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Laurent Teyssier

Raphaël France-Kullmann

Raphaël France-Kullmann est comédien, auteur et metteur en scène.

Il a joué dans une cinquantaine de spectacles, alternant textes classiques et textes contemporains.
Il a reçu le petit prix du meilleur comédien en 2008 lors du festival de court-métrage One Short One Movie à La Ciotat.
En parallèle, il a écrit une dizaine de pièces de théâtre pour de nombreuses compagnies.

Il a également mis en scène le spectacle Marx & La Poupée de Maryam Madjidi – Goncourt Premier Roman 2017 – sous la forme d’un texte dit en musique et interprété en langue des signes, répondant ainsi au désir de l’autrice de défendre son roman sur scène à Avignon Off 2019.

Côté musique, il a réalisé et produit plus d’une dizaine d’albums et a effectué de nombreux concerts, dont les premières parties de FFF, Assassin, Oxmo Puccino, Arsenik, Soprano, Youssoupha ou encore La Caution.

Pluridisciplinaire, il a réalisé un album de reprises de poèmes datés entre le XIe et le XXe siècle, disponible en ligne sur laraphinerie.com.

En compagnie de divers musiciens, il tourne la formule du Karaoké Littéraire et intervient au sein d’évènements littéraires tels que La Fête du Livre de Bron, Les Correspondances de Manosque, le Salon du Livre de Paris ou le Printemps du Livre de Grenoble.

Cette année, il anime les ateliers “Ma classe au plateau” et entraîne les élèves à lire les nouvelles des collégiens pour la remise des prix sur le plateau de la Criée.

Yohanne Lamoulère -Tendance Floue

Mohamed El Khatib

Auteur, metteur en scène et réalisateur, Mohamed El Khatib développe des projets de fictions documentaires singuliers dans le champ de la performance, de la littérature ou du cinéma. À travers des épopées intimes, il invite tour à tour un agriculteur, une femme de ménage, des marins, à co-signer avec lui une écriture du temps présent. Après Moi, Corinne Dadat qui proposait à une femme de ménage et à une danseuse classique de faire un point sur leurs compétences, il a poursuivi son exploration de la classe ouvrière avec la pièce monumentale STADIUM, qui convoque sur scène 58 supporters du Racing Club de Lens. Dans Boule à neige, il dissèque la vie des collectionneurs aux côtés de l’historien Patrick Boucheron, et avec le cinéaste Alain Cavalier, il tisse de part et d’autre de la Méditerranée une histoire de l’art intime.
Mohamed El Khatib a obtenu le Grand Prix de littérature dramatique avec sa pièce Finir en beauté, où il évoque la fin de vie sa mère. Son texte C’est la vie, primé par l’Académie française, vient clore ce cycle sur la question du deuil, qui démontre qu’une comédie n’est qu’une tragédie avec un peu de recul.
Enfin, après avoir monté une Dispute singulière, c’est au cinéma qu’il aborde la question de l’héritage dans son dernier film Renault 12, un road-movie entre Orléans et Tanger.
Il est artiste associé au Théâtre de la Ville à Paris, au Théâtre National Wallonie-Bruxelles et au Théâtre national de Bretagne à Rennes.

Mohamed El Khatib est l’artiste invité au Mucem pour la saison 2023.

Gilles Vidal

Benjamin Guillard

Benjamin Guillard est comédien et metteur en scène. Formé au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, il joue au théâtre sous la direction, entre autres, de Muriel Mayette, Gérard Desarthe, Didier Long, Philippe Adrien, Jean Bellorini ou encore Yan Dacosta.

Metteur en scène, il travaille souvent à des adaptations d’œuvre littéraire, comme lorsqu’il met en scène Moi et François Mitterrand d’Hervé Le Tellier, ou lorsqu’il collabore avec Emmanuel Noblet pour Réparer les vivants, de Maylis de Kerangal (2015). Il a également travaillé avec François Morel pour plusieurs mises en scène et adaptations (La fin du monde est pour dimanche, de et avec François Morel, La Nuit Satie, avec François Morel et Juliette, Les Compliments de François Morel).

Il est également familier des mises en scènes de spectacles musicaux comme ceux de Damien et Renan Luce (Bobines) et d’Arnaud Cathrine et Florent Marchet (Frère animal).

Après avoir fait chanter des auteurs sous la douche pour le festival en 2022, c’est à un grand repas de famille qu’il convie, cette année, cinq écrivains et une musicienne au théâtre de La Criée…


 

Didier Brice

Victoire Berger-Perrin

Victoire Berger-Perrin démarre sa carrière à Buenos Aires comme assistante mise en scène au Teatro Timbre 4 de Claudio Tolcachir. De retour en France, elle travaille au Théâtre du Soleil sur le tournage de l’adaptation cinématographique des Naufragés du fol espoir d’Ariane Mnouchkine. Elle rejoint ensuite Edouard Baer en tant qu’assistante mise en scène sur À la française au Théâtre Marigny. Elle collabore avec Jean-Paul Wenzel, Serge Nicolaï, Stéphane Valensi, Jean-Michel Lahmi…
Elle assiste à la mise en scène Agnès Boury sur Le Diner de Cons, Daniel Colas sur Un certain Charles Spencer Chaplin et La Louve, Eric Bouvron sur Marco Polo et l’hirondelle du Khan, Stéphane Cottin sur Le lauréat, Xavier Lemaire sur Là bas, de l’autre côté de l’eau.
Au Festival des Mises en Capsules au Théâtre Lepic, elle met en scène une pièce argentine qu’elle a également traduite : Les listes de Julio Wallovits, interprétée notamment par Grégori Baquet, avec qui elle crée la Compagnie Vive. En 2017, elle adapte et met en scène le roman à succès d’Olivier Bourdeaut, En attendant Bojangles, qui s’est joué plus de 300 fois.
Pour la 5e édition du festival, elle met en scène la lecture musicale Trésor national avec Sedef Ecer et la musicienne Gülay Hacer Toruk.

Atelier 25

Thomas Scimeca

Thomas Scimeca est comédien et metteur en scène. Il a grandi à Marseille avant d’étudier au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Il est plusieurs fois nommé aux Césars dans la catégorie “révélations”, notamment en 2016 pour Apnée, réalisé par Jean-Christophe Meurisse, avec la compagnie des Chiens de Navarre dont il est membre.

Atelier 25

Sébastien Barrier

Sébastien Barrier commence sa carrière en se formant aux arts de rue et au cirque avant de rejoindre les compagnies le Phun et GdRA. En 2005, il crée le personnage de Ronan Tablantec, son alter-ego marin-prêcheur douarneniste, qu’il promène pendant dix ans sur les routes. Il crée plusieurs spectacles, parmi lesquels Savoir enfin ce que nous buvons, à la suite duquel il écrira un livre, Chunky Charcoal et GUS. Sébastien Barrier est artiste associé du Grand T de Nantes depuis 2015.

 


Bibliographie sélective :

  • Savoir enfin ce que nous buvons, Actes Sud, 2016.
Atelier 25

Grégoire Ingold

Grégoire Ingold est comédien et metteur en scène. Après des études à l’École du Théâtre National de Chaillot sous la direction d’Antoine Vitez, il joue à plusieurs reprises au théâtre de Chaillot et à l’Odéon. En 1982, il fonde le Théâtre du Quai de la Gare à Paris qui permet à de nombreux jeunes metteurs en scène de monter leurs premiers spectacles. En 1988, Grégoire Ingold réalise plusieurs voyages d’étude en Afrique francophone, lors desquels il explore les différentes formes de théâtre populaire. A la suite de ces voyages, il reçoit le Prix Villa Médicis hors les murs en 1989 et crée le Festival Théâtre en Cités à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. En France, il étudie les écoles de jeu qui façonnent le théâtre du 20e siècle et fonde l’Unité d’étude des écoles de mise en scène.

En 1997, il crée la compagnie Balagan Système avec laquelle il entame une mission de décentralisation, en association avec le Théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis et La Comédie de Reims. Désormais installé en région Rhône Alpes, Grégoire Ingold met en scène des pièces où la dispute des idées et les différentes formes du théâtre forain sont au cœur des projets. Les derniers textes qu’il a mis en scène sont L’extravagant Monsieur Jourdain de Mikhaïl Boulgakov, Ahmed philosophe et La république de Platon d’Alain Badiou, et Entretiens d’embauche de Jacques Jouet.

Christophe Péan

Julie Kretzschmar

Julie Kretzschmar s’est formée au Conservatoire d’Art Dramatique de Montpellier et fonde en 2001 la compagnie l’Orpheline est une épine dans le pied, compagnie associée aux Bancs Publics à Marseille. Elle a aussi suivi de longues études juridiques et n’a pas terminé une thèse de doctorat en philosophie du droit. Elle voyage beaucoup depuis une vingtaine d’années, notamment dans les pays du monde arabe et en Afrique.

Elle travaille à partir de conversations avec des auteurs, plutôt des romanciers que des dramaturges. Elle initie ainsi une collaboration avec Mustapha Benfodil à partir d’une adaptation de son roman Archéologie du chaos (amoureux), qu’elle décline sous plusieurs formes de lectures présentées à Marseille et en Algérie (2010). En 2011, elle créé De mon hublot utérin je te salue humanité et te dis blablabla au théâtre des Salins – Scène Nationale de Martigues. Elle travaille aussi avec Kamel Daoud et Alain Kamal Martial en 2012.

En 2013, elle s’appuie sur un texte du conteur Salim Hatubou pour créer Kara’ une épopée comorienne avec une équipe artistique de 35 personnes, fruit d’une commande de Marseille Provence 2013 – Capitale Européenne de la Culture.

En 2017, elle signe la mise en scène et l’adaptation du roman Tram 83  (Métailié, 2014) de Fiston Mwanza Mujila, considéré comme l’une des nouvelles voix de la littérature congolaise. Avec une équipe internationale, ce spectacle est créé aux Francophonies en Limousin puis en tournée en France (La Criée – Théâtre national de Marseille, La Vignette – Montpellier, Théâtre Jean Vilar – Vitry-sur-Seine, Le Tarmac – Paris, Bois de l’Aune – Aix-en-Provence).

DR

Alexandra Tobelaim

Alexandra Tobelaim a le goût des mots. Ceux qui concourent à la poétique du monde. Textes classiques ou contemporains, écritures dramatiques ou œuvres littéraires : peu importe tant que l’histoire lui « parle », tant qu’elle fait écho à ses préoccupations d’artiste, de femme et de citoyenne.

Comédienne formée à l’École Régionale d’Acteurs de Cannes, Alexandra Tobelaim s’oriente très vite vers la mise en scène et fonde la compagnie Tandaim en 1998. C’est en étroite relation avec le scénographe Olivier Thomas qu’elle imagine ses premiers spectacles, où l’espace est aussi important que les mots qui s’y déploient. Au fil des années se constitue autour d’eux une « famille » de théâtre, un noyau de fidèles acteurs et collaborateurs. Car Alexandra Tobelaim cultive l’esprit de troupe, celui qui permet à chacun d’apporter sa contribution au projet, de le questionner pour mieux lui permettre de s’affirmer. La ligne est claire : faire parler l’assise théâtrale qu’est le texte en jouant de l’ensemble des langages scéniques.

En amoureuse des mots, Alexandra Tobelaim aime à faire récit. C’est au plus près du « souffle » de l’auteur qu’elle façonne détail après détail, son théâtre d’histoires. Dans une proximité qui nait notamment des commandes qu’elle passe régulièrement à des auteurs vivants. S’immerger dans la langue pour mieux la traduire, voilà comment pourrait se définir sa démarche. Elle rapproche d’ailleurs volontiers le travail de mise en scène et celui de traduction. Transposer en images et en émotions, mettre à vif les acteurs pour qu’ils trouvent l’endroit juste de leur jeu. Traduire sans trahir, dans une langue de plateau contemporaine, capable de toucher les individus du 21e siècle que nous sommes. Car si Alexandra Tobelaim a le goût des mots, elle a aussi le goût des autres. Persuadée que le théâtre nous concerne tous et qu’il peut s’adresser à chacun, elle conçoit ses pièces avec une conscience aigüe du spectateur et multiplie les possibilités de rencontre en créant également pour l’espace public. Une scène ouverte au partage. À l’image de son théâtre.

Depuis 2020, elle est directrice du Centre Dramatique National transfrontalier de Thionville-Grand Est.

Jowan Le Besco

Isild Le Besco

Authentique et insoumise, Isild Le Besco a su se démarquer en tant qu’actrice dans de nombreux films : les films de Benoit Jacquot Sade au côté de Daniel Auteuil, A tout de suite, et L’Intouchable, de Cédric Kahn ; Roberto Succo, d’Emmanuelle Bercot ; La Puce et Back Stage, de Philippe Legay ; Le coût de la vie, de sa sœur Maiwenn Le Besco ; Mon roi, ou encore de Dagur Kari The Good Heart au côté de Paul Dano et Brian Cox.
Elle est également scénariste, réalisatrice et productrice de ses quatre longs métrages. Reconnue par ses pères comme une artiste complète de sa génération, elle se révèle encore une fois là où on ne l’attend pas en créant un spectacle inspiré du livre S’aimer quand même, signé de sa plume. Elle nous y livre ses pensées intimes dans une fresque onirique, avec force, douceur et puissance – tout à son image. La surprenante Isild Le Besco nous parle des femmes, de l’amour et de l’enfance. Dans une langue vive et canaille, naïve et crue, elle exprime la difficulté de communiquer quand les mots manquent et le bonheur qu’il y a à découvrir de nouveaux modes d’expression quand le langage ne sert plus seulement à se comprendre. À s’aimer quand même ?


Bibliographie

  • S’aimer quand même, Grasset, 2018.