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Des nouvelles des collégiens, saison 6 : c'est lancé !

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Ils et elles ont fait les beaux jours !

© DR
Philippe Katerine
Auteur, Illustrateur, Musicien

Philippe Katerine est né le 8 décembre 1968, près de Nantes. À l’adolescence, il a monté des groupes sous influences anglo-saxonnes avec des amis, ne prenant jamais ça vraiment au sérieux… Pourtant, en novembre 1991, il sort son premier album, «Les mariages chinois». Puis atteint un large public qu’il fait danser à l’été 2005 avec «Robots après tout» (Louxor, j’adore) imposant sa personnalité singulière d’artiste ultra-pop et dandy en sous-pull moulant… Toujours en quête d’expériences, il compose en 1999 l’album «Une histoire d’amour pour Anna Karina», ou encore collabore avec Mathilde Monnier (il danse à ses côtés dans 2008 Vallée). Tour à tour compositeur de musiques de films, réalisateur (Peau de cochon, son autobiographie, sort en 2003), acteur (notamment chez les frères Larrieu), il publie ensuite romans graphiques (Doublez votre mémoire, journal graphique, Denoël, 2007) et livres-CD pour enfants, essentiellement en tandem avec Julien Baer (Actes Sud Junior). En 2017, il fait paraître deux albums où il est à la fois l'auteur des textes et des dessins, Ce que je sais de la mort et Ce que je sais de l'amour, rassemblés dans un coffret chez Hélium. Parmi ses albums musicaux les plus marquants, citons «Philippe Katerine» (2010), «Magnum» (2013) et son dernier opus «Le Film». À lire : Ce que je sais de la mort, ce que je sais de l'amour, Hélium, 2017. À écouter : Le Film, Cinq7/Wagram Music, 2016.

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© © Benoit Peverelli
Anna Mouglalis
Comédienne

Née en 1978 à Fréjus, Anna Mouglalis passe son enfance dans le Var puis à Nantes. Elle est encore lycéenne lorsqu’elle rejoint la capitale. D’abord élève en hypokhâgne au lycée Jules Ferry, elle fait un bref passage par la Femis avant d’étudier au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. Elle débute sa carrière à la fois au théâtre et au cinéma en 1997. Tandis que les pièces se succèdent (La Nuit du Titanic de Michel Pascal, L’Eveil du printemps de Frank Wedekind, La Campagne du dramaturge anglais Martin Crimp…), elle est révélée au public en 2000 pour son rôle dans Merci pour le chocolat de Claude Chabrol. Elle interprète son premier grand rôle dans Novo, le jeu de piste sensuel de Jean-Pierre Limosin (2002). En 2003, elle se voit à nouveau confier un rôle principal dans La Maladie de la mort, premier film d’Asa Mader, sélectionné au Festival de Venise. Suivent de nombreux films parmi lesquels J'ai toujours rêvé d'être un gangster de Samuel Benchetrit (2008) et La Jalousie de Philippe Garrel (2013). Egérie Chanel, elle a incarné la célèbre styliste dans la romance Coco Chanel & Igor Stravinsky de Jan Kounen, avant de jouer le rôle de Juliette Greco dans le biopic Gainsbourg (vie héroïque) mis en scène par Joann Sfar (2010). Côté petit écran, elle devient Simone de Beauvoir dans le téléfilm Les Amants du Flore, en 2006. Plus récemment, elle interprète la présidente de la République Amélie Dorendeu dans la série politique de Canal+, Baron noir, aux côtés de Kad Merad et de François Morel.

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© DR
Gael Faure
Compositeur, Musicien

Gael Faure, c’est d’abord une voix envoûtante, entre puissance et fêlures. Depuis le début de sa carrière, le chanteur n’a eu de cesse d’évoluer. Il nous dévoile dans ses œuvres une folk moderne qui n’hésite pas à emprunter à la pop et à l’électro. Auteur, compositeur et interprète, cet artiste originaire d'Ardèche soutient la transition écologique et la préservation de la nature avec un humanisme rare. Sans être moralisateur, il pointe du doigt les dérives de l’humain à travers l’industrialisation et l’ère du « toujours plus ». Son dernier album « Regain » est un opus conçu comme une succession de voyages immobiles, qui lui ont permis de mieux regarder le monde. Réalisé par Renaud Letang (Gonzales, Feist, Björk, Alain Souchon…), « Regain » propose des chansons au verbe écolo-humaniste. « Le regain, c’est la deuxième coupe de l’herbe, une herbe plus verte, plus tendre, plus riche. C’est tout ce qui croît et qui renaît explique-t-il. Et puis, c’est aussi l’anagramme de graine ». C'est également le titre d'un roman de Jean Giono, l'écrivain de haute Provence aux écrits universels qui a inspiré Gael Faure pour créer son spectacle Le Bruit du blé, présenté pour la première fois au Mucem le 14 août 2020. Gael Faure a fondé avec Cyril Dion (figure emblématique de l’écologie en France) le festival éco-citoyen « Le Chant des colibris », dans le but de sensibiliser le public et de les conduire vers une transition écologique forte. Il partage la scène avec plusieurs artistes comme Alain Souchon, M ou Dominique A qui l'a adoubé comme son « chien fou des montagnes ». À écouter Gael Faure, « Regain », Jive-Epic/Sony Music France, 2018.

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© Nicolas Serve - Oh les beaux jours !
Enki Bilal
Auteur, Dessinateur, Réalisateur

Né à Belgrade, en ex-Yougoslavie, Enki Bilal arrive en France à l’âge de dix ans. Après avoir traité de sujets politiques, géopolitiques (Les Phalanges de l’Ordre Noir, Partie de chasse, avec Pierre Christin), de destins dictatoriaux et de rêves d’immortalité (La trilogie Nikopol), de cauchemars obscurantistes prémonitoires (Le Cycle du Monstre), de planète recadrant les humains (La trilogie du Coup de Sang), Enki Bilal nous prive dans sa dernière série, Bug, de notre addiction digitale en nous plongeant, non sans une certaine dérision, dans un monde de désarroi et d’enjeux multipolaires… En dehors de son œuvre en bandes dessinées, il est l’auteur réalisateur de trois films pour le cinéma, de scénographies pour le ballet, le théâtre, l’opéra, d’expositions de peinture à travers le monde, et d’installations à la Biennale de Venise. Bibliographie sélective Légendes d’aujourd’hui (La Croisière des oubliés, Le Vaisseau de pierre, La Ville qui n’existait pas), avec Pierre Christin (scénario), Dargaud, 1975, 1976, 1977, réed. Intégrale, Casterman, 2007. Mémoire d’outre-espace, Dargaud, 1978. Trilogie Nikopol (La Foire aux immortels, La Femme piège, Froid Équateur), Les Humanoïdes associés, 1980, 1986, 1992, réed. Intégrale, Casterman, 2017. Ciels d'orage, conversations avec Christophe Ono-dit-Biot, Flammarion, 2011. Trilogie du coup de sang (Animal’z, Julia & Roem, La Couleur de l’air), Casterman, 2009, 2011, 2014. Bug, tome 1, Casterman, 2018. Bug, tome 2, Casterman, 2019. Nu avec Picasso, coll. « Ma nuit au musée », Stock, 2020.   Filmographie sélective Bunker Palace Hôtel, 1989. Tykho Moon, 1996. Immortel, ad vitam, 2004.

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© LeonardoCendamo
Elif Shafak
Autrice

Fille de diplomate, Elif Shafak est née à Strasbourg en 1971. Elle a passé son adolescence en Espagne avant de revenir en Turquie. Après des études en « Gender and Women’s Studies » et un doctorat en sciences politiques, elle a un temps enseigné aux États-Unis. Son œuvre, pour laquelle elle a reçu la décoration de Chevalier des Arts et des Lettres, est traduite dans le monde entier et saluée par la critique. Féministe engagée, cosmopolite, humaniste et profondément imprégnée par le soufisme et la culture ottomane, elle collabore régulièrement avec des quotidiens internationaux comme The New York Times, The Guardian et La Republica. Son dernier roman, L’Île aux arbres disparus (Flammarion, 2022), se déroule à Chypre, à l’époque de la partition de l’île en deux parties, séparées par une ligne de démarcation. Elif Shafak s’intéresse aux silences, à la mémoire et à sa transmission, ainsi qu’aux questions d’appartenance, d’enracinement, et d’exil. À lire La Bâtarde d'Istanbul, traduit par Aline Azoulay-Pacvon, Phébus, 2007. Lait noir, traduit par Valérie Gay-Aksoy, Phébus, 2009. Soufi, mon amour, traduit par Dominique Letellier, Phébus, 2010. Trois filles d'Ève, traduit par Dominique Goy-Blanquet, Flammarion, 2018. 10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange, traduit par Dominique Goy-Blanquet, Flammarion, 2020. L'Île aux arbres disparus, traduit par Dominique Goy-Blanquet, Flammarion, 2022.

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© Francesca Mantovani
Jonathan Coe
Auteur

Jonathan Coe est un écrivain britannique. Après des études à la prestigieuse King Edward’s School de Birmingham puis au non moins prestigieux Trinity College de Cambridge, il obtient un doctorat en littérature anglaise et enseigne à l’Université de Warwick. La musique l’intéresse beaucoup et tient une place importante dans son œuvre littéraire. Dans les années 1980, il fait partie du groupe The Peer Group, puis des Wanda and the Willy Warmers, un cabaret féministe. Le succès qu’on lui connait en tant qu’auteur débute lors de la publication de son quatrième roman, Testament à l’anglaise (Gallimard) en 1994, une satire de la société britannique des années Thatcher, qui reçoit plusieurs prix au Royaume-Uni ainsi que le Prix du meilleur livre étranger 1996. Son roman suivant, La Maison du sommeil (Gallimard), obtient le Prix du meilleur roman de la Writers’ Guild of Great Britain en 1997 et le Prix Médicis étranger en 1998. Le réalisateur Michel Leclerc adapte son roman La Vie très privée de Monsieur Sim (Gallimard) en 2015. Son travail autour des transformations de la société britannique provoquées par les réformes thatchéristes et blairistes se poursuit dans le diptyque Bienvenue au club-Le Cercle fermé (Gallimard, 2002 et 2006). À cela s’ajoute Le Cœur de l’Angleterre (Gallimard) en 2019, l’un des premiers romans de fiction sur le Brexit et qui reprend les personnages du diptyque plusieurs années plus tard. Ce roman reçoit le Prix du livre européen 2019. Son dernier roman, Billy Wilder et moi (Gallimard) parait en 2021, un portrait du célèbre réalisateur de Certains l’aiment chaud et du cinéma hollywoodien de la grande époque.   Bibliographie sélective Testament à l'anglaise, traduit par Jean Pavans, Gallimard, coll. "Du monde entier", 1995. La Maison du sommeil, traduit par Jean Pavans, Gallimard, coll. "Du monde entier", 1998. Bienvenue au club, traduit par Jamila et Serge Chauvin, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2002. Le Cercle fermé, traduit par Jamila et Serge Chauvin, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2006. La Vie très privée de Mr Sim, traduit par Josée Kamoun, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2011. Le Coeur de l'Angleterre, traduit par Josée Kamoun, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2019. Billy Wilder et moi, traduit par Marguerite Capelle, Gallimard, coll. "Du monde entier", 2021.

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© DR
Florent Marchet
Auteur, Musicien

Né en 1975, Florent Marchet apprend le piano à l’âge de 5 ans et fait ses études musicales au conservatoire de musique et de danse de Bourges. Ses débuts remontent à 1996, quand il alterne piano-bars, groupe de musique irlandaise, théâtre, concerts avec ses chansons dans de petites scènes. C’est aussi durant cette période qu’il intervient comme musicien dans les écoles, les hôpitaux psychiatriques, les prisons et qu’il apprend l’usage d’un grand nombre d’instruments, comme la guitare, la basse, la mandoline ou encore l’accordéon. Il collabore entre autres avec Frédéric Lo pour la composition de « Ce n’est pas rien » pour Sylvie Vartan. En 2002, il apparaît sur la compilation C.Q.F.D des Inrocks. Il signe la même année un contrat chez l'éditeur (Strictly Confidential). L’année suivante, il signe sur le label Barclay/Universal. En 2004, c'est la sortie de son 1er album Gargilesse d’après le nom d’un village du Berry. Pour cet album il est nommé au prix Constantin et reçoit le prix coup de cœur de l’académie Charles Cros ainsi que le prix du FAIR. Suivront alors les albums Rio Baril (2007), Courchevel (2010) et Noël's songs (2011). Depuis 2011, Il a travaillé sur le projet Coquillette la mauviette, un livre disque mis en scène à la Cité de la Musique. Il a également réalisé la Bo du film A moi seule. Avec « Bambi Galaxy », il téléporte toute une famille du Berry (son berceau natal) en 2045 à la recherche d’une identité et d’un héritage cosmique, partant d’un point domestique pour le dilater en allégorie universelle. Il a composé la musique du film « A moi seule » de Frédéric Videau , celui de Patrick Mille « Going to Brazil » ainsi que le magnifique film d’Eric Caravaca « Carré 35 » (sélection officielle à Cannes 2017) et nommé aux Césars 2018. Son premier roman, Le monde du vivant, est publié en 2020 chez Stock. Le récit d’un ingénieur qui force sa famille à changer de vie pour gérer une exploitation agricole mais un accident va venir chambouler le fragile équilibre familial. Discographie sélective « Gargilesse », Barclay, 2004. « Rio Baril », Barclay, 2007.  Frère animal, livre-disque co-écrit avec Arnaud Cathrine, Verticales / Gallimard, 2008. « Courchevel », Pias, 2010. « Noël's songs », Nodiva, 2011. « Bambi Galaxy », Pias, 2014. Bibliographie sélective Le monde du vivant, Stock, 2020.

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© Camille Vaugon
Rébecca Dautremer
Illustratrice

Rébecca Dautremer est illustratrice pour des ouvrages jeunesse. Passionnée par la photographie, elle se lance dans des études à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris dans un cursus de graphisme. En parallèle de ses études, elle commence à travailler pour la maison d’édition Deux Coqs d’Or puis pour les éditions Gautier-Languereau une fois diplômée. Elle gagne en notoriété grâce à l’album L’Amoureux (Gautier-Languereau, 2003) dont elle signe le texte et les illustrations et qui remporte le Prix Sorcières 2004. Rébecca Dautremer est également connue pour ses illustrations de textes de grands classiques de la littérature, comme Cyrano (Gautier-Langeureau, 2005), Alice au pays des merveilles (Gautier-Languereau, 2010), Des souris et des hommes (Éditions Tishina, 2020), et même la Bible avec Philippe Lechermeier chez Gautier-Languereau en 2014 et 2017. Toujours avec Philippe Lechermeier, elle a également réalisé les illustrations de la trilogie des Princesses oubliées ou inconnues, traduite en plus de vingt langues et publiée en France aux éditions Gautier-Languereau. Chez Sarbacane, elle écrit et illustre les aventures de Jacominus Gainsborough.   Bibliographie sélective L'Amoureux, Gautier-Languereau, 2003. Princesses oubliées ou inconnues, avec Philippe Lechermeier, tome 1, 2 et 3, Gautier-Languereau, 2009, 2010, 2012. Les Riches Heures de Jacominus Gainsborough, Sarbacane, 2018. Des souris et des hommes, d'après John Steinbeck, Tishina, 2020.

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© Nicolas Serve
Laurent Gaudé
Auteur

Né en 1972, Laurent Gaudé a fait des études de Lettres modernes et d’Etudes théâtrales à Paris. C’est à l’âge de vingt-cinq ans, en 1997, qu’il publie sa première pièce, Onysos le furieux, à Théâtre Ouvert. Suivront alors des années consacrées à l’écriture théâtrale, avec notamment Pluie de cendres, Combat de possédés, Médée Kali ou Les Sacrifiées, textes régulièrement mis en scène en France et en Europe. Parallèlement, Laurent Gaudé se lance dans l’écriture romanesque. En 2001 il publie son premier roman, Cris. L’année suivante, en 2002, il obtient le prix Goncourt des lycéens et le prix des Libraires avec La Mort du roi Tsongor. En 2004, il est lauréat du prix Goncourt pour Le Soleil des Scorta, roman traduit dans 34 pays. Depuis, il a publié chez Actes Sud de nombreux romans dont Eldorado, Ouragan ou, le dernier, Écoutez nos défaites. Romancier et dramaturge, Laurent Gaudé est aussi auteur de nouvelles, de beaux livres avec les photographes Oan Kim et Gaël Turine, d’un album pour enfants, de scénarios. Il s’essaie à toutes ces formes pour le plaisir d’explorer sans cesse le vaste territoire de l’imaginaire et de l’écriture. Bibliographie sélective Onysos le furieux, Actes Sud papiers, 1997. Combats de possédés, Actes Sud papiers, 1999. Cris, Actes Sud, 2001. Le Tigre bleu de l'Euphrate, Actes Sud papiers, 2002. La Mort du roi Tsongor (prix Goncourt des lycéens, prix des libraires), Actes Sud, 2002. Médée Kali, Actes Sud papiers, 2003. Le Soleil des Scorta (prix Goncourt), Actes Sud, 2004. Eldorado, Actes Sud, 2006. La Porte des enfers, Actes Sud, 2008. Ouragan, Actes Sud, 2010. Pour seul cortège, Actes Sud, 2012. Danser les ombres, Actes Sud, 2015. Écoutez nos défaites, Actes Sud, 2016. En bas la ville, Gaël Turine (photos), Le Bec en l'air, 2017.

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© DR
Jean-Pierre Luminet
Astrophysicien

Né en 1951 en Provence, Jean-Pierre Luminet est directeur de recherches émérite au CNRS, astrophysicien au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille et à l'observatoire de Paris, spécialiste de réputation mondiale pour ses travaux sur les trous noirs et la cosmologie. Il a été le premier, en 1978, à calculer numériquement l’aspect visuel d’un trou noir, et en 2003 il a fait la une des revues scientifiques du monde entier pour sa théorie d’un univers fini et « chiffonné ». A ses activités de scientifique il ajoute en effet celles d'un auteur tour à tour poète, essayiste, romancier et scénariste, dans une œuvre protéiforme où science, histoire, musique et art sont liés. Il a publié de nombreux essais, romans et recueils de poèmes, traduits en une douzaine de langues. Passionné par les relations entre science et art, il a maintes fois collaboré avec divers artistes – musiciens, peintres, sculpteurs – pour la conception d'œuvres inspirées par les découvertes scientifiques. Il anime un blog et une chaîne YouTube de culture scientifique, littéraire et artistique. Bibliographie sélective Figures du Ciel,avec Marc Lachièze-Rey, Seuil, 1998. L'Univers chiffonné, Fayard, 2001. Le Bâton d'Euclide, JC Lattès, 2002. Les Poètes et l’Univers, Le Cherche Midi, 2002. Itinéraire céleste, Le Cherche Midi, 2004. Le Destin de l’Univers, Fayard, 2006, réed. 2010. Bonnes nouvelles des étoiles,avec Élisa Brune, Odile Jacob, 2009. Illuminations, Odile Jacob, 2010. Astéroïdes : la Terre en danger, Le Cherche Midi, 2012. Les Bâtisseurs du ciel, tome 1 à 5, JC Lattès, 2006 à 2015. La Nature des choses, Le Cherche-midi, 2012. Un trou énorme dans le ciel, Éditions Bruno Doucey, 2014. L’Univers en 100 questions, Tallandier, 2015. Dialogues sous le ciel étoilé, avec Hubert Reeves, Robert Laffont, 2016. Ulugh Beg, l'astronome de Samarcande, JC Lattès, 2015.

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© Eric DARIBO
Patrick Chamoiseau
Auteur

Patrick Chamoiseau est un écrivain martiniquais. Auteur de romans, de contes, d’essais, théoricien de la créolité, ce « marqueur de paroles » a également écrit pour le théâtre et le cinéma. Il obtient le Prix Goncourt avec Texaco (Gallimard, 1992), formidable fresque épique, brassant souffrances et espérances de trois générations de Martiniquais. Après la publication de nombreux autres romans et essais, il revient avec Le Conteur, la nuit et le panier (Seuil, 2021) qui questionne son identité d’écrivain, sa mémoire intime mais aussi les grands enjeux de la littérature contemporaine, par le prisme du vieux maître-de-la-Parole, conteur créole qui se change en héros. En parallèle, il s’engage pour de grandes causes humanitaires. Après Frères Migrants (Seuil, 2017), à la fois essai poétique et manifeste, qui rend compte de l’urgence d’un monde où la décence et l’humanité se font rare, il coordonne le recueil Osons la fraternité (Philippe Rey, 2018) qui réunit une trentaine d’auteurs engagés pour un accueil humain des migrants. Cette année paraît un nouveau recueil, Refusons l’inhumain (Philippe Rey, 2022). Il est aussi partie prenante du projet Baudelaire Jazz (Seuil, 2022), un « chaos-opéra » selon les principes édictés par Édouard Glissant, où textes et lectures de poèmes se mêlent à la musique de Raphaël Imbert, pour célébrer les 200 ans de la naissance du poète. Bibliographie sélective Texaco, Gallimard, 1992 (Prix Goncourt 1992). Éloge de la créolité, Gallimard, 1993. Écrire en pays dominé, Gallimard, 1997. Frères Migrants, Seuil, 2017. Osons la fraternité ! Les écrivains aux côtés des migrants, Philippe Rey, 2020. Manifestes, La Découverte, 2021. Le Conteur, la nuit et le panier, Seuil, 2021. Baudelaire jazz. Méditations poétiques et musicales avec Raphaël Imbert, Seuil, 2022.

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© Nicolas Serve
Maryse Condé
Auteur

Maryse Condé est née en 1937 à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. En 1953, elle part étudier en métropole au lycée Fénelon, puis à la Sorbonne où elle étudie l'anglais. Elle s'installe par la suite en Afrique où elle enseigne le français en Guinée, au Ghana et au Sénégal. De retour en France en 1975, elle obtient à la Sorbonne Nouvelle un doctorat en littérature comparée. Elle publie l'année suivante son premier roman, Heremakhonon, réédité plus tard sous le titre En attendant le bonheur. Après la publication de son troisème roman, Ségou (1984), elle s'installe aux États-Unis où elle enseigne à l'Université Columbia. Paru en 1987, Moi, Tituba sorcière... Noire de Salem est couronné par le Grand Prix littéraire de la Femme. En 1999, le prix Marguerite-Yourcenar est décerné à l'écrivaine pour Le cœur à rire et à pleurer, écrit autobiographique qui fait le récit de son enfance. Après de nombreuses années d'enseignement à l'Université Columbia, dont elle préside le Centre des études françaises et francophones depuis sa fondation en 1997 jusqu'en 2002, elle partage son temps entre son île natale et New-York. Fin 2018, l’ensemble de son œuvre a été couronné par le Prix de littérature de la Nouvelle Académie (qui a remplacé cette année prix Nobel de littérature). Bibliographie sélective Moi, Tituba sorcière… Noire de Salem, Gallimard, 1986 (Grand Prix littéraire de la Femme). La vie scélérate, Ballantine Books, 1987. Le cœur à rire et à pleurer, Robert Laffont, 1999 (prix Marguerite-Yourcenar). En attendant la montée des eaux, JC Lattès, 2010 (Grand prix du roman métis). La vie sans fards, JC Lattès, 2012. Le fabuleux et Triste Destin d’Ivan et d’Ivana, JC Lattès, 2017.  

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© Yann Diener/P.O.L
Marie Darrieussecq
Autrice

Propulsée très jeune sur la scène médiatique, dès 1996, avec la parution de son premier roman Truismes (P.O.L, 1996), best-seller traduit dans une quarantaine de langues, Marie Darrieussecq est l'auteur d'une œuvre littéraire dense publiée chez P.O.L, qui s’aventure dans divers horizons (Naissance des fantômes, Tom est mort, Clèves, Notre vie dans les forêts…). Lauréate en 2013 du Prix Médicis pour Il faut beaucoup aimer les hommes, auteur d'une thèse sur l'autofiction, elle puise ses influences littéraires chez Franz Kafka ou dans la littérature antique, comme Ovide dont elle a traduit les Tristes et les Pontiques. Elle écrit également pour la jeunesse, le théâtre et s’intéresse beaucoup à l’art. Auteur pour la presse et l’édition de nombreux textes autour de l’œuvre d’artistes visuels, elle a également écrit Être ici est une splendeur (P.O. L, 2016) sur la vie de la peintre allemande Paula M. Becker et s’est impliquée à ce titre dans la rétrospective que le Musée d’art moderne de Paris lui a consacrée. Née à Bayonne en 1969, elle demeure très attachée au Pays basque de son enfance. Elle a exercé comme psychanalyste, avant de se consacrer pleinement à l’écriture et à la promotion de ses livres. Depuis sa dernière venue à Oh les beaux jours ! en 2018, Marie Darrieussecq a publié deux nouveaux livres : La mer à l'envers (2019) et Pas dormir (2021). « Pas dormir, passionnant et poétique opus, relevant tant du récit intimiste que de l'essai méditatif, dont elle déroule les chapitres comme autant de variations, tout ensemble autobiographiques, littéraires, pratiques, scientifiques, autour du thème de l'insomnie. TTT » Nathalie Crom, Télérama Bibliographie sélective Pas dormir, P.O.L, 2021. La mer à l'envers, P.O.L, 2019. Notre vie dans les forêts, P.O.L, 2017. Etre ici est une splendeur, P.O.L, 2016. Il faut beaucoup aimer les hommes, P.O.L, 2013 (Prix Médicis). Clèves, P.O.L, 2011. Tom est mort, P.O.L, 2007. Le Bébé, P.O.L, 2002. Truismes, P.O.L, 1996.

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© Hannah Assouline
Valérie Zenatti
Traductrice, Autrice

Valérie Zenatti vit plusieurs années de son adolescence en Israël, puis revient en France où elle réalise des études d’histoire et d’hébreu. Elle commence ensuite une carrière journalistique à la radio et couvre notamment la guerre en ex-Yougoslavie, puis se tourne vers l’enseignement de l’hébreu. À partir de 2004, elle décide de se consacrer exclusivement à l’écriture. Ses romans adulte et jeunesse rencontrent un grand succès et gagnent de nombreux prix, The Times compare son roman adolescent Quand j’étais soldate (L'École des loisirs, 2002) à L’Attrape-cœurs de J.D. Salinger. Sa renommée mondiale s’accroit avec la parution d’Une bouteille dans la mer de Gaza (L'École des loisirs, 2005) qui récolte une vingtaine de prix et est traduit dans plus de quinze langues. Son premier roman adulte, En retard pour la guerre (L’Olivier, 2006) est adapté au cinéma par Alain Tasma et est réédité en 2021. Valérie Zenatti est également la traductrice en France d’Aharon Appelfeld, décédé en 2018, dont elle a traduit plus d’une dizaine de livres. En 2015, elle reçoit, entre autres, le Prix du Livre Inter pour son quatrième roman, Jacob, Jacob (L’Olivier) et est finaliste de plusieurs autres prix. Son essai Dans le faisceau des vivants (L’Olivier, 2019) reçoit le prix France Télévisions de l’essai. Par ailleurs, Valérie Zenatti a été nommée présidente de la commission Littératures étrangères du Centre national du livre et écrit des scénarios pour le cinéma (La Mélodie de Rachid Hami) et pour la télévision (Canal+).   Bibliographie sélective Quand j'étais soldate, L'École des loisirs, 2002. Une bouteille dans la mer de Gaza, L'École des loisirs, 2005. En retard pour la guerre, L'Olivier, 2006, rééd. 2021. Jacob, Jacob, L'Olivier, 2015. Dans le faisceau des vivants, L'Olivier, 2019. À voir Thierry Binisti, Une bouteille à la mer, Diaphana, 2019.

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