Invités de l'édition 2018

A B C D E F G H J K L M O P Q R S T V W Y Z TOUS MODÉRATEURS
© Alfred
Alfred
Auteur BD, Dessinateur de BD

Alfred naît en 1976 dans une famille d'artistes. Des années de fanzinat et de micro-édition lui forgent le caractère, avant qu'il publie aux Éditions Delcourt en 1997. En l'an 2000, il rencontre David Chauvel qui lui propose la série jeunesse « Octave ». Il enchaîne ensuite divers albums jeunesse et BD aux univers très variés. En 2008, il part s'installer durant trois ans à Venise où il développe un travail d'illustration et d'affiches de théâtre. Parallèlement, il creuse de plus en plus le dessin live sur scène et s'embarque dans plusieurs aventures théâtrales/dessinées. En 2010, invité par Lewis Trondheim, il fonde le virtuel Atelier Mastodonte qui paraît chaque semaine dans Spirou. En 2014, il reçoit le Fauve d'Or pour Come Prima au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. Il suit également durant trois ans le chanteur Etienne Daho pour la réalisation du making off dessiné de son dernier disque (« L'homme qui chante », 2015). En 2019, il est l'invité de la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image à Angoulême, qui lui donne une carte blanche. Il publie Senso chez Delcourt la même année. Maltempo, dernier opus de sa trilogie italienne, paraît en novembre 2023. Bibliographie sélective Maltempo, Delcourt, 2023. Ma cabane, avec Guillaume Guéraud (textes), La Martinière jeunesse, 2022. Castelmaure, avec Lewis Trondheim (scénario), Delcourt, 2020. Senso, Delcourt, 2019. La Belle saison, Delcourt, 2019. Capitaine Fripouille, avec Olivier Ka (textes), Delcourt, 2017. Boulevard des SMS, avec Brigitte Fontaine (textes), Casterman, 2016. Come prima, Delcourt, 2013, Fauve d'Or 2014 (prix du meilleur album) à Angoulême. Je mourrai pas gibier, d'après le roman de Guillaume Guéraud, Delcourt, 2009. Pourquoi j'ai tué Pierre, avec Olivier Ka (scénario), Delcourt, 2006. Octave, avec David Chauvel (scénario), Delcourt, coll. « Jeunesse », 2003 à 2006. La Digue, avec Éric Corbeyran (scénario), Delcourt, 1998.

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© Francesca Mantovani
François Beaune
Auteur

François Beaune est né en 1978 à Clermont-Ferrand et réside désor- mais à Marseille. Fin 2011, il est parti en quête d’«histoires vraies de Méditerranée» et a créé une bibliothèque de ces récits de vie (textes, sons, vidéos). La Lune dans le puits, publié en 2013 aux éditions Verticales, en est le résultat. Il a collaboré avec Arte Radio, plusieurs metteurs en scène de théâtre et écrit un album pour la jeunesse. Son projet littéraire, qu'il a baptisé L'Entresort, consiste au fil de ses livres à créer une galerie de portraits de personnages attachants, capables d'incarner le monde actuel. Ainsi en est-il de Calamity Gwenn, qui nous plonge à travers son journal intime dans la vie drôle et désespérée de Gwenn, 30 ans... Durant l'automne 2020, François Beaune a accompagné la classe de 6e1 du collège Gyptis, à Marseille, dans l'écriture collective d'une nouvelle en lice pour la saison 3 du concours Des nouvelles des collégiens, organisé par le festival Oh les beaux jours !. En savoir + sur le concours Bibliographie sélective Calamity Gwenn, Albin Michel, 2020. Omar et Greg, Le Nouvel Attila, 2018 (Prix du Livre du Réel). L'Esprit de famille. 77 positions libanaises, Elyzad, 2018. Une vie de Gérard en Occident, Verticales, 2017. La Lune dans le puits. Des histoires vraies de Méditerranée, Verticales, 2013 ; Folio, 2017. Un ange noir, Verticales, 2011. Un homme louche, Verticales, 2009.

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© Ulf Andersen
Patrick Boucheron
Auteur, Historien

Patrick Boucheron est professeur au Collège de France où il occupe, depuis 2015, la chaire «Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle». Depuis sa thèse de doctorat d’histoire, Le Pouvoir de bâtir. Urbanisme et politique édilitaire à Milan aux XIVe et XVe siècles (École française de Rome, 1998), il a consacré de nombreux travaux à l’histoire urbaine de l’Italie médiévale, mais aussi aux politiques monumentales et à la sociologie historique de la création artistique à la Renaissance. Il a également participé à plusieurs entreprises éditoriales destinées à diffuser l’histoire du Moyen Âge auprès d’un plus large public, que ce soit par la rédaction de grandes synthèses (Histoire de l’Europe urbaine de l’Antiquité au XVIIIe siècle (Seuil, 2003), de manuels (Les Villes d’Italie, 1150-1340, Belin, 2004) ou d’ouvrages de grande diffusion (Le Moyen Âge en lumière, Fayard, 2002 et «Nouveau Monde», 2002, pour la version DVD). Il est producteur de l'émission Matières à penser sur France Culture, a été à l'origine d'une série de documentaires sur l'histoire diffusés sur Arte et dirige également la collection « L’Univers historique » aux éditions du Seuil. Chaque été, il donne en public des conférences au Banquet du Livre, à Lagrasse. Il collabore aussi, depuis 2000, au magazine L'Histoire, où il siège au comité de rédaction, et au journal Le Monde (Le Monde des livres). Il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs et a consacré plusieurs travaux à l’épistémologie et à l’écriture de l’histoire. C’est aussi dans cette perspective que se situent ses derniers ouvrages : L’Entretemps. Conversation sur l’histoire (Verdier, 2012), Conjurer la peur, Sienne 1338. Essai sur la force politique des images (Seuil, 2013)… Avec le regretté Mathieu Riboulet, il a écrit Prendre dates après les attentats de 2015 à Paris (Verdier). L'Histoire mondiale de la France (Seuil, 2017), ouvrage collectif qu'il a dirigé, a obtenu un succès considérable. Il vient de faire paraître La Trace et l'Aura. Vies posthumes d'Ambroise de Milan (IVe-XVIe siècle). Bibliographie sélective Léonard et Machiavel, Paris, Verdier, 2008, rééd. Verdier/poche 2013. Le Mot qui tue. Une histoire des violences intellectuelles de l'Antiquité à nos jours, (directeur d'ouvrage) en collaboration avec Vincent Azoulay, Champ Vallon, 2009. Conjurer la peur : Sienne, 1338 : essai sur la force politique des images, Le Seuil, 2013. Prendre dates, avec Mathieu Riboulet, Verdier, 2015. Histoire mondiale de la France, (directeur d'ouvrage) collectif, Le Seuil, 2017. Un été avec Machiavel, coédition Équateurs et France Inter (poche), 2017. La Trace et l'aura, coll. L'Univers historique, Seuil, 2019.

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© E.Lasalle
Philippe Bretelle
Illustrateur

En 2001, Philippe Bretelle installe son studio graphique à Ivry-sur-Seine. Depuis lors, diverses collaborations avec des institutions et des maisons d'édition se mettent en place. Parmi elles, les Éditions Verticales pour lesquelles il conçoit et réalise les couvertures des ouvrages et le design de leur communication. Il travaille aussi pendant neuf saisons à la conception et à la réalisation des supports graphiques du Nouveau Théâtre de Besançon et de Franche-Comté. Depuis 2010, il assure la direction artistique des Éditions Gang (livres de photographies) aux côtés d'Éric Guglielmi. Peu après, l'atelier se voit confier la communication visuelle du Théâtre de Sartrouville ainsi que le graphisme de la biennale de création théâtrale Odyssées en Yvelines. Retour à la case édition pour Philippe Bretelle en 2014, avec la prise en charge des catalogues des éditions Hélium pour lesquelles il signe le design de nombreux livres. En marge de ce travail d’atelier, en 2010, il est accueilli avec l’écrivaine Olivia Rosenthal en résidence à la Médiathèque Elsa-Triolet de Bobigny. À partir d’entretiens réalisés avec les habitants, ils composent un ensemble des formes graphiques qu'ils insèrent eux-même dans le centre ville sous forme d’affiches collées. Dans la continuité de cette collaboration, ils livrent en 2012 Signes de vie, un travail littéraire et plastique qui prend la forme de deux murs typographiques dans le quartier de Pontanézen, commande artistique pour le tramway de Brest métropole.

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© Nicolas Serve / Oh les beaux jours !
Arnaud Cathrine
Auteur

Arnaud Cathrine est écrivain. Il a publié à 23 ans son premier livre, Les Yeux secs, en 1998 aux Éditions Verticales. Depuis, il a fait paraître une trentaine de romans, d’une part en littérature générale (Sweet home, La Disparition de Richard Taylor, Les Garçons perdus, Pas exactement l’amour) ; d’autre part en littérature jeunesse. On citera aussi, dans la collection R des Éditions Robert Laffont, trois tomes d’une série pour jeunes adultes, À la place du cœur, ayant trait à l’expérience des attentats de 2015. En dehors de ce sillon principal, Arnaud Cathrine ouvre le champ d'exploration de l'écriture : avec Éric Caravaca il a adapté pour le cinéma son roman La Route de Midland (sous le titre Le Passager, avec Julie Depardieu) et coécrit le scénario de Carré 35. Il se produit également sur scène avec son complice le chanteur-compositeur Florent Marchet avec qui il a écrit et chanté Frère animal, une comédie musicale politique en deux volets qui a tourné dans toute la France. Enfin, il est conseiller littéraire dans plusieurs lieux et festivals (Les Correspondances de Manosque, La Maison de la Poésie à Paris, Tandem à Nevers…). Fin 2021 paraît un recueil de nouvelles, Début de siècles (Verticales), dans lesquelles des personnages, à l’aube de deux siècles, le XXe et le nôtre, tentent d’empoigner leur liberté avec ce que leur époque leur autorise ou non. Rien de la déliquescence d’une fin de siècle mais, bien au contraire, des lignes de vie, des désirs d’émancipation, un parfum de commencement du monde. D’un monde à soi. Sur scène, Arnaud Cathrine est accompagné par Constance Dollé pour donner voix à trois nouvelles extraites du recueil. Bibliographie sélective Les Yeux secs, Verticales, 1998. L'Invention du père, Verticales, 1999. Mon démon s'appelle Martin, École des loisirs, 2000. La Route de Midland, Verticales, 2001. Sweet home, Verticales, 2005. Je suis la honte de la famille, École des loisirs, 2006. La Disparition de Richard Taylor, Verticales, 2007. Le Journal intime de Benjamin Lorca, Verticales, 2010. Les Garçons perdus, avec Eric Caravaca (photos), Le Bec en l'air, coll. "Collatéral", 2014. Pas exactement l'amour, Verticales, 2015. A la place du cœur, saison 1, saison 2, saison 3, Robert Laffont, 2016, 2017, 2018. J'entends des regards que vous croyez muets, Verticales, 2019. Début de siècles, Verticales, 2021.

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© Elise Girard
Lolita Chammah
Comédienne

Lolita Chammah est actrice depuis l’enfance. Elle a tourné avec Claude Chabrol, Werner Schroeter lorsqu’elle était enfant. Son premier grand rôle au cinéma lui a été confié pour La Vie moderne de Laurence Ferreira Barbosa. A partir de ce moment-là, sa vie d’actrice commence et elle tourne avec Coline Serreau, Claire Denis, Claire Simon, Benoit Jacquot, puis Mikael Hers, Zina Modiano, Marc Fitoussi, René Féret... Elle tourne des longs métrages, et beaucoup de courts métrages aussi de Louis Garrel, Marilyne Canto, Mia Hansen Love. Puis, on lui écrit des rôles sur mesure, comme Gaby Baby Doll de Sophie Letourneur ou Drôles d’oiseaux d’Elise Girard. Elle tourne aussi avec Laura Schroeder Barrage, avec Laetitia Masson Aurore en compagnie d’Elodie Bouchez. Elle vient de tourner avec Julian Schnabel, Lorenz Merz, Christophe le Masne. Elle fait également du théâtre. Elle a joué de grands rôles comme Salomé d’Oscar Wilde, Les Bonnes de Genet ou encore un monologue à partir des fragments de Maryline Monroe. Elle vient de jouer Rabbit Hole avec Julie Gayet aux Théâtre des Célestins à Lyon. Sa carrière est ponctuée de rencontres fortes, notamment avec des réalisatrices. Elle aime la diversité des univers mais c’est l’exigence artistique qui dicte ses choix et ses désirs. Elle a elle même réalisé un court métrage en 2006 intitulé A cause d’elles et écrit actuellement un long métrage.

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© DR
Philippe Claudel
Auteur

Né en 1962, Philippe Claudel est à la fois écrivain, enseignant, scénariste et auteur de théâtre. Agrégé de Lettres modernes, il enseigne à l’Institut européen du cinéma et de l’audiovisuel de l’université de Nancy. Depuis son premier roman, Meuse l’oubli, paru en 1999, l’écrivain lorrain enchaîne les succès littéraires. Il poursuit avec Le Bruit des trousseaux, tiré de son expérience de professeur de français dans les prisons. Avec Les Âmes grises, œuvre unanimement reconnue par la critique, Philippe Claudel est lauréat du prix Renaudot en 2003. En 2007 est publié Le Rapport de Brödeck (prix Goncourt des lycéens). En 2008, il réalise son premier film, Il y a longtemps que je t’aime, avec Kristin Scott Thomas et Elsa Zylberstein, puis Tous les soleils en 2011, avec Stefano Accorsi. En  2012, il intègre l’Académie Goncourt. Il revient à la réalisation en novembre 2013 avec un film qui réunit Daniel Auteuil et Kristin Scott Thomas, Avant l’hiver. Il vient de faire paraître L’Archipel du chien, un conte noir et insulaire, qui sonde l’âme humaine avec la profondeur qu’on lui connaît et fait écho aux problématiques d’aujourd’hui. Bibliographie sélective Meuse l'oubli, Jacob Duvernet, 1999, réed. Stock, 2006. Le Bruit des trousseaux, Stock, 2002. Les Âmes grises (Prix Renaudot), Stock, 2003. La Petite fille de Monsieur Linh, Stock, 2005. Le Rapport de Brodeck (Prix Goncourt des lycéens), Stock, 2007. L'Enquête, Stock, 2010. L'Arbre du pays Toraja, Stock, 2016. L'Archipel du chien, Stock, 2018.

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© Yann Diener/P.O.L
Marie Darrieussecq
Écrivaine

Propulsée très jeune sur la scène médiatique, dès 1996, avec la parution de son premier roman Truismes (P.O.L, 1996), best-seller traduit dans une quarantaine de langues, Marie Darrieussecq est l'auteur d'une œuvre littéraire dense publiée chez P.O.L, qui s’aventure dans divers horizons (Naissance des fantômes, Tom est mort, Clèves, Notre vie dans les forêts…). Lauréate en 2013 du Prix Médicis pour Il faut beaucoup aimer les hommes, auteur d'une thèse sur l'autofiction, elle puise ses influences littéraires chez Franz Kafka ou dans la littérature antique, comme Ovide dont elle a traduit les Tristes et les Pontiques. Elle écrit également pour la jeunesse, le théâtre et s’intéresse beaucoup à l’art. Auteur pour la presse et l’édition de nombreux textes autour de l’œuvre d’artistes visuels, elle a également écrit Être ici est une splendeur (P.O.L, 2016) sur la vie de la peintre allemande Paula M. Becker et s’est impliquée à ce titre dans la rétrospective que le Musée d’art moderne de Paris lui a consacrée. Née à Bayonne en 1969, elle demeure très attachée au Pays basque de son enfance. Elle a exercé comme psychanalyste, avant de se consacrer pleinement à l’écriture et à la promotion de ses livres. Bibliographie sélective Fabriquer une femme, P.O.L, 2024. Pas dormir, P.O.L, 2021. La mer à l'envers, P.O.L, 2019. Notre vie dans les forêts, P.O.L, 2017. Être ici est une splendeur, P.O.L, 2016. Il faut beaucoup aimer les hommes, P.O.L, 2013 (Prix Médicis). Clèves, P.O.L, 2011. Tom est mort, P.O.L, 2007. Le Bébé, P.O.L, 2002. Truismes, P.O.L, 1996.

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© DR
François De Smet
Auteur

François De Smet est docteur en philosophie de l'Université libre de Bruxelles, où il a défendu en 2010 une thèse intitulée Le Mythe de la souveraineté – Dialectique de la légitimité, du Corps au contrat social, sous l'égide du professeur Jean-Marc Ferry. Il est également titulaire d'un diplôme de candidat (baccalauréat) en droit et d'un DEA transdisciplinaire plurifacultaire (approche transdisciplinaire des enjeux et débats contemporains), dans la même université. Il y est aujourd'hui collaborateur scientifique, au sein du Centre d'études des religions et de la laïcité (CIERL). Il a enseigné à la Haute École de Namur-Liège-Luxembourg (Louvain-la-Neuve et Namur) et à la Haute École Ilya Prigogine (Erasme - ULB). Il est chroniqueur régulier pour la radio la Première RTBF et le journal La Libre Belgique. Il est également le coauteur de plusieurs films documentaires. Ses domaines de recherche sont la philosophie politique et les enjeux contemporains. Il a été directeur durant 5 ans de Promo Jeunes AMO, un service d'aide en milieu ouvert (aide à la jeunesse). Depuis 2015, il est directeur du Centre fédéral Migration, Myria, organisme public fédéral chargé de veiller aux droits fondamentaux des étrangers, d'informer sur les flux migratoires et de lutter contre la traite et le trafic des êtres humains. En 2017, il écrit sa première bande dessinée sur le thème des Droits de l'homme qui est parue dans la collection La petite Bédéthèque des Savoirs (Le Lombard). Bibliographie sélective Les Droits de l'homme. Origines et aléas d'une idéologie moderne, Editions du Cerf, coll. "Humanités", 2001. Le Tiers autoritaire. Essai sur la nature de l'autorité politique, Paris, Éditions du Cerf, coll. « Humanités », 2011. Les Droits de l'homme. Avec Thierry Bouüaert (dessin), Le Lombard, coll. "La petite Bédéthèque des Savoirs", 2017. Lost Ego, la tragédie du « je suis », Presses universitaires de France, 2017.

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© Nicolas Serve
Laurent Gaudé
Auteur

Né en 1972, Laurent Gaudé a fait des études de Lettres modernes et d’Etudes théâtrales à Paris. C’est à l’âge de vingt-cinq ans, en 1997, qu’il publie sa première pièce, Onysos le furieux, à Théâtre Ouvert. Suivront alors des années consacrées à l’écriture théâtrale, avec notamment Pluie de cendres, Combat de possédés, Médée Kali ou Les Sacrifiées, textes régulièrement mis en scène en France et en Europe. Parallèlement, Laurent Gaudé se lance dans l’écriture romanesque. En 2001 il publie son premier roman, Cris. L’année suivante, en 2002, il obtient le prix Goncourt des lycéens et le prix des Libraires avec La Mort du roi Tsongor. En 2004, il est lauréat du prix Goncourt pour Le Soleil des Scorta, roman traduit dans 34 pays. Depuis, il a publié chez Actes Sud de nombreux romans dont Eldorado, Ouragan ou, le dernier, Écoutez nos défaites. Romancier et dramaturge, Laurent Gaudé est aussi auteur de nouvelles, de beaux livres avec les photographes Oan Kim et Gaël Turine, d’un album pour enfants, de scénarios. Il s’essaie à toutes ces formes pour le plaisir d’explorer sans cesse le vaste territoire de l’imaginaire et de l’écriture. Bibliographie sélective Onysos le furieux, Actes Sud papiers, 1997. Combats de possédés, Actes Sud papiers, 1999. Cris, Actes Sud, 2001. Le Tigre bleu de l'Euphrate, Actes Sud papiers, 2002. La Mort du roi Tsongor (prix Goncourt des lycéens, prix des libraires), Actes Sud, 2002. Médée Kali, Actes Sud papiers, 2003. Le Soleil des Scorta (prix Goncourt), Actes Sud, 2004. Eldorado, Actes Sud, 2006. La Porte des enfers, Actes Sud, 2008. Ouragan, Actes Sud, 2010. Pour seul cortège, Actes Sud, 2012. Danser les ombres, Actes Sud, 2015. Écoutez nos défaites, Actes Sud, 2016. En bas la ville, Gaël Turine (photos), Le Bec en l'air, 2017.

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© Nicolas Serve
Sébastien Gnaedig
Dessinateur

Après un D.U.T. Métiers du livre à Bordeaux, il intègre l’école Estienne en arts appliqués. Il en démissionne pour intégrer Les Humanoïdes Associés en 1990 en tant que responsable de fabrication. En 1992, il devient chef de fabrication des éditions Delcourt. En 1996, il revient aux Humanoïdes Associés comme éditeur, puis directeur éditorial et enfin, directeur général. Il part aux éditions Dupuis en 2000 comme éditeur, afin de développer son secteur adulte. Il s’occupe des collections Repérages et Aire Libre et développe Expresso et Empreintes. Enfin, en 2004, il relance les éditions Futuropolis en tant que directeur éditorial, poste qu’il occupe encore actuellement. Parallèlement à sa carrière d’éditeur, il dessine tout d’abord pour la revue Ciel et espace pendant deux ans. Il publie en 1999 sa première bande dessinée aux éditions du Cycliste sur un récit de Philippe Thirault. Ensemble, ils réaliseront trois albums : Mes voisins sont formidables, Vider la corbeille et Une épaisse couche de sentiments. Il adapte le premier scénario de film écrit par Pascal Rabaté, Le linge sale, qui paraît aux éditions Vents d’ouest en 2014. En 2016, il découvre Profession du père de Sorj Chalandon et décide immédiatement l’adapter. Il était d'ailleurs venu en parler au festival en 2018 ! Bibliographie Ulysse nobody, avec Gérard Mordillat (scénario), Futuropolis, 2022. Profession du père, d'après le texte de Sorj Chalandon, Futuropolis, 2018. Le linge sale, avec Pascal Rabaté (scénario), Vents d'ouest, 2014. Une épaisse couche de sentiments, avec Philippe Thirault (scénario), Dupuis, 2006. Vider la corbeille, avec Philippe Thirault (scénario), Rackham, 2003. Mes voisins sont formidables, avec Philippe Thirault (scénario), Le Cycliste, 1999. Georges au supermarché, avec Frédéric Léger (scénario), Ad Hoc,1996.

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© DR
Guillaume Guéraud
Auteur

Guillaume Guéraud est né en 1972. Cinéphile depuis son plus jeune âge, il a été critique de cinéma, a suivi des études de journalisme puis a travaillé dans divers quotidiens régionaux. Il est l’auteur de nombreux livres (romans jeunesse, albums et romans adulte) publiés notamment aux éditions du Rouergue et aux éditions Sarbacane. Ses personnages sont souvent des anti-héros vivant dans un milieu social défavorisé. En 2005, il publie aux éditions du Rouergue Je mourrai pas gibier, qui remporte le Prix Sorcières, catégorie Roman adolescent. Le roman est adapté en BD deux ans plus tard par Alfred aux éditions Delcourt. Bibliographie sélective Cité nique le ciel, Éditions du Rouergue, 1998. Les Chiens écrasés, Éditions du Rouergue, 1999. Affreux, sales et gentils, Nathan, 2000. Dernier western, Éditions du Rouergue, 2001. Arrête ton cinéma, avec Henri Meunier (illustration), Éditions du Rouergue, 2003. Couscous clan, Éditions du Rouergue, 2004. Je mourrai pas gibier (prix Sorcières), Éditions du Rouergue, 2005. Va savoir comment ?, avec Régis Lejonc (illustration), Sarbacane, 2006. Déroute sauvage, Éditions du Rouergue, 2009. Je sauve le monde dès que je m’ennuie, avec Martin Romero (illustration), Éditions du Rouergue, 2012. Baignade surveillée, Éditions du Rouergue, 2013. Dancing love, avec Hélène George (illustration), Sarbacane, 2013. Duel dans la vallée, avec Thomas Baas (illustration), Sarbacane, 2014. Plus de morts que de vivants, Éditions du Rouergue, 2015. Ma grand-mère est une terreur, avec Gaspard Sumeire (illustration), Éditions du Rouergue, 2017. Les héroïnes de cinéma sont plus courageuses que moi, Éditions du Rouergue, 2018.       

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© DR/Le Lombard
Richard Guérineau
Dessinateur

Richard Guérineau est né en 1969 et réside en Gironde. Sa rencontre en 1991 avec le scénariste Corbeyran marque un tournant dans sa carrière. Le duo crée, en 1994, L’As de Pique chez Dargaud, puis, en 1997, Le Chant des Stryges, qui rencontre un vif succès et fait désormais partie des séries phares des Éditions Delcourt. Pour cette série, il adapte son style graphique : son trait nerveux et ses cadrages serrés servent brillamment ce récit mené tambour battant. En 2008, il s’associe avec Henri Meunier pour le western Après la nuit, sur lequel il participe également au scénario, puis en 2010 sur le deuxième tome de la série concept Le Casse – Le Troisième jour. En 2012, il réalise un opus de la série XIII Mystery (Dargaud) avec Fabien Nury. Puis arrive l’adaptation du roman de Jean Teulé, Charly 9, où il est à la fois scénariste, dessinateur et coloriste. Il nous propose aujourd’hui sa propre suite avec Henriquet, l’homme reine. Bibliographie sélective Le chant des Stryges Saison 1 Tome 1 - Ombres, avec Eric Corbeyran (scénario), Delcourt, 2004. Après la nuit, avec Henri Meunier (scénario), Delcourt, 2008. XIII Mystery Tome 5 - Steve Rowland, avec Fabien Nury (scénario), Dargaud, 2012. Charly 9, avec Jean Teulé (texte), Delcourt, 2013. Henriquet, l'homme reine, Delcourt, 2017. Les Zombies. La vie au-delà de la mort, avec Philippe Charlier (scénario), coll. « La petite Bédéthèque des Savoirs », Tome 19, Le Lombard, 2017. Le chant des Stryges, Tomes 1 à 18, avec Eric Corbeyran (scénario), Delcourt, 2004 à 2018.

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© DR
Joëlle Jolivet
Illustratrice

Née en 1965, Joëlle Jolivet a étudié le graphisme aux Arts Appliqués de Paris et la lithographie aux Beaux-Arts. Depuis, elle fait des livres, s’intéressant autant aux images qu’à la typographie ou à l’impression. Elle n’écrit pas, mais entretient des collaborations de longue durée avec ses auteurs : Fani Marceau, et surtout Jean-Luc Fromental, avec qui elle a réalisé de nombreux albums. Elle allie stylisation, humour et précision documentaire dans ses illustrations, réalisées le plus souvent en linogravure. Elle a publié plus d’une cinquantaine d’albums, dont la plupart sont traduits dans le monde entier. Elle vit et travaille à Ivry-sur-Seine. Bibliographie sélective Danger, bonbons !, avec Christine Brouillet, Syros, 1989. Pas de violon pour les sorcières, avec Catherine Fogel (texte), Seuil Jeunesse, 1995. Monsieur Troublevue et son brochet. Un conte des cinq sens, avec Jean-Luc Fromental (texte), Seuil jeunesse, 2002. Zoo Logique, Seuil jeunesse, 2002. Presque tout, Seuil jeunesse, 2004. 365 Pingouins (prix Sorcières), avec Jean-Luc Fromental (texte), Naïve, 2006. La Très Petite Zébuline, avec Véronique Ovaldé (texte), Actes sud junior, 2006. Costumes (prix Sorcières), Panama, 2007, réed. Les Grandes personnes, 2013. Shah shah persan, avec Jean Constantin (texte), Éditions du Rouergue, 2008. Oups !, avec Jean-Luc Fromental (texte), Hélium, 2009. 10 p'tits pingouins, avec Jean-Luc Fromental (texte), Hélium, 2010. Rapido, avec Jean-Luc Fromental (texte), Hélium, 2011. Costumes à colorier, Les Grandes Personnes, 2013. Le Tigre de miel, avec Karthika Naïr (texte), Hélium, 2013. Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis, texte de Luis Sepulveda, Métailié, 2013. À Paris, avec Ramona Badescu (texte), Les Grandes Personnes, 2014. Histoire d'un escargot qui découvrit l'importance de la lenteur, texte de Luis Sepulveda, Métailié, 2014.

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© Nicolas Serve
Reda Kateb
Comédien

Reda Kateb débute sa carrière d'acteur dans le monde du théâtre à l'âge de 8 ans et joue ensuite à la fois de grands classiques, mais aussi des pièces contemporaines. Après un passage dans la série Engrenages en 2008, Jacques Audiard  le remarque et lui propose un rôle dans Un prophète (2009). Dès lors, les rôles s'enchaînent, en France comme à l'étranger. En 2013, dans le film américain Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow, il interprète un terroriste auquel la CIA arrache des informations sur Al-Qaïda. Au sujet de ses choix cinématographiques, il déclare : « J’essaye d’être libre. Avec mon physique, j’ai la chance de pouvoir passer pour un gitan, un Vincent, un Mohamed. Le cinéma joue avec les clichés. Il ne doit pas se nourrir que de ça. » En 2013, il interprète un rôle d'homosexuel arabe dans le film Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne. En 2014, il partage, avec Vincent Lacoste et Jacques Gamblin, l'affiche du film Hippocrate, réalisé par Thomas Lilti, pour lequel il obtient le César du meilleur second rôle. En 2015, il joue le rôle du chauffeur de taxi dans le film de Ryan Gosling, Lost River. En 2016, il interprète le rôle principal du film Les Beaux Jours d'Aranjuez de Wim Wenders, sélectionné à la Mostra de Venise. En 2017, il incarne Django Reinhardt dans le film Django d'Etienne Comar, qui ouvre la Berlinale 2017 et pour lequel il est nommé dans le César du meilleur acteur et reçoit le Swann d'or au festival de Cabourg. Pour les besoins de son rôle, il apprend la guitare pendant plus d'an et rencontre la communauté tsigane à Forbach. Lors du festival de Cannes 2017, il est membre du jury «Un certain regard», sous la présidence de la comédienne et productrice américaine Uma Thurman. La sortie de son deuxième film avec Wim Wenders,  intitulé Submergence, est prévue en 2018. Au Mucem, pour Oh les beaux jours !, il retrouve ses complices et amis de La Rumeur, Hamé et Hekoué, qui l'ont mis en scène dans leur film Les Derniers Parisiens (2016). Il lira aussi, sans doute, un texte écrit par son grand-oncle, le grand écrivain et poète algérien Kateb Yacine, fondateur de la littérature algérienne moderne (Nedjma, 1956).  

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© DR
Philippe Katerine
Auteur, Illustrateur, Musicien

Philippe Katerine est né le 8 décembre 1968, près de Nantes. À l’adolescence, il a monté des groupes sous influences anglo-saxonnes avec des amis, ne prenant jamais ça vraiment au sérieux… Pourtant, en novembre 1991, il sort son premier album, «Les mariages chinois». Puis atteint un large public qu’il fait danser à l’été 2005 avec «Robots après tout» (Louxor, j’adore) imposant sa personnalité singulière d’artiste ultra-pop et dandy en sous-pull moulant… Toujours en quête d’expériences, il compose en 1999 l’album «Une histoire d’amour pour Anna Karina», ou encore collabore avec Mathilde Monnier (il danse à ses côtés dans 2008 Vallée). Tour à tour compositeur de musiques de films, réalisateur (Peau de cochon, son autobiographie, sort en 2003), acteur (notamment chez les frères Larrieu), il publie ensuite romans graphiques (Doublez votre mémoire, journal graphique, Denoël, 2007) et livres-CD pour enfants, essentiellement en tandem avec Julien Baer (Actes Sud Junior). En 2017, il fait paraître deux albums où il est à la fois l'auteur des textes et des dessins, Ce que je sais de la mort et Ce que je sais de l'amour, rassemblés dans un coffret chez Hélium. Parmi ses albums musicaux les plus marquants, citons «Philippe Katerine» (2010), «Magnum» (2013) et son dernier opus «Le Film». À lire : Ce que je sais de la mort, ce que je sais de l'amour, Hélium, 2017. À écouter : Le Film, Cinq7/Wagram Music, 2016.

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La Rumeur
Musicien

1994, rencontre sur les bancs de la fac entre Mohamed Bourokba dit Hamé, Ekoué Labitey et Philippe Melquiond aka le Bavar. Un an plus tard, ils fondent le groupe La Rumeur. Leur base arrière, le 18ème déganté de Pigalle. Leur objectif, renouer avec les origines contestataires du hip-hop, promouvoir une conception indépendante de la pratique de leur musique. De 1997 à 1999, La Rumeur sort ses premiers disques, une trilogie de maxis 5 titres, qui fait rapidement école. La Rumeur s’envisage et s’impose comme une expérience contre-culturelle forte, traversée et nourrie par l’histoire de l’immigration. Le groupe fait de son concept, « Rap de fils d’immigrés », un label de qualité. En 2007, La Rumeur se lance dans l’écriture de projets audiovisuels en lien avec  l’histoire récente des quartiers populaires. Après la création de leur société de production, La Rumeur Filme, et un partenariat avec Memento Film, Haut et court et Canal+, Hamé et Ekoué écrivent, réalisent et produisent en 2015 leur premier long-métrage, Les Derniers Parisiens. Automne 2017 , La Rumeur a soufflé ses vingt bougies et fait paraître le livre Il y a toujours un lendemain aux éditions de L’Observatoire. Hamé et Ekoué s’y racontent en dressant le « portrait d’une passion artistique forgée dans le feu du peuple et le grouillement créatif des premières heures du Hip Hop en France ». À lire : Il y a toujours un lendemain, Hamé et Ekoué, Éditions de L'Observatoire, 2017. À voir : Les Derniers Parisiens, long métrage coécrit et coréalisé par Hamé et Ekoué, 2017. À écouter : Les Inédits, 3 volumes, 2007, 2013, 2015.

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Dany Laferrière
Auteur

Né en 1953 à Haïti, Dany Laferrière vit à Montréal. La situation politique et son statut de journaliste l’ont poussé à quitter son pays natal. Quelques années après son arrivée en Amérique du Nord en 1976, il publie Comment faire l’amour à un nègre sans se fatiguer (1985) qui reçoit un excellent accueil critique. Ce livre, comme d’autres également (Le Goût des jeunes filles, Comment conquérir l’Amérique en une seule nuit, Vers le Sud), sera adapté au cinéma. Les neuf romans qui vont suivre forment ce que Dany Laferrière appelle « une autobiographie américaine ». En 2009, il obtient le prix Médicis pour L’Énigme du retour où il raconte son retour à Haïti après trente ans d’exil. En 2010, il publie un ouvrage-témoignage sur le tremblement de terre qui a dévasté son pays, Tout bouge autour de moi. Il vient de faire paraître un étonnant roman dessiné autobiographique dont il signe les illustrations, Autoportrait de Paris avec chat (Grasset). Il a été officiellement reçu à l’Académie française en mai 2015, devenant ainsi le premier auteur haïtien et canadien à y siéger, et le deuxième écrivain, après Julien Green, a intégrer l’institution sans posséder la nationalité française. Bibliographie sélective Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer, 1985. Le Goût des jeunes filles, réed. Zulma, 2017. Le Charme des après-midi sans fin, réed. Zulma, 2016. Vers le Sud, Grasset, 2006. Je suis un écrivain japonais, Grasset, 2008. L’Énigme du retour, Grasset, 2009. Tout bouge autour de moi, Grasset, 2011. Journal d'un écrivain en pyjama, Grasset, 2013. Mythologies américaines, Grasset, 2016. Autoportrait de Paris avec chat, Grasset, 2018.

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© Manuel Braun
Bruno Latour
Auteur, Chercheur

Né à Beaune en 1947, Bruno Latour est sociologue, anthropologue et philosophe des sciences. Ses travaux lui ont valu en 2013 la plus haute distinction en sciences sociales, le prix Holberg. Professeur à Science Po, il s’est intéressé à la sociologie des sciences et aux processus de recherche scientifique (La Vie de laboratoire), à la dynamique des innovations et à la philosophie des techniques qui en découlent (Aramis ou l’amour des techniques), ou encore à l’anthropologie philosophique (Nous n’avons jamais été modernes) remettant en question la distinction entre nature et société, et à l’écologie politique, Politiques de la Nature. Comment faire entrer les sciences en démocratie ? Il est par ailleurs le commissaire de plusieurs expositions : Iconoclash, Making Things Public et Reset Modernity ! Il a longtemps enseigné dans des écoles d'ingénieur, le CNAM d'abord, puis l'École des Mines où il avait rejoint le Centre de sociologie de l'innovation en 1982. Depuis septembre 2006, il est professeur à Sciences Po, où il dirige le Médialab et crée le programme SPEAP. Bibliographie sélective Un monde pluriel mais commun, L'Aube, 2003. Politiques de la nature. Comment faire entrer les sciences en démocratie, La Découverte, 2004. La Science en action. Introduction à la sociologie des sciences, La Découverte, 2005. Nous n'avons jamais été modernes. Essai d’anthropologie symétrique, La Découverte, 2006. Petites leçons de sociologie des sciences, La Découverte, 2007. Cogitamus. Six lettres sur les humanités scientifiques, La Découverte, 2010. Enquêtes sur les modes d'existence. Une anthropologie des Modernes, La Découverte, 2012. Face à Gaïa. Huit conférences sur le Nouveau Régime Climatique, La Découverte, 2015.

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Claire Lecœuvre
Auteur

Claire Lecœuvre est journaliste scientifique et autrice. Après des études en écologie et un travail comme botaniste au cœur des montagnes corses, elle se dirige vers l'écriture et l'enquête journalistique. Elle écrit des articles pour Le Monde diplomatique, Reporterre, National Geographic France ou encore Plantes et Santé. Elle publie son premier livre jeunesse L’Incroyable vie des paysages chez Actes sud Junior en 2016. Suivent plusieurs autres titres : Je découvre les arbres chez Millepages puis en 2018 Les poulpes, Où va le climat, Je découvre les fleurs, Je découvre les oiseaux... Claire poursuit son travail d'écriture avec les éditions Actes sud Junior, Amaterra, Ricochet et A2Mimo. En parallèle, elle réalise des ateliers d’écriture pour des adultes et des enfants en souffrance sociale, médicale ou psychologique. Parler de la nature lui tient à cœur, tout comme inventer de nouvelles façons de raconter. Elle se questionne sur notre rapport à la nature et à la science. Dans ses projets, elle aime transmettre et partager la beauté de la vie et du monde. Bibliographie sélective Je découvre les arbres et j'apprends à les reconnaître, avec Laurianne Chevalier (illustration), Millepages, 2016. L'Incroyable vie des paysages, avec Vincent Mahé (illustration), Actes Sud Junior, 2016. Les Poulpes. Futurs maîtres du monde ?, avec Pooya Abbasian (illustration), Actes Sud Junior, 2018. Où va le climat ?, avec Emilie Perrotin (illustration), Ricochet, 2018.

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© Roberto Frankenberg
Pierre Lemaitre
Auteur

Né en 1951, Pierre Lemaitre est écrivain et scénariste. En quelques années, il s’est imposé comme l’un des meilleurs romanciers français de polars et de thrillers. Avant de se tourner vers l’écriture à temps plein, il enseignait aux adultes, et notamment aux bibliothécaires, la littérature française, américaine et la culture générale. Il a déjà plus de 50 ans lorsqu’il se fait connaître avec Travail soigné, qui reçoit le Prix du premier roman du festival de Cognac. Suivront Robe de marié (2009, prix du meilleur polar francophone), Cadres noirs (2010), Alex (2011, prix des lecteurs policiers du Livre de Poche), Sacrifices (2012), Rosy et John (2013), Trois jours et une vie (2016). Délaissant le roman noir, il triomphe avec un roman picaresque, Au revoir là-haut, qui obtient le prix Goncourt en 2013 et qui a été adapté au cinéma par Albert Dupontel, avec qui il vient d’obtenir le César de la meilleure adaptation. Couleurs de l’incendie (Albin Michel, 2018), suite d’Au revoir là-haut, est paru en janvier dernier. Bibliographie sélective Travail soigné, Éditions du Masque, 2006. Robe de marié, Calmann-Levy, 2009. Cadres noirs, Calmann-Levy, 2010. Alex, Albin Michel, 2011. Sacrifices, Albin Michel, 2012. Rosy et John, LGF, 2013. Au revoir là-haut (Prix Goncourt), Albin Michel, 2013. Trois jours et une vie, Albin Michel, 2016. Couleurs de l'incendie, Albin Michel, 2018. Miroir de nos peines, Albin Michel, 2020. À écouter

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© Jean-Luc Bertini - Flammarion
Véronique Ovaldé
Autrice

Autrice de neuf romans traduits dans plusieurs langues et de livres pour la jeunesse, Véronique Ovaldé est une des voix les plus originales de la littérature française. Elle aime raconter des histoires qu’elle déploie dans une langue généreuse et musicale. Elle occupe une place particulière dans l'histoire d'Oh les beaux jours ! puisqu'elle avait présenté, lors de l'ouverture de la première édition du festival en 2017, une lecture dessinée avec Joann Sfar autour de leur livre commun, À cause de la vie. En 2022, elle était venue chanter à La Criée, dans Comédie musicale ! Quand les auteurs chantent sous la douche. En 2023, elle revient au festival pour une rencontre avec ses lecteurs autour de son dernier roman Fille en colère sur un banc de pierre (Flammarion, 2023), et pour une lecture de ce texte en musique, accompagnée par la violoncelliste Maëva Le Berre. Bibliographie sélective Fille en colère sur un banc de pierre, Flammarion, 2023. Personne n’a peur des gens qui sourient, Flammarion, 2019. À cause de la vie, avec Joann Sfar, Flammarion, 2017. Soyez imprudents les enfants, Flammarion, 2016. Des vies d'oiseaux, Éditions de L'Olivier, 2011. Ce que je sais de Vera Candida, Éditions de L'Olivier, 2009 (Prix Renaudot des lycéens, Prix du roman France Télévision, Grand prix des lectrices Elle). Et mon cœur transparent, Éditions de L'Olivier, 2008 (Prix France Culture Télérama). Déloger l’animal, Actes Sud, 2005. Les Hommes en général me plaisent beaucoup, Actes Sud, 2003 ; rééd. J'ai lu, 2006.

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© Ariane Audouard
Yves Pagès
Auteur, Photographe

Yves Pagès est né en 1963 à Paris. Après des études littéraires et un séjour à la Villa Médicis (1996), il entre aux éditions Verticales – fondées en 1997 par Bernard Wallet – dont il est aujourd’hui codirecteur avec Jeanne Guyon. Depuis 1990, il a publié une dizaine de fictions, dont Petites Natures mortes au travail, Le Théoriste, Portraits crachés, Le Soi-disant, puis, aux éditions de L’Olivier, Souviens-moi (2014) et Encore Heureux (2018). Il est également l’auteur d'essais, d’une pièce de théâtre, d’un livre de photographies, d’un recueil de graffiti et d'ovnis littéraires. Il a ouvert en 2011 un site de création textuelle et visuelle : www.archyves.net Habitué de la scène, il n'aime rien moins que d'imaginer des performances et autres vraies-fausses conférences autour de ses publications. Bibliographie Il était une fois sur cent - Rêveries fragmentaires sur l'emprise statistique, Zones, 2021. L'Homme hérissé, Libertalia 2020. Encore heureux, L'Olivier, 2018. Tiens ils ont repeint !, La Découverte, 2017. Photomanies, Le Bec en l'air, 2015. Souviens-moi, L'Olivier, 2014. Portraits crachés, Verticales, 2013. Céline, fictions du politique, réed. Gallimard coll. "Tel", 2010. Le Soi-disant, Verticales, 2008. Le Théoriste, Verticales, 2001 (prix Wepler). Petites natures mortes au travail, Verticales, 2000. Les Paparazzi, Les Solitaires intempestifs, 1998. Prière d'exhumer, Verticales, 1997. Plutôt que rien, Julliard, 1995. La Police des sentiments, Denoël, 1990.

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© Pierre Martin
Tiphaine Raffier
Auteur, Metteur en scène

Après une formation initiale à l’ENMAD de Noisiel (Val de Marne), où elle travaille notamment avec Rodolphe Dana, et l’obtention d’une licence en Arts du spectacle, Tiphaine Raffier intègre la 2e promotion de L’Ecole du Nord (2006- 2009). Elle y travaille sous la direction de Stuart Seide (notamment dans Quel est l’enfoiré qui a commencé le premier ? de Dejan Dukovski). Elle joue en 2010 dans Autoportrait, Autofiction, Autofilmage, mise en scène de Bruno Buffoli et Gênes 01 avec le collectif Si vous pouviez lécher mon cœur. En 2011, elle joue dans Tristesse Animal Noir, d’Anja Hilling mis en scène par Julien Gosselin (collectif Si vous pouviez lécher mon cœur) et dans Nanine de Voltaire, mise en scène par Laurent Hatat. En avril 2012, suite à une proposition du Théâtre du Nord, elle écrit, met en scène et joue dans La Chanson, qu’elle crée lors du 1er Festival Prémices. Puis elle écrit et met en scène sa deuxième pièce Dans le nom, créée en mai 2014 dans le cadre de la troisième édition du Festival Prémices. Elle travaille régulièrement au Théâtre du Prato avec Gilles Defacque, notamment dans Soirée de Gala, en tournée 2013/2014. Elle est de nouveau distribuée par Julien Gosselin dans Les Particules élémentaires de Michel Houellebecq présenté avec le Collectif Si vous pouviez lécher mon cœur au Festival d’Avignon In en juillet 2013 et repris en tournée de novembre 2013 à juin 2015 et à la rentrée 2017. Julien Gosselin la dirige à nouveau dans 2666 du Chilien Roberto Bolano créé en Avignon 2016 et repris au Festival d’automne à Paris puis en tournée. Sur la saison 16/17, Tiphaine Raffier a réalisé un moyen-métrage de sa première pièce de théâtre, La Chanson, créée en 2012 au Théâtre du Nord dans le cadre du Festival Prémices (projet accompagné par la société de production « année0 » et soutenu par le Centre National du Cinéma). Elle écrit et met en scène son troisième spectacle France-fantôme. Tiphaine Raffier est membre du collectif d’auteurs et d’artistes du Théâtre du Nord depuis 2016 et est associée pour 3 saisons au Théâtre de La Criée à Marseille. Bibliographie La Chanson, La Fontaine éditions, 2014. Dans le nom, La Fontaine éditions, 2016.

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© Hélie-Gallimard
Olivia Rosenthal
Auteur

Olivia Rosenthal est née en 1965 à Paris. Elle a publié une dizaine de récits dont Toutes les femmes sont des aliens (Verticales, 2016) et Mécanismes de survie en milieu hostile (Verticales, 2014). Elle a obtenu le prix du Livre Inter pour Que font les rennes après Noël ? (Verticales, 2010) et le prix Wepler-Fondation la poste pour On n’est pas là pour disparaître (Verticales, 2007). Sa première pièce de théâtre, Les Félins m’aiment bien (Actes Sud-Papiers), a été créée dans une mise en scène d’Alain Ollivier en 2005. Depuis, elle a publié Les Lois de l’hospitalité (Inventaire/invention, 2008), mis en scène par Marie Vialle en 2008 et écrit actuellement une série de spectacles autour du cinéma (Antoine et Sophie font leur cinéma). Elle a également réalisé des pièces sonores (Viande froide, fruit d’une résidence au Cent Quatre ou Maison d’arrêt Paris- La Santé, 42 rue de la Santé, 75014 Paris, enregistrée pour le Musée Carnavalet), a écrit et joué un court-métrage de fiction réalisé par Laurent Larivière (Les Larmes), a composé le livret d’un opéra, Safety First (musique d’Eryck Abecassis) et fait diverses interventions écrites (affichages et fresques) dans l’espace public, autant de manière pour elle de renouveler les formes que peut prendre la littérature. Son intérêt pour la part d’oralité que recèle toute écriture l’a conduite à proposer des performances en collaboration avec des cinéastes, des musiciens, des metteurs en scène, des plasticiens et des chorégraphes. Bibliographie sélective Les Félins m'aiment bien, Actes Sud-Papiers, 2004. On est pas là pour disparaître, Verticales, 2007. Viande froide, reportages, en co-édition avec le Cent-Quatre, Éditions Lignes, 2008. Que font les rennes après Noël ?, Verticales, 2010. Ils ne sont pour rien dans mes larmes, Verticales, 2012. Mécanismes de survie en milieu hostile, Verticales, 2014. Toutes les femmes sont des Aliens, Verticales, 2016.

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© Nicolas Serve
Joy Sorman
Écrivaine

Née en 1973, Joy Sorman se consacre d’abord à l’enseignement de la philosophie avant de se diriger vers l’écriture. En 2005, paraît son premier roman Boys, boys, boys, un manifeste pour un « féminisme viril », lauréat du prix de Flore. En 2013, elle reçoit le prix François Mauriac de l’Académie française pour Comme une bête (Gallimard). En 2014, La Peau de l’ours (Gallimard) est sélectionné dans la liste Goncourt. Joy Sorman a également collaboré à des médias audiovisuels (Paris première, la Matinale de Canal+, Médiapart…) Habituée de la scène, elle aime travailler avec des complices comme le musicien-compositeur Rubin Steiner qui l'accompagne dans la lecture de Fou comme un lapin  pour la soirée de clôture de la 3e édition d'Oh les beaux jours ! en 2019. En 2021, elle publie A la folie (Flammarion), résultat d'un an d'observation dans les couloirs d'hôpitaux psychiatriques. En janvier 2024 paraît Le Témoin (Flammarion), dans lequel elle poursuit, cette fois à travers la fiction, son exploration de nos « lieux communs », ceux qui racontent le monde et jettent une lumière crue et acérée sur la société dans laquelle nous vivons. Bibliographie sélective Le Témoin, Flammarion, 2024. Seyvos, avec Maylis de Kerangal, Inculte, 2022. À la folie, Flammarion, 2021. Sciences de la vie, Seuil, 2017. La Peau de l'ours, Gallimard, 2014. Présentée vivante, Mucem, 2013. Lit national, avec Frédéric Lecloux (photo), coll. «Collatéral», Le Bec en l'air, 2013. Comme une bête, Gallimard, 2012. Paris Gare du nord, Gallimard, coll. "L'Arbalète", 2011. Pas de pitié pour les baskets, avec Olivier Tallec (dessin), Hélium, 2010. Gros œuvre, Gallimard, 2009. Du bruit, Gallimard, 2007. Boys, boys, boys, Gallimard, 2005.

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© Mme Douze
Rubin Steiner
Compositeur, Musicien

"On ne sait jamais de quoi sera fait le nouvel album de Rubin Steiner" est la phrase répétée inlassablement depuis les débuts discographiques de Frédéric Landier, musicien autodidacte qui ne cesse de jouer depuis le début des années 2000 avec les codes de la musique pour danser, électronique ou non. Associé à la French Touch depuis ses débuts sans pourtant n'avoir jamais fait le moindre morceau house ou techno "conventionnel", Rubin Steiner s'est toujours défendu d'appartenir à une chapelle et a malgré tout réussi l'exploit de se renouveler à chaque album, sans jamais arrêter de tourner depuis plus de quinze ans, que ce soit en live avec son groupe ou en DJ. C'est probablement cette singularité toute particulière qui lui permettra par exemple, pour son album "Discipline In Anarchy" en 2014, de faire des concerts dans des festivals grand public comme le Printemps de Bourges et des DJ sets pour des festivals de musique expérimentale comme Sonic Protest, ou encore en club, tout en étant programmateur du festival duos éphémères au Musée du Louvre. Ainsi, lorsque Rubin Steiner a annoncé travailler sur un nouvel album 100% électronique de techno et house déviante au moment de la sortie de l'album de DRAME, son nouveau groupe de rock, cela n'a étonné personne. C'est d'ailleurs le succès fulgurant de DRAME, dans lequel il joue de la basse au sein d'un sextet synthés / batterie / percussions / saxophone qui lui a donné envie de se replonger à corps perdu dans la musique électronique de club, et de faire lui même les morceaux qu'il avait envie de jouer durant ses légendaires DJ set. De la techno donc, mais hors des clous bien entendu, dans une veine proche des univers de James Holden, Four Tet, Joakim, Ivan Smagghe, Prins Thomas, Todd Terje ou encore Harmonious Thelonious et Africaine 808 : encore une fois, il sera difficile de ranger cet album dans une case, dans un style. Ce qui est sûr en revanche, c'est que cette nouvelle facette du travail de Rubin Steiner, différente et malgré tout très cohérente dans l'évolution de ses albums, font de lui une des figures les plus enthousiasmantes de la musique d'aujourd'hui, qu'on aime suivre dans son jeu de piste musical inlassable et non moins excitant. Discographie sélective Rubin Steiner & The Dictaphone, Banananas, Platinum, 2023. Rubin Steiner, Fête, Not On Label, 2020. Rubin Steiner, Say Hello To The Dawn Of Paradox, Platinum, 2019. Rubin Steiner, Vive L'Electricité De La Pensée Humaine, Platinum, 2016.

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Alexandra Tobelaim
Metteur en scène

Alexandra Tobelaim a le goût des mots. Ceux qui concourent à la poétique du monde. Textes classiques ou contemporains, écritures dramatiques ou œuvres littéraires : peu importe tant que l’histoire lui « parle », tant qu’elle fait écho à ses préoccupations d’artiste, de femme et de citoyenne. Comédienne formée à l’École Régionale d’Acteurs de Cannes, Alexandra Tobelaim s’oriente très vite vers la mise en scène et fonde la compagnie Tandaim en 1998. C’est en étroite relation avec le scénographe Olivier Thomas qu’elle imagine ses premiers spectacles, où l’espace est aussi important que les mots qui s’y déploient. Au fil des années se constitue autour d’eux une « famille » de théâtre, un noyau de fidèles acteurs et collaborateurs. Car Alexandra Tobelaim cultive l’esprit de troupe, celui qui permet à chacun d’apporter sa contribution au projet, de le questionner pour mieux lui permettre de s’affirmer. La ligne est claire : faire parler l’assise théâtrale qu’est le texte en jouant de l’ensemble des langages scéniques. En amoureuse des mots, Alexandra Tobelaim aime à faire récit. C’est au plus près du « souffle » de l’auteur qu’elle façonne détail après détail, son théâtre d’histoires. Dans une proximité qui nait notamment des commandes qu’elle passe régulièrement à des auteurs vivants. S’immerger dans la langue pour mieux la traduire, voilà comment pourrait se définir sa démarche. Elle rapproche d'ailleurs volontiers le travail de mise en scène et celui de traduction. Transposer en images et en émotions, mettre à vif les acteurs pour qu’ils trouvent l’endroit juste de leur jeu. Traduire sans trahir, dans une langue de plateau contemporaine, capable de toucher les individus du 21e siècle que nous sommes. Car si Alexandra Tobelaim a le goût des mots, elle a aussi le goût des autres. Persuadée que le théâtre nous concerne tous et qu’il peut s’adresser à chacun, elle conçoit ses pièces avec une conscience aigüe du spectateur et multiplie les possibilités de rencontre en créant également pour l'espace public. Une scène ouverte au partage. À l’image de son théâtre. Depuis 2020, elle est directrice du Centre Dramatique National transfrontalier de Thionville-Grand Est.

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© Nicolas Serve
David Vann
Auteur

David Vann est né en 1966 sur l'île Adak, en Alaska, et y a passé une partie de son enfance avant de s'installer en Californie avec sa mère et sa sœur. Il a travaillé à l'écriture d'un premier roman pendant dix ans avant de rédiger en dix-sept jours, lors d'un voyage en mer, le livre qui deviendra Sukkwan Island. Publié en France chez Gallmeister en janvier 2010, ce roman connaît immédiatement un immense succès. Il remporte le prix Médicis étranger et s'est vendu à plus de 300 000 exemplaires. Porté par son succès français, David Vann est aujourd'hui traduit en dix-huit langues dans plus de soixante pays. Une adaptation cinématographique par une société de production française est en cours. Il partage aujourd'hui son temps entre la Nouvelle-Zélande, où il vit, et l'Angleterre où il enseigne, tous les automnes, la littérature. Pendant la deuxième édition du festival, il était en résidence à La Marelle à Marseille. Il revient en 2021 avec Komodo (Gallmeister), le voyage d'une mère de famille en pleine crise existentielle qui tourne au thriller. Bibliographie Sukkwan island (prix Médicis étranger), trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2010. Désolation, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2011. Impurs, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2013. Goat mountain, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2014. Dernier jour sur terre, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, coll. "Totem", 2014. Aquarium, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2016. L'Obscure clarté de l'air, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2017. Komodo, trad. de l'anglais Laura Derajinski, Gallmeister, 2021.

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© Lamia Ziadé
Lamia Ziadé
Illustratrice, Autrice

Née en 1968 au Liban, Lamia Ziadé est artiste et auteur-illustratrice. Elle a connu la guerre civile dans son pays d'origine et a fait des études d'Arts graphiques à Paris (école Penninghen). Elle a travaillé avec Jean-Paul Gaultier sur la création d'imprimés textiles, avant de se tourner vers l'illustration puis vers l'art contemporain composant de grands tableaux érotiques (elle a été exposée plusieurs fois à la galerie Kamel Mennour). Le conflit israélo-libanais de 2006 et l'invasion du Liban l'ont conduit à écrire Bye bye Babylone : Beyrouth 1975-1979 (Denoël Graphic), un roman en textes et en images, sur son enfance et sur la guerre civile. En 2015, Ô nuit, ô mes yeux (P.O.L), mêlant de la même façon textes et images, est consacré cette fois au Caire, de l'entre-deux-guerres aux années 1970, à travers les grandes voix de la musique arabe. Publié en 2017, Ma très grande mélancolie arabe (P.O.L), s'imprègne, dans un registre plus sombre, des mêmes thématiques pour dire les tragédies de cette partie du monde à travers ses grandes figures. À la suite de l'explosion monumentale qui a détruit une partie de la capitale libanaise en 2020, Lamia Ziadé écrit et dessine Mon port de Beyrouth (P.O.L), comme un carnet intime de la catastrophe qu'elle a vécue depuis Paris, en lien étroit avec ses proches vivant sur place. Bibliographie Lola cartable, avec Patrick Gloux (texte), Éditions du Rouergue, 1995. Strip tease, Éditions du Rouergue, 1998. Bye bye Babylone. Beyrouth 1975-1979, Denoël Graphic, 2010. Ô nuit ô mes yeux. Le Caire/Beyrouth/Damas/Jérusalem, P.O.L, 2015. Ma très grande mélancolie arabe. Un siècle au Proche-Orient, P.O.L, 2017. Mon port de Beyrouth, P.O.L, 2021.

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