointe du doigt les dérives de l’humain à travers l’industrialisation et l’ère du « toujours plus ». Son dernier album « Regain » est un opus conçu comme une succession de voyages immobiles, qui lui ont permis de mieux regarder le monde. Réalisé par Renaud Letang (Gonzales, Feist, Björk, Alain Souchon…), « Regain » propose des chansons au verbe écolo-humaniste. « Le regain, c’est la deuxième coupe de l’herbe, une herbe plus verte, plus tendre, plus riche. C’est tout ce qui croît et qui renaît explique-t-il. Et puis, c’est aussi l’anagramme de graine ». C'est également le titre d'un roman de Jean Giono, l'écrivain de haute Provence aux écrits universels qui a inspiré Gael Faure pour créer son spectacle Le Bruit du blé, présenté pour la première fois au Mucem le 14 août 2020. Gael Faure a fondé avec Cyril Dion (figure emblématique de l’écologie en France) le festival éco-citoyen « Le Chant des colibris », dans le but de sensibiliser le public et de les conduire vers une transition écologique forte. Il partage la scène avec plusieurs artistes comme Alain Souchon, M ou Dominique A qui l'a adoubé comme son « chien fou des montagnes ». À écouter Gael Faure, « Regain », Jive-Epic/Sony Music France, 2018.

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© Hélie-Gallimard
Olivia Rosenthal
Auteur

Olivia Rosenthal est née en 1965 à Paris. Elle a publié une dizaine de récits dont Toutes les femmes sont des aliens (Verticales, 2016) et Mécanismes de survie en milieu hostile (Verticales, 2014). Elle a obtenu le prix du Livre Inter pour Que font les rennes après Noël ? (Verticales, 2010) et le prix Wepler-Fondation la poste pour On n’est pas là pour disparaître (Verticales, 2007). Sa première pièce de théâtre, Les Félins m’aiment bien (Actes Sud-Papiers), a été créée dans une mise en scène d’Alain Ollivier en 2005. Depuis, elle a publié Les Lois de l’hospitalité (Inventaire/invention, 2008), mis en scène par Marie Vialle en 2008 et écrit actuellement une série de spectacles autour du cinéma (Antoine et Sophie font leur cinéma). Elle a également réalisé des pièces sonores (Viande froide, fruit d’une résidence au Cent Quatre ou Maison d’arrêt Paris- La Santé, 42 rue de la Santé, 75014 Paris, enregistrée pour le Musée Carnavalet), a écrit et joué un court-métrage de fiction réalisé par Laurent Larivière (Les Larmes), a composé le livret d’un opéra, Safety First (musique d’Eryck Abecassis) et fait diverses interventions écrites (affichages et fresques) dans l’espace public, autant de manière pour elle de renouveler les formes que peut prendre la littérature. Son intérêt pour la part d’oralité que recèle toute écriture l’a conduite à proposer des performances en collaboration avec des cinéastes, des musiciens, des metteurs en scène, des plasticiens et des chorégraphes. Bibliographie sélective Les Félins m'aiment bien, Actes Sud-Papiers, 2004. On est pas là pour disparaître, Verticales, 2007. Viande froide, reportages, en co-édition avec le Cent-Quatre, Éditions Lignes, 2008. Que font les rennes après Noël ?, Verticales, 2010. Ils ne sont pour rien dans mes larmes, Verticales, 2012. Mécanismes de survie en milieu hostile, Verticales, 2014. Toutes les femmes sont des Aliens, Verticales, 2016.

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© JL Paille
Marie-Hélène Lafon
Autrice

Marie-Hélène Lafon est professeur de lettres classiques à Paris. « Née dans une famille de paysans », selon ses propres mots, elle est originaire du Cantal, où elle a vécu jusqu'à ses 18 ans. Elle part ensuite étudier à Paris, à la Sorbonne, et est agrégée de grammaire en 1987. Son département d'origine, le Cantal, et sa rivière, la Santoire, sont le décor de la majorité de ses romans. Son premier roman, écrit à l'âge de 34 ans, Le Soir du chien est récompensé par le prix Renaudot des lycéens en 2001. Suivront onze publications (romans, nouvelles, essais), tous aux éditions Buchet-Chastel, parmi lesquels L'Annonce (2009), Les Pays (2012), Joseph (2014), Histoires (2015, prix Goncourt de la nouvelle), Nos vies (2017), Flaubert (2018) où elle se livre à un exercice d'admiration pour le grand écrivain classique. En 2019, elle publie Le Pays d’en haut, un livre d’entretiens avec Fabrice Lardreau (Arthaud, 2019). Plus récemment, elle reçoit le Prix Renaudot pour son livre Histoire du fils (Buchet-Chastel, 2020), et sort son dernier roman Les Sources en 2023, toujours aux éditions Buchet-Chastel. Bibliographie sélective Les Sources, Buchet-Chastel, 2023. Histoire du fils, Buchet-Chastel, Paris, 2020 (Prix Renaudot). Le Pays d’en haut, Arthaud, 2019. Flaubert, Buchet-Chastel, 2018. Nos vies, Buchet-Chastel, 2017. Histoires, Buchet-Chastel, 2015 (prix Goncourt de la nouvelle). Joseph, Buchet-Chastel, 2014. Les Pays, Buchet-Chastel, 2012 (Prix du Style). Album, Buchet-Chastel, 2012. L’Annonce, Buchet-Chastel, 2009. Les Derniers Indiens, Buchet-Chastel, 2008. Organes, Buchet-Chastel, 2006. Mo, Buchet-Chastel, 2005. Sur la photo, Buchet-Chastel, 2003. Le Soir du chien, Buchet-Chastel, 2001 (prix Renaudot des lycéens).

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© Camille Vaugon
Rébecca Dautremer
Illustratrice

Rébecca Dautremer est illustratrice pour des ouvrages jeunesse. Passionnée par la photographie, elle se lance dans des études à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris dans un cursus de graphisme. En parallèle de ses études, elle commence à travailler pour la maison d’édition Deux Coqs d’Or puis pour les éditions Gautier-Languereau une fois diplômée. Elle gagne en notoriété grâce à l’album L’Amoureux (Gautier-Languereau, 2003) dont elle signe le texte et les illustrations et qui remporte le Prix Sorcières 2004. Rébecca Dautremer est également connue pour ses illustrations de textes de grands classiques de la littérature, comme Cyrano (Gautier-Langeureau, 2005), Alice au pays des merveilles (Gautier-Languereau, 2010), Des souris et des hommes (Éditions Tishina, 2020), et même la Bible avec Philippe Lechermeier chez Gautier-Languereau en 2014 et 2017. Toujours avec Philippe Lechermeier, elle a également réalisé les illustrations de la trilogie des Princesses oubliées ou inconnues, traduite en plus de vingt langues et publiée en France aux éditions Gautier-Languereau. Chez Sarbacane, elle écrit et illustre les aventures de Jacominus Gainsborough.   Bibliographie sélective L'Amoureux, Gautier-Languereau, 2003. Princesses oubliées ou inconnues, avec Philippe Lechermeier, tome 1, 2 et 3, Gautier-Languereau, 2009, 2010, 2012. Les Riches Heures de Jacominus Gainsborough, Sarbacane, 2018. Des souris et des hommes, d'après John Steinbeck, Tishina, 2020.

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© Eric DARIBO
Patrick Chamoiseau
Auteur

Patrick Chamoiseau est un écrivain martiniquais. Auteur de romans, de contes, d’essais, théoricien de la créolité, ce « marqueur de paroles » a également écrit pour le théâtre et le cinéma. Il obtient le Prix Goncourt avec Texaco (Gallimard, 1992), formidable fresque épique, brassant souffrances et espérances de trois générations de Martiniquais. Après la publication de nombreux autres romans et essais, il revient avec Le Conteur, la nuit et le panier (Seuil, 2021) qui questionne son identité d’écrivain, sa mémoire intime mais aussi les grands enjeux de la littérature contemporaine, par le prisme du vieux maître-de-la-Parole, conteur créole qui se change en héros. En parallèle, il s’engage pour de grandes causes humanitaires. Après Frères Migrants (Seuil, 2017), à la fois essai poétique et manifeste, qui rend compte de l’urgence d’un monde où la décence et l’humanité se font rare, il coordonne le recueil Osons la fraternité (Philippe Rey, 2018) qui réunit une trentaine d’auteurs engagés pour un accueil humain des migrants. Cette année paraît un nouveau recueil, Refusons l’inhumain (Philippe Rey, 2022). Il est aussi partie prenante du projet Baudelaire Jazz (Seuil, 2022), un « chaos-opéra » selon les principes édictés par Édouard Glissant, où textes et lectures de poèmes se mêlent à la musique de Raphaël Imbert, pour célébrer les 200 ans de la naissance du poète. Bibliographie sélective Texaco, Gallimard, 1992 (Prix Goncourt 1992). Éloge de la créolité, Gallimard, 1993. Écrire en pays dominé, Gallimard, 1997. Frères Migrants, Seuil, 2017. Osons la fraternité ! Les écrivains aux côtés des migrants, Philippe Rey, 2020. Manifestes, La Découverte, 2021. Le Conteur, la nuit et le panier, Seuil, 2021. Baudelaire jazz. Méditations poétiques et musicales avec Raphaël Imbert, Seuil, 2022.

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© Nicolas Serve
Reda Kateb
Comédien

Reda Kateb débute sa carrière d'acteur dans le monde du théâtre à l'âge de 8 ans et joue ensuite à la fois de grands classiques, mais aussi des pièces contemporaines. Après un passage dans la série Engrenages en 2008, Jacques Audiard  le remarque et lui propose un rôle dans Un prophète (2009). Dès lors, les rôles s'enchaînent, en France comme à l'étranger. En 2013, dans le film américain Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow, il interprète un terroriste auquel la CIA arrache des informations sur Al-Qaïda. Au sujet de ses choix cinématographiques, il déclare : « J’essaye d’être libre. Avec mon physique, j’ai la chance de pouvoir passer pour un gitan, un Vincent, un Mohamed. Le cinéma joue avec les clichés. Il ne doit pas se nourrir que de ça. » En 2013, il interprète un rôle d'homosexuel arabe dans le film Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne. En 2014, il partage, avec Vincent Lacoste et Jacques Gamblin, l'affiche du film Hippocrate, réalisé par Thomas Lilti, pour lequel il obtient le César du meilleur second rôle. En 2015, il joue le rôle du chauffeur de taxi dans le film de Ryan Gosling, Lost River. En 2016, il interprète le rôle principal du film Les Beaux Jours d'Aranjuez de Wim Wenders, sélectionné à la Mostra de Venise. En 2017, il incarne Django Reinhardt dans le film Django d'Etienne Comar, qui ouvre la Berlinale 2017 et pour lequel il est nommé dans le César du meilleur acteur et reçoit le Swann d'or au festival de Cabourg. Pour les besoins de son rôle, il apprend la guitare pendant plus d'an et rencontre la communauté tsigane à Forbach. Lors du festival de Cannes 2017, il est membre du jury «Un certain regard», sous la présidence de la comédienne et productrice américaine Uma Thurman. La sortie de son deuxième film avec Wim Wenders,  intitulé Submergence, est prévue en 2018. Au Mucem, pour Oh les beaux jours !, il retrouve ses complices et amis de La Rumeur, Hamé et Hekoué, qui l'ont mis en scène dans leur film Les Derniers Parisiens (2016). Il lira aussi, sans doute, un texte écrit par son grand-oncle, le grand écrivain et poète algérien Kateb Yacine, fondateur de la littérature algérienne moderne (Nedjma, 1956).  

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© LeonardoCendamo
Elif Shafak
Autrice

Fille de diplomate, Elif Shafak est née à Strasbourg en 1971. Elle a passé son adolescence en Espagne avant de revenir en Turquie. Après des études en « Gender and Women’s Studies » et un doctorat en sciences politiques, elle a un temps enseigné aux États-Unis. Son œuvre, pour laquelle elle a reçu la décoration de Chevalier des Arts et des Lettres, est traduite dans le monde entier et saluée par la critique. Féministe engagée, cosmopolite, humaniste et profondément imprégnée par le soufisme et la culture ottomane, elle collabore régulièrement avec des quotidiens internationaux comme The New York Times, The Guardian et La Republica. Son dernier roman, L’Île aux arbres disparus (Flammarion, 2022), se déroule à Chypre, à l’époque de la partition de l’île en deux parties, séparées par une ligne de démarcation. Elif Shafak s’intéresse aux silences, à la mémoire et à sa transmission, ainsi qu’aux questions d’appartenance, d’enracinement, et d’exil. À lire La Bâtarde d'Istanbul, traduit par Aline Azoulay-Pacvon, Phébus, 2007. Lait noir, traduit par Valérie Gay-Aksoy, Phébus, 2009. Soufi, mon amour, traduit par Dominique Letellier, Phébus, 2010. Trois filles d'Ève, traduit par Dominique Goy-Blanquet, Flammarion, 2018. 10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange, traduit par Dominique Goy-Blanquet, Flammarion, 2020. L'Île aux arbres disparus, traduit par Dominique Goy-Blanquet, Flammarion, 2022.

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© DR
La Rumeur
Musicien

1994, rencontre sur les bancs de la fac entre Mohamed Bourokba dit Hamé, Ekoué Labitey et Philippe Melquiond aka le Bavar. Un an plus tard, ils fondent le groupe La Rumeur. Leur base arrière, le 18ème déganté de Pigalle. Leur objectif, renouer avec les origines contestataires du hip-hop, promouvoir une conception indépendante de la pratique de leur musique. De 1997 à 1999, La Rumeur sort ses premiers disques, une trilogie de maxis 5 titres, qui fait rapidement école. La Rumeur s’envisage et s’impose comme une expérience contre-culturelle forte, traversée et nourrie par l’histoire de l’immigration. Le groupe fait de son concept, « Rap de fils d’immigrés », un label de qualité. En 2007, La Rumeur se lance dans l’écriture de projets audiovisuels en lien avec  l’histoire récente des quartiers populaires. Après la création de leur société de production, La Rumeur Filme, et un partenariat avec Memento Film, Haut et court et Canal+, Hamé et Ekoué écrivent, réalisent et produisent en 2015 leur premier long-métrage, Les Derniers Parisiens. Automne 2017 , La Rumeur a soufflé ses vingt bougies et fait paraître le livre Il y a toujours un lendemain aux éditions de L’Observatoire. Hamé et Ekoué s’y racontent en dressant le « portrait d’une passion artistique forgée dans le feu du peuple et le grouillement créatif des premières heures du Hip Hop en France ». À lire : Il y a toujours un lendemain, Hamé et Ekoué, Éditions de L'Observatoire, 2017. À voir : Les Derniers Parisiens, long métrage coécrit et coréalisé par Hamé et Ekoué, 2017. À écouter : Les Inédits, 3 volumes, 2007, 2013, 2015.

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