Invités de l'édition 2019

A B C D E F G H I J K L M N O P R S T V Y Z TOUS MODÉRATEURS
© Nicolas Serve / Oh les beaux jours !
Simon Abkarian
Comédien

D'origine arménienne, Simon Abkarian est née en région parisienne en 1962. Après une enfance passée au Liban, il se rend à Los Angeles et y intègre une compagnie théâtrale arménienne dirigée par Gérald Papasian. De retour à Paris en 1985, il suit des cours d'acteurs sous l'enseignement de Robert Cordier. Puis il entre au Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine. En 2011, il reçoit le Molière du meilleur comédien pour son rôle dans Une bête sur la Lune de Richard Kalinoski, dans une mise en scène d'Irina Brook, pièce relatant la vie d'un rescapé du génocide arménien. En 2004, au Festival international du film de Thessalonique, il obtient le prix du meilleur acteur pour Prendre femme. Ses premiers rôles au cinéma lui sont proposés par Cédric Klapisch, qui l'engage sur les tournages de Ce qui me meut (1989), Poisson rouge (1994) et Chacun cherche son chat (1996). Les deux artistes collaborent à nouveau sur Ni pour, ni contre (bien au contraire) en 2003. On l'a également vu incarnant un mauvais garçon dans J'irai au paradis car l'enfer est ici (1997), un repris de justice dans Dans tes rêves (2005), les caïds dans Les Mauvais Joueurs (2005) et dans le James Bond de Martin Campbell, Casino Royale (2006). Après avoir prêté sa voix au père de Persepolis, l'acteur est à l'affiche de Secret Défense, Détention secrète, Khamsa et Musée haut, musée bas. En 2009, le réalisateur marseillais Robert Guédiguian le fait tourner dans L'Armée du crime, avec le rôle fort du poète résistant, Missak Manouchian. Dans la création originale de Canal +, Pigalle, la nuit, il joue un patron de sex-shop, et devient un colonel afghan pour Kaboul Kitchen, série humoristique de la chaîne cryptée. En 2015, Simon Abkarian retrouve Robert Guédiguian pour son nouveau film, Une histoire de fou, avant d’être à la tête du casting de Malaterra, remake de Broadchurch ayant choisi comme nouveau cadre l’île de beauté. Simon Abkarian est également auteur pour le théâtre. Il a publié quatre pièces chez Actes-Sud Papiers.

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© Alfred
Alfred
Auteur BD, Dessinateur de BD

Alfred naît en 1976 dans une famille d'artistes. Des années de fanzinat et de micro-édition lui forgent le caractère, avant qu'il publie aux Éditions Delcourt en 1997. En l'an 2000, il rencontre David Chauvel qui lui propose la série jeunesse « Octave ». Il enchaîne ensuite divers albums jeunesse et BD aux univers très variés. En 2008, il part s'installer durant trois ans à Venise où il développe un travail d'illustration et d'affiches de théâtre. Parallèlement, il creuse de plus en plus le dessin live sur scène et s'embarque dans plusieurs aventures théâtrales/dessinées. En 2010, invité par Lewis Trondheim, il fonde le virtuel Atelier Mastodonte qui paraît chaque semaine dans Spirou. En 2014, il reçoit le Fauve d'Or pour Come Prima au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. Il suit également durant trois ans le chanteur Etienne Daho pour la réalisation du making off dessiné de son dernier disque (« L'homme qui chante », 2015). En 2019, il est l'invité de la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image à Angoulême, qui lui donne une carte blanche. Il publie Senso chez Delcourt la même année. Maltempo, dernier opus de sa trilogie italienne, paraît en novembre 2023. Bibliographie sélective Maltempo, Delcourt, 2023. Ma cabane, avec Guillaume Guéraud (textes), La Martinière jeunesse, 2022. Castelmaure, avec Lewis Trondheim (scénario), Delcourt, 2020. Senso, Delcourt, 2019. La Belle saison, Delcourt, 2019. Capitaine Fripouille, avec Olivier Ka (textes), Delcourt, 2017. Boulevard des SMS, avec Brigitte Fontaine (textes), Casterman, 2016. Come prima, Delcourt, 2013, Fauve d'Or 2014 (prix du meilleur album) à Angoulême. Je mourrai pas gibier, d'après le roman de Guillaume Guéraud, Delcourt, 2009. Pourquoi j'ai tué Pierre, avec Olivier Ka (scénario), Delcourt, 2006. Octave, avec David Chauvel (scénario), Delcourt, coll. « Jeunesse », 2003 à 2006. La Digue, avec Éric Corbeyran (scénario), Delcourt, 1998.

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© Isabelle Vorle
Michaël Batalla
Auteur, Modérateur

Directeur du Centre international de poésie Marseille (CipM) depuis janvier 2019, Michaël Batalla est actif depuis plus de 20 ans dans le domaine de la création poétique, de sa diffusion et de sa médiation. De 2002 à 2013, il a animé la collection expériences poétiques des éditions Le clou dans le fer dont une partie du fonds a été donnée au cipM en octobre 2016 ; depuis le début des années 2000, il s’est engagé dans la pédagogie de l’écriture poétique qu’il a notamment enseignée à l’École Spéciale d’Architecture, à Paris, de 2010 à 2015. La poésie de Michaël Batalla est une quête de la description concrète dont une des lignes méthodiques est l’observation — qu’il s’agisse de configurations objectives (paysages, situations urbaines, objets d’architecture) ou de localités plus intérieures. Ses écrits ont été publiés en revues (Toute la lire, De(s)générations, Po&sie, MIR, Nioques, Boudoir, L’étrangère, Mouvement, Fusées, Autres & Pareils, De(s)générations, Cahiers du refuge, Libération) ainsi qu’en volume chez Jean-Michel Place (Poèmes paysages maintenant) et VMCF, d’ici-là (Autour/Around, avec le photographe Benoît Fougeirol), Contre-pied (Mauvaises phrases). Ses deux derniers livres ont paru aux éditions NOUS : Poésie possible en 2015 et Noir de l’Égée en 2019. Les éditions Desmos ont publié sa première traduction du grec moderne, Le livre de la terre, de Katerina Iliopoulou.

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©
Arno Bertina
Auteur, Modérateur·ice

Né en 1975, Arno Bertina est l’auteur de trois romans formant, selon ses dires, « une sorte de triptyque » : Le Dehors ou la Migration des truites, Appoggio et Anima motrix. En janvier 2012 est paru Je suis une aventure, vaste roman qui reprend l’enquête lancée dans Anima motrix (un rapport mobile à sa propre identité) en utilisant de manière littéraire les figures du tennisman Roger Federer et de l’écrivain Robert Maynard Pirsig.Il est par ailleurs l’auteur de récits. Pensionnaire de la villa Médicis (Rome) en 2004-2005, il a coécrit avec Bastien Gallet, Ludovic Michaux et Yoan de Roeck Anastylose (Fage, 2006), un ouvrage retraçant l’histoire de l’Ara Pacis. Il est aussi l'auteur de fictions et d'adaptations pour Radio France. Il est membre du collectif Inculte. Pour la troisième édition d'Oh les beaux jours !, Arno Bertina a joué les modérateurs lors de la rencontre avec l'historien Patrick Boucheron : La Trace et l'aura. En 2020, il publie L'Âge de la première passe aux éditions Verticales. Il nous en parle dans une capsule vidéo réalisée pour Oh les beaux jours !. Bibliographie sélective Ma solitude s'appelle Brando. Hypothèse biographique, Verticales, 2008. Je suis une aventure, Verticales, 2012. Numéro d'écrou 362573, avec des photos d’Anissa Michalon, Le Bec en l’air, 2013. J’ai appris à ne pas rire du démon, Hélium, 2015. Des lions comme des danseuses, La Contre Allée, 2016. Des châteaux qui brûlent, Verticales/Gallimard, 2017. C'est quoi ce pays, Joca Seria, 2018. L'Âge de la première passe, Verticales, 2020.  

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© Nicolas Serve - Oh les beaux jours !
Enki Bilal
Auteur, Dessinateur, Réalisateur

Né à Belgrade, en ex-Yougoslavie, Enki Bilal arrive en France à l’âge de dix ans. Après avoir traité de sujets politiques, géopolitiques (Les Phalanges de l’Ordre Noir, Partie de chasse, avec Pierre Christin), de destins dictatoriaux et de rêves d’immortalité (La trilogie Nikopol), de cauchemars obscurantistes prémonitoires (Le Cycle du Monstre), de planète recadrant les humains (La trilogie du Coup de Sang), Enki Bilal nous prive dans sa dernière série, Bug, de notre addiction digitale en nous plongeant, non sans une certaine dérision, dans un monde de désarroi et d’enjeux multipolaires… En dehors de son œuvre en bandes dessinées, il est l’auteur réalisateur de trois films pour le cinéma, de scénographies pour le ballet, le théâtre, l’opéra, d’expositions de peinture à travers le monde, et d’installations à la Biennale de Venise. Bibliographie sélective Légendes d’aujourd’hui (La Croisière des oubliés, Le Vaisseau de pierre, La Ville qui n’existait pas), avec Pierre Christin (scénario), Dargaud, 1975, 1976, 1977, réed. Intégrale, Casterman, 2007. Mémoire d’outre-espace, Dargaud, 1978. Trilogie Nikopol (La Foire aux immortels, La Femme piège, Froid Équateur), Les Humanoïdes associés, 1980, 1986, 1992, réed. Intégrale, Casterman, 2017. Ciels d'orage, conversations avec Christophe Ono-dit-Biot, Flammarion, 2011. Trilogie du coup de sang (Animal’z, Julia & Roem, La Couleur de l’air), Casterman, 2009, 2011, 2014. Bug, tome 1, Casterman, 2018. Bug, tome 2, Casterman, 2019. Nu avec Picasso, coll. « Ma nuit au musée », Stock, 2020.   Filmographie sélective Bunker Palace Hôtel, 1989. Tykho Moon, 1996. Immortel, ad vitam, 2004.

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© DR
Lucile Bordes
Auteur

Lucile Bordes est née en 1971 à Ollioules, près de La Seyne-sur-Mer, où elle est revenue vivre après des études littéraires à Nice puis à la Sorbonne. À la suite d’une thèse sur les rapports entre peinture et littérature au XVII e siècle, elle devient enseignante au collège et au lycée puis maître de conférences à l’université de Toulon. Lucile Bordes écrit dès l’enfance parce que, dit-elle, « apprendre à lire, c’était apprendre à écrire, s’approprier le monde », mais elle n’envisage pas alors d’en faire un métier. À la suite d’une pause dans sa vie professionnelle, elle participe à des ateliers d’écriture animés par Mireille Pochard à La Seyne-sur-Mer et se lance à son tour dans l’écriture. Elle suit alors une formation à l’animation d’ateliers et intervient dans des foyers d’animation populaire, des établissements scolaires et des médiathèques. Elle est issue d’une grande famille de marionnettistes, un univers qui lui a inspiré Je suis la marquise de Carabas, paru en 2012 aux éditions Liana Levi (Prix des lecteurs de la Ville de Clichy, Prix Thyde Monnier de la SGDL). Ce premier roman accompagne la dynastie de marionnettistes forains qui animèrent le Grand Théâtre Pitou. Avec Décorama (toujours aux éditions Liana Levi, Prix du deuxième roman 2015), Lucile Bordes interroge notre attachement aux lieux et la manière dont ils peuvent nous piéger, à travers une fable drôle, cruelle et émouvante, mettant en scène Georges, un agent immobilier qui n’en peut plus de ce monde qui change, qui bouge et va trop vite. 86, année blanche, édité en 2016 et finaliste du Prix Orange du Livre, raconte les suites de l’explosion nucléaire de Tchernobyl, à travers le regard de trois personnages féminins entre la France, la Russie et l’Ukraine. Bibliographie Je suis la marquise de Carabas, Liana Levi, 2012. Décorama, Liana Levi, 2015. 86, année blanche, Liana Levi, 2016.

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© Ulf Andersen
Patrick Boucheron
Auteur, Historien

Patrick Boucheron est professeur au Collège de France où il occupe, depuis 2015, la chaire «Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle». Depuis sa thèse de doctorat d’histoire, Le Pouvoir de bâtir. Urbanisme et politique édilitaire à Milan aux XIVe et XVe siècles (École française de Rome, 1998), il a consacré de nombreux travaux à l’histoire urbaine de l’Italie médiévale, mais aussi aux politiques monumentales et à la sociologie historique de la création artistique à la Renaissance. Il a également participé à plusieurs entreprises éditoriales destinées à diffuser l’histoire du Moyen Âge auprès d’un plus large public, que ce soit par la rédaction de grandes synthèses (Histoire de l’Europe urbaine de l’Antiquité au XVIIIe siècle (Seuil, 2003), de manuels (Les Villes d’Italie, 1150-1340, Belin, 2004) ou d’ouvrages de grande diffusion (Le Moyen Âge en lumière, Fayard, 2002 et «Nouveau Monde», 2002, pour la version DVD). Il est producteur de l'émission Matières à penser sur France Culture, a été à l'origine d'une série de documentaires sur l'histoire diffusés sur Arte et dirige également la collection « L’Univers historique » aux éditions du Seuil. Chaque été, il donne en public des conférences au Banquet du Livre, à Lagrasse. Il collabore aussi, depuis 2000, au magazine L'Histoire, où il siège au comité de rédaction, et au journal Le Monde (Le Monde des livres). Il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs et a consacré plusieurs travaux à l’épistémologie et à l’écriture de l’histoire. C’est aussi dans cette perspective que se situent ses derniers ouvrages : L’Entretemps. Conversation sur l’histoire (Verdier, 2012), Conjurer la peur, Sienne 1338. Essai sur la force politique des images (Seuil, 2013)… Avec le regretté Mathieu Riboulet, il a écrit Prendre dates après les attentats de 2015 à Paris (Verdier). L'Histoire mondiale de la France (Seuil, 2017), ouvrage collectif qu'il a dirigé, a obtenu un succès considérable. Il vient de faire paraître La Trace et l'Aura. Vies posthumes d'Ambroise de Milan (IVe-XVIe siècle). Bibliographie sélective Léonard et Machiavel, Paris, Verdier, 2008, rééd. Verdier/poche 2013. Le Mot qui tue. Une histoire des violences intellectuelles de l'Antiquité à nos jours, (directeur d'ouvrage) en collaboration avec Vincent Azoulay, Champ Vallon, 2009. Conjurer la peur : Sienne, 1338 : essai sur la force politique des images, Le Seuil, 2013. Prendre dates, avec Mathieu Riboulet, Verdier, 2015. Histoire mondiale de la France, (directeur d'ouvrage) collectif, Le Seuil, 2017. Un été avec Machiavel, coédition Équateurs et France Inter (poche), 2017. La Trace et l'aura, coll. L'Univers historique, Seuil, 2019.

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© Nicolas Serve / Oh les beaux jours !
Arnaud Cathrine
Auteur

Arnaud Cathrine est écrivain. Il a publié à 23 ans son premier livre, Les Yeux secs, en 1998 aux Éditions Verticales. Depuis, il a fait paraître une trentaine de romans, d’une part en littérature générale (Sweet home, La Disparition de Richard Taylor, Les Garçons perdus, Pas exactement l’amour) ; d’autre part en littérature jeunesse. On citera aussi, dans la collection R des Éditions Robert Laffont, trois tomes d’une série pour jeunes adultes, À la place du cœur, ayant trait à l’expérience des attentats de 2015. En dehors de ce sillon principal, Arnaud Cathrine ouvre le champ d'exploration de l'écriture : avec Éric Caravaca il a adapté pour le cinéma son roman La Route de Midland (sous le titre Le Passager, avec Julie Depardieu) et coécrit le scénario de Carré 35. Il se produit également sur scène avec son complice le chanteur-compositeur Florent Marchet avec qui il a écrit et chanté Frère animal, une comédie musicale politique en deux volets qui a tourné dans toute la France. Enfin, il est conseiller littéraire dans plusieurs lieux et festivals (Les Correspondances de Manosque, La Maison de la Poésie à Paris, Tandem à Nevers…). Fin 2021 paraît un recueil de nouvelles, Début de siècles (Verticales), dans lesquelles des personnages, à l’aube de deux siècles, le XXe et le nôtre, tentent d’empoigner leur liberté avec ce que leur époque leur autorise ou non. Rien de la déliquescence d’une fin de siècle mais, bien au contraire, des lignes de vie, des désirs d’émancipation, un parfum de commencement du monde. D’un monde à soi. Sur scène, Arnaud Cathrine est accompagné par Constance Dollé pour donner voix à trois nouvelles extraites du recueil. Bibliographie sélective Les Yeux secs, Verticales, 1998. L'Invention du père, Verticales, 1999. Mon démon s'appelle Martin, École des loisirs, 2000. La Route de Midland, Verticales, 2001. Sweet home, Verticales, 2005. Je suis la honte de la famille, École des loisirs, 2006. La Disparition de Richard Taylor, Verticales, 2007. Le Journal intime de Benjamin Lorca, Verticales, 2010. Les Garçons perdus, avec Eric Caravaca (photos), Le Bec en l'air, coll. "Collatéral", 2014. Pas exactement l'amour, Verticales, 2015. A la place du cœur, saison 1, saison 2, saison 3, Robert Laffont, 2016, 2017, 2018. J'entends des regards que vous croyez muets, Verticales, 2019. Début de siècles, Verticales, 2021.

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© Nicolas Serve
Maryse Condé
Auteur

Maryse Condé est née en 1937 à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. En 1953, elle part étudier en métropole au lycée Fénelon, puis à la Sorbonne où elle étudie l'anglais. Elle s'installe par la suite en Afrique où elle enseigne le français en Guinée, au Ghana et au Sénégal. De retour en France en 1975, elle obtient à la Sorbonne Nouvelle un doctorat en littérature comparée. Elle publie l'année suivante son premier roman, Heremakhonon, réédité plus tard sous le titre En attendant le bonheur. Après la publication de son troisème roman, Ségou (1984), elle s'installe aux États-Unis où elle enseigne à l'Université Columbia. Paru en 1987, Moi, Tituba sorcière... Noire de Salem est couronné par le Grand Prix littéraire de la Femme. En 1999, le prix Marguerite-Yourcenar est décerné à l'écrivaine pour Le cœur à rire et à pleurer, écrit autobiographique qui fait le récit de son enfance. Après de nombreuses années d'enseignement à l'Université Columbia, dont elle préside le Centre des études françaises et francophones depuis sa fondation en 1997 jusqu'en 2002, elle partage son temps entre son île natale et New-York. Fin 2018, l’ensemble de son œuvre a été couronné par le Prix de littérature de la Nouvelle Académie (qui a remplacé cette année prix Nobel de littérature). Bibliographie sélective Moi, Tituba sorcière… Noire de Salem, Gallimard, 1986 (Grand Prix littéraire de la Femme). La vie scélérate, Ballantine Books, 1987. Le cœur à rire et à pleurer, Robert Laffont, 1999 (prix Marguerite-Yourcenar). En attendant la montée des eaux, JC Lattès, 2010 (Grand prix du roman métis). La vie sans fards, JC Lattès, 2012. Le fabuleux et Triste Destin d’Ivan et d’Ivana, JC Lattès, 2017.  

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© Gallmeister
Pete Fromm
Auteur

Pete Fromm est en 1958 à Milwaukee dans le Wisconsin. Peu intéressé par les études, c'est par hasard qu'il s'inscrit à l'université du Montana pour suivre un cursus de biologie animale. Il vient d'avoir vingt ans lorsque, fasciné par les récits des vies de trappeurs, il accepte un emploi consistant à passer l'hiver au cœur des montagnes de l'Idaho, à Indian Creek, pour surveiller la réimplantation d'œufs de saumons dans la rivière. Cette saison passée en solitaire au cœur de la nature sauvage bouleversera sa vie. À son retour à l'université, il s'inscrit au cours de creative writing de Bill Kittredge, et c'est dans ce cadre qu'il rédige sa première nouvelle et découvre sa vocation. Depuis, Pete Fromm a publié plusieurs romans et recueils de nouvelles qui ont remporté de nombreux prix et ont été vivement salués par la critique. Indian Creek, récit autobiographique, a été son premier livre traduit en français. Bibliographie sélective Indian Creek, traduit de l’anglais par Denis Lagae-Devoldère, Gallmeister, 2006. Avant la nuit, traduit de l’anglais par Denis Lagae-Devoldère, Gallmeister, 2010. Chinook, traduit de l’anglais par Marc Amfreville, Gallmeister, 2011. Comment tout a commencé, traduit de l’anglais par Laurent Bury, Gallmeister, 2013. Lucy in the sky, traduit de l’anglais par Laurent Bury Gallmeister, 2015. Le Nom des étoiles, traduit de l’anglais par Laurent Bury, Gallmeister, 2016. Mon désir le plus ardent, traduit de l’anglais par Juliane Nivelt, Gallmeister, 2018. La Vie en chantier, traduit de l’américain par Juliane Nivelt, Gallmeister, 2019.

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© Francesca Mantovani / éditions Gallimard
Claudine Galea
Auteur

Claudine Galea, qui a grandi à Marseille, est l’auteure de nombreuses pièces de théâtre, dont Au Bord qui a reçu le Grand Prix de littérature dramatique, Blanche Neige Foutue Forêt, de plusieurs romans, notamment Jusqu'aux os et Le Corps plein d’un rêve et d’une importante œuvre pour la jeunesse. La fresque romanesque de Claudine Galea, au plus près des sensations et des voix, allie la puissance d’une écriture lyrique et la distance d’une enquête sur les zones sombres de notre récit national. Elle collabore à remue.net et conçoit régulièrement des lectures publiques ainsi que des pièces radiophoniques. Elle a longtemps été journaliste au quotidien La Marseillaise. Bibliographie sélective Jusqu'aux os, Rouergue, 2003. Les Idiots, Espaces 34, 2004. Le Bel échange, Rouergue, 2005. Sans toi, Rouergue, 2005. Entre les vagues, Rouergue, coll. DoAdo, 2006. L'Amour d'une femme, Seuil, 2007. Rouge Métro, Rouergue, DoAdo noir, 2007. Au pays de Titus, l'enfant qui se tait, Rouergue, 2008. Au Bord, Espaces 34, 2010 (Grand Prix de littérature dramatique 2011). Le corps plein d'un rêve, Rouergue, 2011. Après grand c'est comment ?, Espace 34, 2013. Au Bois, Espace 34, 2014. Tu t’appelles qui ?, Thierry Magnier, 2016. Parce que tu vis, Théâtrales, 2017. Noircisse, Espace 34, 2018. Blanche Neige Foutue Forêt, Espace 34, 2018. Les choses comme elles sont, Verticales, 2019.

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© Ferrante Ferranti
Christian Garcin
Auteur

Né en 1959 à Marseille, Christian Garcin est l’auteur d’une œuvre ample et protéiforme, constituée d’une dizaine de romans, de recueils de nouvelles, de poèmes, d'essais sur la peinture et la littérature, et de nombreux récits de voyages. Salué par de nombreux prix, son travail ne cesse de se renouveler et d’ouvrir de nouvelles portes. Christian Garcin est également traducteur de l’espagnol et de l’anglais. Il s’est notamment lancé il y a quelques années, avec Thierry Gillyboeuf, dans la traduction de l’ensemble des textes d’Edgar Poe, dont certains n’avaient pas été traduits depuis Baudelaire. Bibliographie sélective Vidas, Gallimard, 1993. L'Encre et la Couleur,Gallimard, 1997. Le Vol du pigeon voyageur, Gallimard, 2000. Rien, Champ Vallon, 2000. Du bruit dans les arbres, Gallimard, 2002. Pierrier, L'Escampette, 2003. La Jubilation des hasards, Gallimard, 2005. La neige gelée ne permettait que de tout petits pas, Verdier, 2005. Le Scorpion de Benvenuto, L'Escampette, 2007. La Piste mongole, Verdier, 2009. Des femmes disparaissent, Verdier, 2011. Le Minimum visible, Le Bec en l’air, 2011. Borges, de loin, Gallimard, coll. « L'un et l'autre », 2012. Les Nuits de Vladivostok, Stock, 2013. Selon Vincent, Stock, 2014. Les Vies multiples de Jeremiah Reynolds, Stock, 2016. Entrer dans des maisons inconnues, Finitude, 2015. Les Oiseaux morts de l'Amérique, Actes Sud, 2018. Poèmes américains, Finitude, 2018. En tant que traducteur de l’anglais : David Kirby, Le Haha, Actes Sud, 2018. Edgar Allan Poe, Nouvelles intégrales tome 1, avec Thierry Gillyboeuf, Phébus, 2018. Edgar Allan Poe, Nouvelles intégrales tome 2, avec Thierry Gillyboeuf, Phébus, 2019.

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© DR/Le Lombard
Richard Guérineau
Dessinateur

Richard Guérineau est né en 1969 et réside en Gironde. Sa rencontre en 1991 avec le scénariste Corbeyran marque un tournant dans sa carrière. Le duo crée, en 1994, L’As de Pique chez Dargaud, puis, en 1997, Le Chant des Stryges, qui rencontre un vif succès et fait désormais partie des séries phares des Éditions Delcourt. Pour cette série, il adapte son style graphique : son trait nerveux et ses cadrages serrés servent brillamment ce récit mené tambour battant. En 2008, il s’associe avec Henri Meunier pour le western Après la nuit, sur lequel il participe également au scénario, puis en 2010 sur le deuxième tome de la série concept Le Casse – Le Troisième jour. En 2012, il réalise un opus de la série XIII Mystery (Dargaud) avec Fabien Nury. Puis arrive l’adaptation du roman de Jean Teulé, Charly 9, où il est à la fois scénariste, dessinateur et coloriste. Il nous propose aujourd’hui sa propre suite avec Henriquet, l’homme reine. Bibliographie sélective Le chant des Stryges Saison 1 Tome 1 - Ombres, avec Eric Corbeyran (scénario), Delcourt, 2004. Après la nuit, avec Henri Meunier (scénario), Delcourt, 2008. XIII Mystery Tome 5 - Steve Rowland, avec Fabien Nury (scénario), Dargaud, 2012. Charly 9, avec Jean Teulé (texte), Delcourt, 2013. Henriquet, l'homme reine, Delcourt, 2017. Les Zombies. La vie au-delà de la mort, avec Philippe Charlier (scénario), coll. « La petite Bédéthèque des Savoirs », Tome 19, Le Lombard, 2017. Le chant des Stryges, Tomes 1 à 18, avec Eric Corbeyran (scénario), Delcourt, 2004 à 2018.

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©
Kamel Khélif
Dessinateur

Kamel Khélif est né à Alger en 1959. En décembre 1964, sa famille s’installe à Marseille. Marseille est sa ville. Il y vit, il y travaille, et s’il l’a parfois quittée, elle l’accompagne où qu'il soit. Après des études dans un lycée professionnel où il apprend les métiers de mécanicien tourneur et de dessinateur industriel, il se consacre exclusivement à la peinture pendant près de deux ans. Un moment de vie qui va influencer tout son travail. Puis, tout en étant animateur socio-culturel dans les quartiers nord de Marseille, il publie des illustrations dans différents journaux et revues. C’est dans la confidentialité d’Oviri, petite revue marseillaise, qu’apparaissent, en 1991, ses premières publications. Depuis, il dessine et partage —comme il aime à le dire — sa vie entre ombre et lumière. Cela fait désormais trois décennies qu’il multiplie les expériences graphiques. Bourreau de travail, souvent perçu, non sans quelque raison, comme une sorte d’ermite, il est aussi, et cela ne tient pas du paradoxe, un homme de rencontres et de fidélités tenaces. Bibliographie Le temps des crocodiles, avec Mathieu Belezi (texte), Le Tripode, 2024. Et même si c’est la nuit, Otium, 2019. Ulysses, avec Leïla Bousnina, Otium, 2018. Promenade en bord de mer, Le port a jauni, 2013. Premier hiver, Grandir 2012. La Jeune femme et la mort, avec Nabile Farès, Rackham, 2010. L’Algérie, avec Djilali Djelali (textes), Grandir, 2008. Sur le chemin de la Madrague Ville, avec Nora Mekmouch (textes), Cris Écrits, 2007.

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© Christophe Péan
Julie Kretzschmar
Metteur en scène

Julie Kretzschmar s’est formée au Conservatoire d’Art Dramatique de Montpellier et fonde en 2001 la compagnie l’Orpheline est une épine dans le pied, compagnie associée aux Bancs Publics à Marseille. Elle a aussi suivi de longues études juridiques et n’a pas terminé une thèse de doctorat en philosophie du droit. Elle voyage beaucoup depuis une vingtaine d’années, notamment dans les pays du monde arabe et en Afrique. Elle travaille à partir de conversations avec des auteurs, plutôt des romanciers que des dramaturges. Elle initie ainsi une collaboration avec Mustapha Benfodil à partir d’une adaptation de son roman Archéologie du chaos (amoureux), qu’elle décline sous plusieurs formes de lectures présentées à Marseille et en Algérie (2010). En 2011, elle créé De mon hublot utérin je te salue humanité et te dis blablabla au théâtre des Salins – Scène Nationale de Martigues. Elle travaille aussi avec Kamel Daoud et Alain Kamal Martial en 2012. En 2013, elle s’appuie sur un texte du conteur Salim Hatubou pour créer Kara’ une épopée comorienne avec une équipe artistique de 35 personnes, fruit d’une commande de Marseille Provence 2013 – Capitale Européenne de la Culture. En 2017, elle signe la mise en scène et l'adaptation du roman Tram 83  (Métailié, 2014) de Fiston Mwanza Mujila, considéré comme l’une des nouvelles voix de la littérature congolaise. Avec une équipe internationale, ce spectacle est créé aux Francophonies en Limousin puis en tournée en France (La Criée – Théâtre national de Marseille, La Vignette – Montpellier, Théâtre Jean Vilar – Vitry-sur-Seine, Le Tarmac – Paris, Bois de l'Aune – Aix-en-Provence).

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© JL Paille
Marie-Hélène Lafon
Autrice

Marie-Hélène Lafon est professeur de lettres classiques à Paris. « Née dans une famille de paysans », selon ses propres mots, elle est originaire du Cantal, où elle a vécu jusqu'à ses 18 ans. Elle part ensuite étudier à Paris, à la Sorbonne, et est agrégée de grammaire en 1987. Son département d'origine, le Cantal, et sa rivière, la Santoire, sont le décor de la majorité de ses romans. Son premier roman, écrit à l'âge de 34 ans, Le Soir du chien est récompensé par le prix Renaudot des lycéens en 2001. Suivront onze publications (romans, nouvelles, essais), tous aux éditions Buchet-Chastel, parmi lesquels L'Annonce (2009), Les Pays (2012), Joseph (2014), Histoires (2015, prix Goncourt de la nouvelle), Nos vies (2017), Flaubert (2018) où elle se livre à un exercice d'admiration pour le grand écrivain classique. En 2019, elle publie Le Pays d’en haut, un livre d’entretiens avec Fabrice Lardreau (Arthaud, 2019). Plus récemment, elle reçoit le Prix Renaudot pour son livre Histoire du fils (Buchet-Chastel, 2020), et sort son dernier roman Les Sources en 2023, toujours aux éditions Buchet-Chastel. Bibliographie sélective Les Sources, Buchet-Chastel, 2023. Histoire du fils, Buchet-Chastel, Paris, 2020 (Prix Renaudot). Le Pays d’en haut, Arthaud, 2019. Flaubert, Buchet-Chastel, 2018. Nos vies, Buchet-Chastel, 2017. Histoires, Buchet-Chastel, 2015 (prix Goncourt de la nouvelle). Joseph, Buchet-Chastel, 2014. Les Pays, Buchet-Chastel, 2012 (Prix du Style). Album, Buchet-Chastel, 2012. L’Annonce, Buchet-Chastel, 2009. Les Derniers Indiens, Buchet-Chastel, 2008. Organes, Buchet-Chastel, 2006. Mo, Buchet-Chastel, 2005. Sur la photo, Buchet-Chastel, 2003. Le Soir du chien, Buchet-Chastel, 2001 (prix Renaudot des lycéens).

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Jean-Pierre Luminet
Astrophysicien

Né en 1951 en Provence, Jean-Pierre Luminet est directeur de recherches émérite au CNRS, astrophysicien au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille et à l'observatoire de Paris, spécialiste de réputation mondiale pour ses travaux sur les trous noirs et la cosmologie. Il a été le premier, en 1978, à calculer numériquement l’aspect visuel d’un trou noir, et en 2003 il a fait la une des revues scientifiques du monde entier pour sa théorie d’un univers fini et « chiffonné ». A ses activités de scientifique il ajoute en effet celles d'un auteur tour à tour poète, essayiste, romancier et scénariste, dans une œuvre protéiforme où science, histoire, musique et art sont liés. Il a publié de nombreux essais, romans et recueils de poèmes, traduits en une douzaine de langues. Passionné par les relations entre science et art, il a maintes fois collaboré avec divers artistes – musiciens, peintres, sculpteurs – pour la conception d'œuvres inspirées par les découvertes scientifiques. Il anime un blog et une chaîne YouTube de culture scientifique, littéraire et artistique. Bibliographie sélective Figures du Ciel,avec Marc Lachièze-Rey, Seuil, 1998. L'Univers chiffonné, Fayard, 2001. Le Bâton d'Euclide, JC Lattès, 2002. Les Poètes et l’Univers, Le Cherche Midi, 2002. Itinéraire céleste, Le Cherche Midi, 2004. Le Destin de l’Univers, Fayard, 2006, réed. 2010. Bonnes nouvelles des étoiles,avec Élisa Brune, Odile Jacob, 2009. Illuminations, Odile Jacob, 2010. Astéroïdes : la Terre en danger, Le Cherche Midi, 2012. Les Bâtisseurs du ciel, tome 1 à 5, JC Lattès, 2006 à 2015. La Nature des choses, Le Cherche-midi, 2012. Un trou énorme dans le ciel, Éditions Bruno Doucey, 2014. L’Univers en 100 questions, Tallandier, 2015. Dialogues sous le ciel étoilé, avec Hubert Reeves, Robert Laffont, 2016. Ulugh Beg, l'astronome de Samarcande, JC Lattès, 2015.

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Florent Marchet
Auteur, Musicien

Né en 1975, Florent Marchet apprend le piano à l’âge de 5 ans et fait ses études musicales au conservatoire de musique et de danse de Bourges. Ses débuts remontent à 1996, quand il alterne piano-bars, groupe de musique irlandaise, théâtre, concerts avec ses chansons dans de petites scènes. C’est aussi durant cette période qu’il intervient comme musicien dans les écoles, les hôpitaux psychiatriques, les prisons et qu’il apprend l’usage d’un grand nombre d’instruments, comme la guitare, la basse, la mandoline ou encore l’accordéon. Il collabore entre autres avec Frédéric Lo pour la composition de « Ce n’est pas rien » pour Sylvie Vartan. En 2002, il apparaît sur la compilation C.Q.F.D des Inrocks. Il signe la même année un contrat chez l'éditeur (Strictly Confidential). L’année suivante, il signe sur le label Barclay/Universal. En 2004, c'est la sortie de son 1er album Gargilesse d’après le nom d’un village du Berry. Pour cet album il est nommé au prix Constantin et reçoit le prix coup de cœur de l’académie Charles Cros ainsi que le prix du FAIR. Suivront alors les albums Rio Baril (2007), Courchevel (2010) et Noël's songs (2011). Depuis 2011, Il a travaillé sur le projet Coquillette la mauviette, un livre disque mis en scène à la Cité de la Musique. Il a également réalisé la Bo du film A moi seule. Avec « Bambi Galaxy », il téléporte toute une famille du Berry (son berceau natal) en 2045 à la recherche d’une identité et d’un héritage cosmique, partant d’un point domestique pour le dilater en allégorie universelle. Il a composé la musique du film « A moi seule » de Frédéric Videau , celui de Patrick Mille « Going to Brazil » ainsi que le magnifique film d’Eric Caravaca « Carré 35 » (sélection officielle à Cannes 2017) et nommé aux Césars 2018. Son premier roman, Le monde du vivant, est publié en 2020 chez Stock. Le récit d’un ingénieur qui force sa famille à changer de vie pour gérer une exploitation agricole mais un accident va venir chambouler le fragile équilibre familial. Discographie sélective « Gargilesse », Barclay, 2004. « Rio Baril », Barclay, 2007.  Frère animal, livre-disque co-écrit avec Arnaud Cathrine, Verticales / Gallimard, 2008. « Courchevel », Pias, 2010. « Noël's songs », Nodiva, 2011. « Bambi Galaxy », Pias, 2014. Bibliographie sélective Le monde du vivant, Stock, 2020.

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Pierre Morales
Photographe

Pierre Morales est photographe et réalisateur. Pour Oh les beaux jours !, il a réalisé à Marseille les photographies des frigos qui ont stimulé l’imagination des écrivains pour la soirée d’ouverture au Merlan. Il résume son travail par ces mots : « Manger est un projet documentaire en cours de réalisation. C'est par la voie du documentaire que j’ai commencé à raconter des moments de vie qui s'articulent autour de nos assiettes, les photos de frigos sont une partie du lexique qui tisse ce récit. L'une des premières questions que ma mère me pose toujours, lorsque je lui annonce que je vais la voir, est bien sûr : "Qu'est-ce que tu voudras manger ?" Dans ma famille d'origine méditerranéenne et pied-noire, la nourriture a toujours été importante : "Il faut manger, et bien manger !" J’entends dans cette phrase une injonction à veiller à ce besoin vital, mais également la transmission d'une identité, d’une histoire, d’un mode de vie. Cet héritage, allié à mon statut d'observateur professionnel, m’a rendu particulièrement sensible et attentif à ce qui se met en œuvre dans les moments où l'on passe à table. Observer et collectionner les indices que ces rituels révèlent me fascine. Explorer ses "manières de table", raconter comment on répond au besoin fondamental de manger, c'est parler de soi, de son quotidien, de ses origines, de son statut social, de sa vie publique mais aussi de sa vie la plus intime. C'est aussi évoquer le travail, la vie en société, la filiation, l'argent, l'habitat, le rêve et, bien sûr, l'amour… »

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© Jean-Luc Bertini - Flammarion
Véronique Ovaldé
Autrice

Autrice de neuf romans traduits dans plusieurs langues et de livres pour la jeunesse, Véronique Ovaldé est une des voix les plus originales de la littérature française. Elle aime raconter des histoires qu’elle déploie dans une langue généreuse et musicale. Elle occupe une place particulière dans l'histoire d'Oh les beaux jours ! puisqu'elle avait présenté, lors de l'ouverture de la première édition du festival en 2017, une lecture dessinée avec Joann Sfar autour de leur livre commun, À cause de la vie. En 2022, elle était venue chanter à La Criée, dans Comédie musicale ! Quand les auteurs chantent sous la douche. En 2023, elle revient au festival pour une rencontre avec ses lecteurs autour de son dernier roman Fille en colère sur un banc de pierre (Flammarion, 2023), et pour une lecture de ce texte en musique, accompagnée par la violoncelliste Maëva Le Berre. Bibliographie sélective Fille en colère sur un banc de pierre, Flammarion, 2023. Personne n’a peur des gens qui sourient, Flammarion, 2019. À cause de la vie, avec Joann Sfar, Flammarion, 2017. Soyez imprudents les enfants, Flammarion, 2016. Des vies d'oiseaux, Éditions de L'Olivier, 2011. Ce que je sais de Vera Candida, Éditions de L'Olivier, 2009 (Prix Renaudot des lycéens, Prix du roman France Télévision, Grand prix des lectrices Elle). Et mon cœur transparent, Éditions de L'Olivier, 2008 (Prix France Culture Télérama). Déloger l’animal, Actes Sud, 2005. Les Hommes en général me plaisent beaucoup, Actes Sud, 2003 ; rééd. J'ai lu, 2006.

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© DR
Renaud Perrin
Auteur, Dessinateur, Illustrateur

Né dans les Vosges en 1977, Renaud Perrin étudie l'illustration à la HEAR de Strasbourg. Il vit à Marseille depuis 2002 et travaille comme illustrateur et scénographe. Il a publié plus d'une vingtaine de livres tous genres confondus : albums illustrés, catalogues, microédition. Utilisant toutes sortes d'outils pour créer des images, il a souvent recours au jeu et à des contraintes oulipiennes pour construire ses textes. Ses derniers albums sont parus aux éditions du Rouergue. En parallèle, il développe des projets de microédition en sérigraphie avec la structure associative Mineolux. Il réalise également des scénographies, d'abord pour le spectacle vivant puis pour des installations en volume et expositions temporaires (salon du livre de Montreuil, centre de création pour l'enfance de Tinqueux, Mucem). Il collabore parfois avec des musiciens tels que John Deneuve, Patrick Lombe ou encore Dimitar Gougov, pour des films d'animation et des performances dessinées. Bibliographie sélective Des deux côtés du monde, avec Susana Robledo (textes), Rue du monde, 2013. Pool ! avec Pascale Petit (textes), Rouergue, 2014. La Femme à barbapapa, Rouergue, 2014. Animanège, avec Arno, Rouergue, 2014. Petits phénomènes jardiniers, avec Catherine Chardonnay (textes), La Maison est en carton, 2015. Le Chat botté, texte de Charles Perrault, Seuil jeunesse, 2018. Les Péripéties de Sidonie, Rouergue, 2018.  

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© Émilie Dubrul
Léonor de Récondo
Autrice

Violoniste de formation, Léonor de Récondo est une musicienne professionnelle dont le premier roman est paru en octobre 2010, La Grâce du cyprès blanc, aux éditions Le temps qu'il fait. Entre 2012 et 2019, elle publie 5 romans chez Sabine Wespieser éditeur : Rêves oubliés (2012), roman de l’exil familial au moment de la guerre d’Espagne, Pietra viva (2013), une plongée dans la vie et l’œuvre de Michel Ange qui rencontre une très bonne réception critique et commerciale. Amours (2015), a remporté le prix des Libraires et le prix RTL/Lire. Point cardinal (2017) a été finaliste du prix Fnac, élu prix du Roman des étudiants France Culture/Télérama. Manifesto, paru en janvier 2019, renoue avec la veine autobiographique de Rêves oubliés. En 2021, dans Revenir à toi (Grasset), la narratrice de Léonor de Récondo part à la recherche d'une mère disparue depuis 30 ans, réveillant souvenirs et secrets enfouis. Bibliographie La Grâce du cyprès blanc, Le Temps qu’il fait, 2010. Rêves oubliés, Sabine Wespieser éditeur, 2012. Pietra viva, Paris, Sabine Wespieser éditeur, 2013. Amours, Sabine Wespieser éditeur, 2015 (Prix des libraires, Grand prix RTL-Lire). Point cardinal, Sabine Wespieser éditeur, 2017 (Prix du roman des étudiants France Culture-Télérama). Manifesto, Sabine Wespieser, 2019. La Leçon de ténèbres, coll. « Ma nuit au musée », Stock, 2020. Revenir à toi, Grasset, 2021.

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© Arnold Jerocki
Lydie Salvayre
Auteur

Née en 1946 d’un père andalou et d’une mère catalane, réfugiés en France en 1939, Lydie Salvayre passe son enfance près de Toulouse. Après une licence de Lettres modernes à l’Université de Toulouse, elle fait ses études de médecine, puis son internat en psychiatrie. Elle devient pédopsychiatre et médecin directeur du CMPP de Bagnolet pendant quinze ans. Lydie Salvayre est l’auteure d’une vingtaine de livres traduits dans de nombreux pays et dont certains ont fait l’objet d’adaptations théâtrales. Elle a obtenu de nombreux prix littéraires dont le prix Goncourt 2014 pour Pas pleurer. Bibliographie sélective La Déclaration, Julliard, 1990 (prix Hermès du premier roman). La Vie commune, Julliard, 1991. La Puissance des mouches, Seuil, 1995. La Compagnie des spectres, Seuil, 1997 (prix Novembre). Quelques conseils aux élèves huissiers, Verticales, 1997. Les Belles âmes, Seuil, 2000. Et que les vers mangent le bœuf mort, Verticales, 2002. Passage à l'ennemie, Seuil, 2003. La Méthode Mila, Seuil, 2005. Portrait de l'écrivain en animal domestique, Seuil, 2007. Petit traité d'éducation lubrique, Cadex, 2008. BW, Seuil, 2009 (prix François-Billetdoux). Hymne, Seuil, 2011. Sept femmes. Emily Brontë, Marina Tsvetaeva, Virginia Woolf, Colette, Sylvia Plath, Ingeborg Bachmann, Djuna Barnes, Perrin, 2013. Pas pleurer, Seuil, 2014 (prix Goncourt). Tout homme est une nuit, Seuil, 2017. Marcher jusqu’au soir, Stock, 2019.  

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© Nicolas Serve
Joy Sorman
Écrivaine

Née en 1973, Joy Sorman se consacre d’abord à l’enseignement de la philosophie avant de se diriger vers l’écriture. En 2005, paraît son premier roman Boys, boys, boys, un manifeste pour un « féminisme viril », lauréat du prix de Flore. En 2013, elle reçoit le prix François Mauriac de l’Académie française pour Comme une bête (Gallimard). En 2014, La Peau de l’ours (Gallimard) est sélectionné dans la liste Goncourt. Joy Sorman a également collaboré à des médias audiovisuels (Paris première, la Matinale de Canal+, Médiapart…) Habituée de la scène, elle aime travailler avec des complices comme le musicien-compositeur Rubin Steiner qui l'accompagne dans la lecture de Fou comme un lapin  pour la soirée de clôture de la 3e édition d'Oh les beaux jours ! en 2019. En 2021, elle publie A la folie (Flammarion), résultat d'un an d'observation dans les couloirs d'hôpitaux psychiatriques. En janvier 2024 paraît Le Témoin (Flammarion), dans lequel elle poursuit, cette fois à travers la fiction, son exploration de nos « lieux communs », ceux qui racontent le monde et jettent une lumière crue et acérée sur la société dans laquelle nous vivons. Bibliographie sélective Le Témoin, Flammarion, 2024. Seyvos, avec Maylis de Kerangal, Inculte, 2022. À la folie, Flammarion, 2021. Sciences de la vie, Seuil, 2017. La Peau de l'ours, Gallimard, 2014. Présentée vivante, Mucem, 2013. Lit national, avec Frédéric Lecloux (photo), coll. «Collatéral», Le Bec en l'air, 2013. Comme une bête, Gallimard, 2012. Paris Gare du nord, Gallimard, coll. "L'Arbalète", 2011. Pas de pitié pour les baskets, avec Olivier Tallec (dessin), Hélium, 2010. Gros œuvre, Gallimard, 2009. Du bruit, Gallimard, 2007. Boys, boys, boys, Gallimard, 2005.

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© Mme Douze
Rubin Steiner
Compositeur, Musicien

"On ne sait jamais de quoi sera fait le nouvel album de Rubin Steiner" est la phrase répétée inlassablement depuis les débuts discographiques de Frédéric Landier, musicien autodidacte qui ne cesse de jouer depuis le début des années 2000 avec les codes de la musique pour danser, électronique ou non. Associé à la French Touch depuis ses débuts sans pourtant n'avoir jamais fait le moindre morceau house ou techno "conventionnel", Rubin Steiner s'est toujours défendu d'appartenir à une chapelle et a malgré tout réussi l'exploit de se renouveler à chaque album, sans jamais arrêter de tourner depuis plus de quinze ans, que ce soit en live avec son groupe ou en DJ. C'est probablement cette singularité toute particulière qui lui permettra par exemple, pour son album "Discipline In Anarchy" en 2014, de faire des concerts dans des festivals grand public comme le Printemps de Bourges et des DJ sets pour des festivals de musique expérimentale comme Sonic Protest, ou encore en club, tout en étant programmateur du festival duos éphémères au Musée du Louvre. Ainsi, lorsque Rubin Steiner a annoncé travailler sur un nouvel album 100% électronique de techno et house déviante au moment de la sortie de l'album de DRAME, son nouveau groupe de rock, cela n'a étonné personne. C'est d'ailleurs le succès fulgurant de DRAME, dans lequel il joue de la basse au sein d'un sextet synthés / batterie / percussions / saxophone qui lui a donné envie de se replonger à corps perdu dans la musique électronique de club, et de faire lui même les morceaux qu'il avait envie de jouer durant ses légendaires DJ set. De la techno donc, mais hors des clous bien entendu, dans une veine proche des univers de James Holden, Four Tet, Joakim, Ivan Smagghe, Prins Thomas, Todd Terje ou encore Harmonious Thelonious et Africaine 808 : encore une fois, il sera difficile de ranger cet album dans une case, dans un style. Ce qui est sûr en revanche, c'est que cette nouvelle facette du travail de Rubin Steiner, différente et malgré tout très cohérente dans l'évolution de ses albums, font de lui une des figures les plus enthousiasmantes de la musique d'aujourd'hui, qu'on aime suivre dans son jeu de piste musical inlassable et non moins excitant. Discographie sélective Rubin Steiner & The Dictaphone, Banananas, Platinum, 2023. Rubin Steiner, Fête, Not On Label, 2020. Rubin Steiner, Say Hello To The Dawn Of Paradox, Platinum, 2019. Rubin Steiner, Vive L'Electricité De La Pensée Humaine, Platinum, 2016.

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Ingrid Thobois
Auteur

Après des études de langues et de lettres, qui l’entraînent, de 2001 à 2002, dans les géographies de l’écrivain Nicolas Bouvier, Ingrid Thobois part enseigner le français en Afghanistan. S’en suivent des documentaires radio en Iran et en Haïti, des missions de développement en Indonésie, et d’observation électorale en République démocratique du Congo, Moldavie, Azerbaïdjan, Géorgie et au Kazakhstan. Au retour de cinq années à l’étranger, l’écriture de fiction s’impose à cette grande voyageuse. Elle publie Le roi d’Afghanistan ne nous a pas mariés chez Phébus, qui reçoit en 2007 le prix du Premier roman. Une vingtaine d’œuvres paraissent ensuite. À l’instar de ces deux derniers livres, Ingrid Thobois écrit régulièrement pour la jeunesse. Certains de ses ouvrages jeunesse, comme Nassim et Nassima, publié en 2009, et Tao et Léo, paru en 2011 aux éditions Rue du Monde, ont été primés plusieurs fois. Elle anime par ailleurs des ateliers d’écriture auprès d’enfants, d’adultes ou d’adolescents. Multipliant les expériences, à l’occasion du festival Concordan(s)e en 2017, elle créé la pièce L’Architecture du hasard, avec le chorégraphe Gilles Verièpe, à la Maison de la Poésie à Paris. Le duo signe la pièce Les Éternels l’année suivante. Bibliographie sélective Miss Sarajevo, Buchet-Chastel, 2018. Amir et Marlène : Coup de foudre en 6e, Sarbacane, 2018. Juste de l'autre côté de la mer, Bayard Jeunesse, 2018.

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Alice Zeniter
Autrice

Alice Zeniter est née en 1986. Elle publie son premier roman en 2003, Deux moins un égal zéro, aux Éditions du Petit Véhicule à l'âge de 16 ans. Alice Zeniter étudie ensuite à l'École normale supérieure puis publie son second romain Jusque dans nos bras (2011). Elle enseigne le français en Hongrie, où elle vit plusieurs années. Elle y est également assistante-stagiaire à la mise en scène dans la compagnie théâtrale Krétakör. Par la suite, elle publiera six romans, parmi lesquels Sombre dimanche (Albin Michel, 2013), Juste avant l'oubli (Flammarion, 2015 - J'ai lu, 2016), L’Art de perdre (Flammarion, 2017 - J'ai lu, 2019) et Comme un empire dans un empire (Flammarion, 2020 - J'ai lu, 2021). Dramaturge et metteuse en scène, elle et a reçu de nombreux prix littéraires dont le prix du Livre Inter, le prix des Lecteurs de l’Express et le prix de la Closerie des Lilas en 2013, le Prix Renaudot des Lycéens 2015 et le Prix Goncourt des lycéens en 2017. Alice Zeniter écrit aussi pour le théâtre avec Spécimens humains avec monstres (2011), Un ours, of course !, spectacle musical jeunesse (Actes Sud, 2015) et Hansel et Gretel, le début de la faim (2018). Bibliographie Toute une moitié du monde, Flammarion, 2022. Home sweet home, avec Antoine Philias, École des loisirs, 2019. Un ours of course !, avec Lawrence Williams, Actes Sud Junior, 2018. Hansel et Gretel. Le début de la faim, Actes Sud Papiers, 2018. L’Art de perdre, Flammarion, 2017 (prix Goncourt des lycéens). Juste avant l’oubli, Flammarion, 2015 (prix Renaudot des lycéens). De qui aurais-je crainte ?, avec Raphaël Neal (photographies), Le Bec en l’air, 2015. Sombre dimanche, Albin Michel, 2013 (prix du Livre Inter). Jusque dans nos bras, Albin Michel, 2010.

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