Revivez la 8e édition du festival Oh les beaux jours !

Revoir les beaux jours !

Vous souhaitez (re)voir les grands entretiens façon Oh les beaux jours ?

Découvrez notre podcast littéraire !

(Ré)écoutez les autrices et les auteurs invités des éditions précédentes.

Trois questions à Mathieu Simonet

Dans le 9e arrondissement de Marseille, l’écrivain Mathieu Simonet mène l’enquête avec les élèves de 3e du collège Sylvain Menu. Tout au long de l’année...

Lire plus

Frictions littéraire, le podcast du festival

Découvrez les nouveaux épisodes de la saison 5 du podcast Frictions littéraires pour entendre les conversations entre écrivains, auteurs de BD et scientifiques invités lors...

J'écoute les podcasts

Prix Robert Fouchet - écriture et création

Pour sa 5e édition, ce prix littéraire récompense des nouvelles écrites par des étudiants d'Aix-Marseille Université, toutes disciplines confondues. Le jury présidé par...

Lire plus

Rejoignez le groupe Oh les beaux lecteurs !

Oh les beaux jours ! vous invite, avec le réseau des bibliothèques municipales de la Ville de Marseille, à faire partie d’un groupe littéraire en amont du festival...

Lire plus

Affiches du festival, cartes postales, tote bag : où les trouver ?

Vous êtes nombreux·ses à nous demander comment se procurer les affiches du festival. Découvrez les enseignes partenaires et affichez-vous aux couleurs des beaux jours !

J'en veux !

Ils et elles ont fait les beaux jours !

© DR
Florent Marchet
Auteur, Musicien

Né en 1975, Florent Marchet apprend le piano à l’âge de 5 ans et fait ses études musicales au conservatoire de musique et de danse de Bourges. Ses débuts remontent à 1996, quand il alterne piano-bars, groupe de musique irlandaise, théâtre, concerts avec ses chansons dans de petites scènes. C’est aussi durant cette période qu’il intervient comme musicien dans les écoles, les hôpitaux psychiatriques, les prisons et qu’il apprend l’usage d’un grand nombre d’instruments, comme la guitare, la basse, la mandoline ou encore l’accordéon. Il collabore entre autres avec Frédéric Lo pour la composition de « Ce n’est pas rien » pour Sylvie Vartan. En 2002, il apparaît sur la compilation C.Q.F.D des Inrocks. Il signe la même année un contrat chez l'éditeur (Strictly Confidential). L’année suivante, il signe sur le label Barclay/Universal. En 2004, c'est la sortie de son 1er album Gargilesse d’après le nom d’un village du Berry. Pour cet album il est nommé au prix Constantin et reçoit le prix coup de cœur de l’académie Charles Cros ainsi que le prix du FAIR. Suivront alors les albums Rio Baril (2007), Courchevel (2010) et Noël's songs (2011). Depuis 2011, Il a travaillé sur le projet Coquillette la mauviette, un livre disque mis en scène à la Cité de la Musique. Il a également réalisé la Bo du film A moi seule. Avec « Bambi Galaxy », il téléporte toute une famille du Berry (son berceau natal) en 2045 à la recherche d’une identité et d’un héritage cosmique, partant d’un point domestique pour le dilater en allégorie universelle. Il a composé la musique du film « A moi seule » de Frédéric Videau , celui de Patrick Mille « Going to Brazil » ainsi que le magnifique film d’Eric Caravaca « Carré 35 » (sélection officielle à Cannes 2017) et nommé aux Césars 2018. Son premier roman, Le monde du vivant, est publié en 2020 chez Stock. Le récit d’un ingénieur qui force sa famille à changer de vie pour gérer une exploitation agricole mais un accident va venir chambouler le fragile équilibre familial. Discographie sélective « Gargilesse », Barclay, 2004. « Rio Baril », Barclay, 2007.  Frère animal, livre-disque co-écrit avec Arnaud Cathrine, Verticales / Gallimard, 2008. « Courchevel », Pias, 2010. « Noël's songs », Nodiva, 2011. « Bambi Galaxy », Pias, 2014. Bibliographie sélective Le monde du vivant, Stock, 2020.

En lire plus
© DR
Dany Laferrière
Auteur

Né en 1953 à Haïti, Dany Laferrière vit à Montréal. La situation politique et son statut de journaliste l’ont poussé à quitter son pays natal. Quelques années après son arrivée en Amérique du Nord en 1976, il publie Comment faire l’amour à un nègre sans se fatiguer (1985) qui reçoit un excellent accueil critique. Ce livre, comme d’autres également (Le Goût des jeunes filles, Comment conquérir l’Amérique en une seule nuit, Vers le Sud), sera adapté au cinéma. Les neuf romans qui vont suivre forment ce que Dany Laferrière appelle « une autobiographie américaine ». En 2009, il obtient le prix Médicis pour L’Énigme du retour où il raconte son retour à Haïti après trente ans d’exil. En 2010, il publie un ouvrage-témoignage sur le tremblement de terre qui a dévasté son pays, Tout bouge autour de moi. Il vient de faire paraître un étonnant roman dessiné autobiographique dont il signe les illustrations, Autoportrait de Paris avec chat (Grasset). Il a été officiellement reçu à l’Académie française en mai 2015, devenant ainsi le premier auteur haïtien et canadien à y siéger, et le deuxième écrivain, après Julien Green, a intégrer l’institution sans posséder la nationalité française. Bibliographie sélective Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer, 1985. Le Goût des jeunes filles, réed. Zulma, 2017. Le Charme des après-midi sans fin, réed. Zulma, 2016. Vers le Sud, Grasset, 2006. Je suis un écrivain japonais, Grasset, 2008. L’Énigme du retour, Grasset, 2009. Tout bouge autour de moi, Grasset, 2011. Journal d'un écrivain en pyjama, Grasset, 2013. Mythologies américaines, Grasset, 2016. Autoportrait de Paris avec chat, Grasset, 2018.

En lire plus
© Yann Diener/P.O.L
Marie Darrieussecq
Autrice

Propulsée très jeune sur la scène médiatique, dès 1996, avec la parution de son premier roman Truismes (P.O.L, 1996), best-seller traduit dans une quarantaine de langues, Marie Darrieussecq est l'auteur d'une œuvre littéraire dense publiée chez P.O.L, qui s’aventure dans divers horizons (Naissance des fantômes, Tom est mort, Clèves, Notre vie dans les forêts…). Lauréate en 2013 du Prix Médicis pour Il faut beaucoup aimer les hommes, auteur d'une thèse sur l'autofiction, elle puise ses influences littéraires chez Franz Kafka ou dans la littérature antique, comme Ovide dont elle a traduit les Tristes et les Pontiques. Elle écrit également pour la jeunesse, le théâtre et s’intéresse beaucoup à l’art. Auteur pour la presse et l’édition de nombreux textes autour de l’œuvre d’artistes visuels, elle a également écrit Être ici est une splendeur (P.O.L, 2016) sur la vie de la peintre allemande Paula M. Becker et s’est impliquée à ce titre dans la rétrospective que le Musée d’art moderne de Paris lui a consacrée. Née à Bayonne en 1969, elle demeure très attachée au Pays basque de son enfance. Elle a exercé comme psychanalyste, avant de se consacrer pleinement à l’écriture et à la promotion de ses livres. Bibliographie sélective Fabriquer une femme, P.O.L, 2024. Pas dormir, P.O.L, 2021. La mer à l'envers, P.O.L, 2019. Notre vie dans les forêts, P.O.L, 2017. Être ici est une splendeur, P.O.L, 2016. Il faut beaucoup aimer les hommes, P.O.L, 2013 (Prix Médicis). Clèves, P.O.L, 2011. Tom est mort, P.O.L, 2007. Le Bébé, P.O.L, 2002. Truismes, P.O.L, 1996.

En lire plus
© Ulf Andersen
Patrick Boucheron
Auteur, Historien

Patrick Boucheron est professeur au Collège de France où il occupe, depuis 2015, la chaire «Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle». Depuis sa thèse de doctorat d’histoire, Le Pouvoir de bâtir. Urbanisme et politique édilitaire à Milan aux XIVe et XVe siècles (École française de Rome, 1998), il a consacré de nombreux travaux à l’histoire urbaine de l’Italie médiévale, mais aussi aux politiques monumentales et à la sociologie historique de la création artistique à la Renaissance. Il a également participé à plusieurs entreprises éditoriales destinées à diffuser l’histoire du Moyen Âge auprès d’un plus large public, que ce soit par la rédaction de grandes synthèses (Histoire de l’Europe urbaine de l’Antiquité au XVIIIe siècle (Seuil, 2003), de manuels (Les Villes d’Italie, 1150-1340, Belin, 2004) ou d’ouvrages de grande diffusion (Le Moyen Âge en lumière, Fayard, 2002 et «Nouveau Monde», 2002, pour la version DVD). Il est producteur de l'émission Matières à penser sur France Culture, a été à l'origine d'une série de documentaires sur l'histoire diffusés sur Arte et dirige également la collection « L’Univers historique » aux éditions du Seuil. Chaque été, il donne en public des conférences au Banquet du Livre, à Lagrasse. Il collabore aussi, depuis 2000, au magazine L'Histoire, où il siège au comité de rédaction, et au journal Le Monde (Le Monde des livres). Il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs et a consacré plusieurs travaux à l’épistémologie et à l’écriture de l’histoire. C’est aussi dans cette perspective que se situent ses derniers ouvrages : L’Entretemps. Conversation sur l’histoire (Verdier, 2012), Conjurer la peur, Sienne 1338. Essai sur la force politique des images (Seuil, 2013)… Avec le regretté Mathieu Riboulet, il a écrit Prendre dates après les attentats de 2015 à Paris (Verdier). L'Histoire mondiale de la France (Seuil, 2017), ouvrage collectif qu'il a dirigé, a obtenu un succès considérable. Il vient de faire paraître La Trace et l'Aura. Vies posthumes d'Ambroise de Milan (IVe-XVIe siècle). Bibliographie sélective Léonard et Machiavel, Paris, Verdier, 2008, rééd. Verdier/poche 2013. Le Mot qui tue. Une histoire des violences intellectuelles de l'Antiquité à nos jours, (directeur d'ouvrage) en collaboration avec Vincent Azoulay, Champ Vallon, 2009. Conjurer la peur : Sienne, 1338 : essai sur la force politique des images, Le Seuil, 2013. Prendre dates, avec Mathieu Riboulet, Verdier, 2015. Histoire mondiale de la France, (directeur d'ouvrage) collectif, Le Seuil, 2017. Un été avec Machiavel, coédition Équateurs et France Inter (poche), 2017. La Trace et l'aura, coll. L'Univers historique, Seuil, 2019.

En lire plus
© LeonardoCendamo
Elif Shafak
Autrice

Fille de diplomate, Elif Shafak est née à Strasbourg en 1971. Elle a passé son adolescence en Espagne avant de revenir en Turquie. Après des études en « Gender and Women’s Studies » et un doctorat en sciences politiques, elle a un temps enseigné aux États-Unis. Son œuvre, pour laquelle elle a reçu la décoration de Chevalier des Arts et des Lettres, est traduite dans le monde entier et saluée par la critique. Féministe engagée, cosmopolite, humaniste et profondément imprégnée par le soufisme et la culture ottomane, elle collabore régulièrement avec des quotidiens internationaux comme The New York Times, The Guardian et La Republica. Son dernier roman, L’Île aux arbres disparus (Flammarion, 2022), se déroule à Chypre, à l’époque de la partition de l’île en deux parties, séparées par une ligne de démarcation. Elif Shafak s’intéresse aux silences, à la mémoire et à sa transmission, ainsi qu’aux questions d’appartenance, d’enracinement, et d’exil. À lire La Bâtarde d'Istanbul, traduit par Aline Azoulay-Pacvon, Phébus, 2007. Lait noir, traduit par Valérie Gay-Aksoy, Phébus, 2009. Soufi, mon amour, traduit par Dominique Letellier, Phébus, 2010. Trois filles d'Ève, traduit par Dominique Goy-Blanquet, Flammarion, 2018. 10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange, traduit par Dominique Goy-Blanquet, Flammarion, 2020. L'Île aux arbres disparus, traduit par Dominique Goy-Blanquet, Flammarion, 2022.

En lire plus
© DR
La Rumeur
Musicien

1994, rencontre sur les bancs de la fac entre Mohamed Bourokba dit Hamé, Ekoué Labitey et Philippe Melquiond aka le Bavar. Un an plus tard, ils fondent le groupe La Rumeur. Leur base arrière, le 18ème déganté de Pigalle. Leur objectif, renouer avec les origines contestataires du hip-hop, promouvoir une conception indépendante de la pratique de leur musique. De 1997 à 1999, La Rumeur sort ses premiers disques, une trilogie de maxis 5 titres, qui fait rapidement école. La Rumeur s’envisage et s’impose comme une expérience contre-culturelle forte, traversée et nourrie par l’histoire de l’immigration. Le groupe fait de son concept, « Rap de fils d’immigrés », un label de qualité. En 2007, La Rumeur se lance dans l’écriture de projets audiovisuels en lien avec  l’histoire récente des quartiers populaires. Après la création de leur société de production, La Rumeur Filme, et un partenariat avec Memento Film, Haut et court et Canal+, Hamé et Ekoué écrivent, réalisent et produisent en 2015 leur premier long-métrage, Les Derniers Parisiens. Automne 2017 , La Rumeur a soufflé ses vingt bougies et fait paraître le livre Il y a toujours un lendemain aux éditions de L’Observatoire. Hamé et Ekoué s’y racontent en dressant le « portrait d’une passion artistique forgée dans le feu du peuple et le grouillement créatif des premières heures du Hip Hop en France ». À lire : Il y a toujours un lendemain, Hamé et Ekoué, Éditions de L'Observatoire, 2017. À voir : Les Derniers Parisiens, long métrage coécrit et coréalisé par Hamé et Ekoué, 2017. À écouter : Les Inédits, 3 volumes, 2007, 2013, 2015.

En lire plus
© Nicolas Serve
David Vann
Auteur

David Vann est né en 1966 sur l'île Adak, en Alaska, et y a passé une partie de son enfance avant de s'installer en Californie avec sa mère et sa sœur. Il a travaillé à l'écriture d'un premier roman pendant dix ans avant de rédiger en dix-sept jours, lors d'un voyage en mer, le livre qui deviendra Sukkwan Island. Publié en France chez Gallmeister en janvier 2010, ce roman connaît immédiatement un immense succès. Il remporte le prix Médicis étranger et s'est vendu à plus de 300 000 exemplaires. Porté par son succès français, David Vann est aujourd'hui traduit en dix-huit langues dans plus de soixante pays. Une adaptation cinématographique par une société de production française est en cours. Il partage aujourd'hui son temps entre la Nouvelle-Zélande, où il vit, et l'Angleterre où il enseigne, tous les automnes, la littérature. Pendant la deuxième édition du festival, il était en résidence à La Marelle à Marseille. Il revient en 2021 avec Komodo (Gallmeister), le voyage d'une mère de famille en pleine crise existentielle qui tourne au thriller. Bibliographie Sukkwan island (prix Médicis étranger), trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2010. Désolation, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2011. Impurs, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2013. Goat mountain, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2014. Dernier jour sur terre, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, coll. "Totem", 2014. Aquarium, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2016. L'Obscure clarté de l'air, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2017. Komodo, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2021.

En lire plus
© Marc Melki
Mathias Enard
Auteur

Mathias Énard est un écrivain français né en 1972 à Niort. Après des études d'histoire de l'art à l'École du Louvre, il se tourne vers l'apprentissage des langues arabe et persane, ce qui l'amène à passer de longues périodes au Moyen-Orient. Depuis une quinzaine d'années, il vit principalement à Barcelone. Mathias Énard a publié plusieurs romans salués par la critique, dont Zone en 2008, un long monologue de plus de 500 pages sur la violence et l'aliénation en Europe, et Boussole en 2015, qui a remporté le prix Goncourt. Ses œuvres explorent souvent les liens entre l'Europe et le Moyen-Orient, mêlant érudition et expériences de voyages. Considéré comme l'un des principaux romanciers français contemporains, il est reconnu pour son style d'écriture dense et ambitieux, qui mêle références historiques, culturelles et littéraires. Ses romans ont été traduits dans de nombreuses langues et ont reçu plusieurs autres récompenses en France et à l'étranger. Bibliographie Déserter, Actes Sud, 2023. Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Actes Sud, 2020. Désir pour désir, RMN, 2018. Prendre refuge, avec Zeina Abirached, roman graphique, Casterman, 2018. Dernière communication à la société proustienne de Barcelone, Inculte, 2016. Boussole, Actes Sud, 2015 (prix Goncourt). Rue des voleurs, coéd. Leméac/Actes Sud, 2012. Remonter l'Orénoque, Actes Sud, 2012. Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, coéd. Leméac/Actes Sud, 2010. Zone, Actes Sud, 2008 (prix du livre Inter). Bréviaire des artificiers, Verticales, 2007. La Perfection du tir, Actes Sud, 2003 (Prix des 5 continents).

En lire plus
© Nicolas Serve / Oh les beaux jours !
Simon Abkarian
Comédien

D'origine arménienne, Simon Abkarian est née en région parisienne en 1962. Après une enfance passée au Liban, il se rend à Los Angeles et y intègre une compagnie théâtrale arménienne dirigée par Gérald Papasian. De retour à Paris en 1985, il suit des cours d'acteurs sous l'enseignement de Robert Cordier. Puis il entre au Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine. En 2011, il reçoit le Molière du meilleur comédien pour son rôle dans Une bête sur la Lune de Richard Kalinoski, dans une mise en scène d'Irina Brook, pièce relatant la vie d'un rescapé du génocide arménien. En 2004, au Festival international du film de Thessalonique, il obtient le prix du meilleur acteur pour Prendre femme. Ses premiers rôles au cinéma lui sont proposés par Cédric Klapisch, qui l'engage sur les tournages de Ce qui me meut (1989), Poisson rouge (1994) et Chacun cherche son chat (1996). Les deux artistes collaborent à nouveau sur Ni pour, ni contre (bien au contraire) en 2003. On l'a également vu incarnant un mauvais garçon dans J'irai au paradis car l'enfer est ici (1997), un repris de justice dans Dans tes rêves (2005), les caïds dans Les Mauvais Joueurs (2005) et dans le James Bond de Martin Campbell, Casino Royale (2006). Après avoir prêté sa voix au père de Persepolis, l'acteur est à l'affiche de Secret Défense, Détention secrète, Khamsa et Musée haut, musée bas. En 2009, le réalisateur marseillais Robert Guédiguian le fait tourner dans L'Armée du crime, avec le rôle fort du poète résistant, Missak Manouchian. Dans la création originale de Canal +, Pigalle, la nuit, il joue un patron de sex-shop, et devient un colonel afghan pour Kaboul Kitchen, série humoristique de la chaîne cryptée. En 2015, Simon Abkarian retrouve Robert Guédiguian pour son nouveau film, Une histoire de fou, avant d’être à la tête du casting de Malaterra, remake de Broadchurch ayant choisi comme nouveau cadre l’île de beauté. Simon Abkarian est également auteur pour le théâtre. Il a publié quatre pièces chez Actes-Sud Papiers.

En lire plus
© Francesca Mantovani
Jonathan Coe
Auteur

Jonathan Coe est un écrivain britannique. Après des études à la prestigieuse King Edward’s School de Birmingham puis au non moins prestigieux Trinity College de Cambridge, il obtient un doctorat en littérature anglaise et enseigne à l’Université de Warwick. La musique l’intéresse beaucoup et tient une place importante dans son œuvre littéraire. Dans les années 1980, il fait partie du groupe The Peer Group, puis des Wanda and the Willy Warmers, un cabaret féministe. Le succès qu’on lui connait en tant qu’auteur débute lors de la publication de son quatrième roman, Testament à l’anglaise (Gallimard) en 1994, une satire de la société britannique des années Thatcher, qui reçoit plusieurs prix au Royaume-Uni ainsi que le Prix du meilleur livre étranger 1996. Son roman suivant, La Maison du sommeil (Gallimard), obtient le Prix du meilleur roman de la Writers’ Guild of Great Britain en 1997 et le Prix Médicis étranger en 1998. Le réalisateur Michel Leclerc adapte son roman La Vie très privée de Monsieur Sim (Gallimard) en 2015. Son travail autour des transformations de la société britannique provoquées par les réformes thatchéristes et blairistes se poursuit dans le diptyque Bienvenue au club-Le Cercle fermé (Gallimard, 2002 et 2006). À cela s’ajoute Le Cœur de l’Angleterre (Gallimard) en 2019, l’un des premiers romans de fiction sur le Brexit et qui reprend les personnages du diptyque plusieurs années plus tard. Ce roman reçoit le Prix du livre européen 2019. Son dernier roman, Billy Wilder et moi (Gallimard) parait en 2021, un portrait du célèbre réalisateur de Certains l’aiment chaud et du cinéma hollywoodien de la grande époque.   Bibliographie sélective Testament à l'anglaise, traduit par Jean Pavans, Gallimard, coll. "Du monde entier", 1995. La Maison du sommeil, traduit par Jean Pavans, Gallimard, coll. "Du monde entier", 1998. Bienvenue au club, traduit par Jamila et Serge Chauvin, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2002. Le Cercle fermé, traduit par Jamila et Serge Chauvin, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2006. La Vie très privée de Mr Sim, traduit par Josée Kamoun, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2011. Le Coeur de l'Angleterre, traduit par Josée Kamoun, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2019. Billy Wilder et moi, traduit par Marguerite Capelle, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2021.

En lire plus
© Julien Falsimagne/Leextra/Éditions Liana Levi
Andreï Kourkov
Auteur

Né à Saint-Pétersbourg en 1961, Andreï Kourkov est un écrivain ukrainien de langue russe. Il vit à Kiev depuis de très nombreuses années. Très doué pour les langues (il en parle couramment six), il débute sa carrière littéraire pendant son service militaire alors qu’il est gardien de prison à Odessa. Dans les années 1980, il écrit plusieurs scénarios de films et des contes pour enfants. Son premier roman, Le Pingouin (Liana Levi, 2000), dans lequel il met en scène la vie quotidienne d'un chômeur en Ukraine, connaît un succès international. En 2014, il publie un essai, Journal de Maïdan, chronique des événements qui avaient alors secoué son pays. Les Abeilles grises, (Liana Levi, 2022) est son dixième roman publié en France. À travers les échanges de deux personnages, il y décrit la vie entre deux zones, la vie coincée entre ce qui n’est pas vraiment la guerre mais plus la paix non plus, la vie coincée entre les forces prorusses et l’armée ukrainienne, la vie dans le Donbass. Jeudi 24 février 2022, il était à Kiev, où il vit, lorsque les premiers bombardements ont commencé. Les textes d’Andrei Kourkov sont aujourd’hui traduits en 36 langues. Bibliographie sélective Le Pingouin, trad. Nathalie Amargier, Liana Levi, 2000. Le Dernier amour du président, trad. Paul Lequesne, Liana Levi, 2005. Laitier de nuit, trad. Paul Lequesne, Liana Levi, 2010. Journal de Maïdan, trad. Paul Lequesne, Liana Levi, 2014. Vilnius, Paris, Londres, trad. Paul Lequesne, Liana Levi, 2018. Les Abeilles grises, trad. Paul Lequesne, Liana Levi, 2022.

En lire plus
© JL Paille
Marie-Hélène Lafon
Autrice

Marie-Hélène Lafon est professeur de lettres classiques à Paris. « Née dans une famille de paysans », selon ses propres mots, elle est originaire du Cantal, où elle a vécu jusqu'à ses 18 ans. Elle part ensuite étudier à Paris, à la Sorbonne, et est agrégée de grammaire en 1987. Son département d'origine, le Cantal, et sa rivière, la Santoire, sont le décor de la majorité de ses romans. Son premier roman, écrit à l'âge de 34 ans, Le Soir du chien est récompensé par le prix Renaudot des lycéens en 2001. Suivront onze publications (romans, nouvelles, essais), tous aux éditions Buchet-Chastel, parmi lesquels L'Annonce (2009), Les Pays (2012), Joseph (2014), Histoires (2015, prix Goncourt de la nouvelle), Nos vies (2017), Flaubert (2018) où elle se livre à un exercice d'admiration pour le grand écrivain classique. En 2019, elle publie Le Pays d’en haut, un livre d’entretiens avec Fabrice Lardreau (Arthaud, 2019). Plus récemment, elle reçoit le Prix Renaudot pour son livre Histoire du fils (Buchet-Chastel, 2020), et sort son dernier roman Les Sources en 2023, toujours aux éditions Buchet-Chastel. Bibliographie sélective Les Sources, Buchet-Chastel, 2023. Histoire du fils, Buchet-Chastel, Paris, 2020 (Prix Renaudot). Le Pays d’en haut, Arthaud, 2019. Flaubert, Buchet-Chastel, 2018. Nos vies, Buchet-Chastel, 2017. Histoires, Buchet-Chastel, 2015 (prix Goncourt de la nouvelle). Joseph, Buchet-Chastel, 2014. Les Pays, Buchet-Chastel, 2012 (Prix du Style). Album, Buchet-Chastel, 2012. L’Annonce, Buchet-Chastel, 2009. Les Derniers Indiens, Buchet-Chastel, 2008. Organes, Buchet-Chastel, 2006. Mo, Buchet-Chastel, 2005. Sur la photo, Buchet-Chastel, 2003. Le Soir du chien, Buchet-Chastel, 2001 (prix Renaudot des lycéens).

En lire plus
© DR
Philippe Katerine
Auteur, Illustrateur, Musicien

Philippe Katerine est né le 8 décembre 1968, près de Nantes. À l’adolescence, il a monté des groupes sous influences anglo-saxonnes avec des amis, ne prenant jamais ça vraiment au sérieux… Pourtant, en novembre 1991, il sort son premier album, «Les mariages chinois». Puis atteint un large public qu’il fait danser à l’été 2005 avec «Robots après tout» (Louxor, j’adore) imposant sa personnalité singulière d’artiste ultra-pop et dandy en sous-pull moulant… Toujours en quête d’expériences, il compose en 1999 l’album «Une histoire d’amour pour Anna Karina», ou encore collabore avec Mathilde Monnier (il danse à ses côtés dans 2008 Vallée). Tour à tour compositeur de musiques de films, réalisateur (Peau de cochon, son autobiographie, sort en 2003), acteur (notamment chez les frères Larrieu), il publie ensuite romans graphiques (Doublez votre mémoire, journal graphique, Denoël, 2007) et livres-CD pour enfants, essentiellement en tandem avec Julien Baer (Actes Sud Junior). En 2017, il fait paraître deux albums où il est à la fois l'auteur des textes et des dessins, Ce que je sais de la mort et Ce que je sais de l'amour, rassemblés dans un coffret chez Hélium. Parmi ses albums musicaux les plus marquants, citons «Philippe Katerine» (2010), «Magnum» (2013) et son dernier opus «Le Film». À lire : Ce que je sais de la mort, ce que je sais de l'amour, Hélium, 2017. À écouter : Le Film, Cinq7/Wagram Music, 2016.

En lire plus

Au hasard dans nos archives

Un podcast

Tous les podcasts

Une vidéo

Toutes les vidéos

C’est tous les jours les beaux jours !

Oh les beaux jours !, c’est aussi neuf mois d’actions culturelles à destination de tous les publics

Abonnez-vous à notre newsletter !

  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.