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Les beaux jours de Françoise Sagan

Arnaud Cathrine, Céline Hromadova et Denis Westhoff
Entretien animé par Alexandre Alajbegovic

Avec ce nouveau grand entretien posthume, le festival célèbre une figure incontournable de la littérature française du 20e siècle : Françoise Sagan (1935-2004), romancière fulgurante, libre et insaisissable, dont le nom évoque d’emblée l’élégance mélancolique d’un certain art de vivre et d’écrire.
Fille d’une famille bourgeoise du Lot, elle publie à seulement 18 ans Bonjour tristesse, roman scandaleusement moderne qui fait d’elle un mythe instantané, admirée pour son style vif, sa lucidité cruelle, et sa désinvolture frondeuse. « Un charmant petit monstre », écrivait Mauriac.

Sagan, c’est une « petite musique » reconnaissable entre toutes : celle des amours désabusées, des existences mondaines traversées de spleen, des héroïnes au bord du vertige. De Aimez-vous Brahms ? à La Chamade, en passant par ses pièces de théâtre, ses chroniques et ses confidences autobiographiques, elle laisse une œuvre marquée par une liberté de ton rare et une grâce faussement légère. Mais Françoise Sagan, c’est aussi une vie de passions et de scandales : la vitesse, les amitiés flamboyantes, les excès, les accidents, les procès. Une existence sans concessions, entre ivresse de vivre et solitude assumée, qui continue de fasciner autant que son écriture.

Pour évoquer cette femme sans pareil, l’écrivain Arnaud Cathrine, admirateur de longue date et auteur d’une nouvelle consacrée à l’écrivaine, la chercheuse Céline Hromadova, spécialiste de son œuvre, et Denis Westhoff, le fils de Françoise Sagan. Avec passion, mais sans nostalgie, tous se prêteront à un exercice d’admiration, entre témoignages, lectures et images d’archives.
Une traversée en clair-obscur dans l’univers d’une femme qui « ne croyait pas pouvoir vivre sans élégance », et qui fit de l’écriture un éclat de liberté.


À lire

  • Arnaud Cathrine, Nos vies romancées, Stock, 2011.
  • Céline Hromadova, Françoise Sagan à contre-courant, Presses Sorbonne Nouvelle, 2017; Bonjour tristesse 1954-2024, avec Flavien Falantin, Classiques Garnier, 2024. 
  • Denis Westhoff, Sagan et fils, Stock, 2012; Les Années Sagan, Gourcuff Gradenigo, 2024.
  • Et toute l’œuvre de Françoise Sagan !

Retrouvez Arnaud Cathrine pour le spectacle La Nuit Mylène. Tout est chaos ?, la lecture musicale Roman de plages et le DJ Set des écrivains du festival.

Le rêve du jaguar

Miguel Bonnefoy
Entretien animé par Sonia Déchamps

Oh les beaux jours ! est heureux d’accueillir pour la première fois l’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy. Avec Le Rêve du jaguar, il nous entraîne dans une saga familiale tourbillonnante, nourrie de ses racines et de l’imaginaire sud-américain. Tout commence à Maracaibo, au Venezuela, où un nouveau-né abandonné, Antonio, est recueilli sur les marches d’une église par une mendiante muette. Devenu orphelin, il grandit dans la pauvreté, exerce mille métiers, puis, porté par une énergie combative, se hisse au rang de chirurgien renommé. Sur sa route, il rencontre Ana Maria, la première femme médecin de la région, qui devient sa compagne. Ensemble, ils donneront naissance à une fille prénommée Venezuela, en hommage à leur pays alors en pleine tourmente politique. De génération en génération, la famille inscrit ses histoires dans la mémoire du pays, jusqu’à Cristobal, dernier maillon de cette lignée, qui recueille dans son carnet les mille histoires de ses ancêtres…

Au-delà d’un portrait familial hors du commun, Le Rêve du jaguar nous plonge dans l’histoire tourmentée du Venezuela, ses révolutions, ses dictatures et ses mythes fondateurs. Nourri à la source de la littérature sud-américaine et au réalisme magique, sans jamais être prisonnier de ses codes, Miguel Bonnefoy excelle à entrelacer précision historique et onirisme, porté par un art du récit sans faille. Avec un style flamboyant, poétique, qui emprunte ses références à la nature, à la jungle, à la pluie et à la terre rouge, il sculpte ses phrases et offre à ses personnages une épaisseur inoubliable.

Lauréat du Grand Prix du Roman de l’Académie française et du prix Femina, Miguel Bonnefoy reviendra sur la genèse de cette fresque familiale, la manière dont le Venezuela y devient un personnage à part entière, mais aussi sur son rapport à la langue française et à l’héritage métissé qui irrigue toute son œuvre.


À lire

  • Miguel Bonnefoy, Le Rêve du jaguar, Éditions Rivages, 2024 (Grand Prix de l’Académie française et prix Femina).

Le ciel ouvert

Julien Allouf et Dorian Gallet
Texte Nicolas Mathieu
Direction artistique Hélène Lotito

C’est dans le cadre exceptionnel du château d’If, nouveau lieu chargé d’histoire investi cette année par le festival, qu’on pourra entendre le dernier livre de Nicolas Mathieu, Le Ciel ouvert.

À partir d’une longue lettre d’amour fragmentée, d’abord écrite sur les réseaux sociaux, l’auteur du prix Goncourt 2018 tisse un grand poème en prose, entre confidences intimes et chronique à la fois lucide et poétique de notre époque. Le texte, fait de fragments, retrace la passion entre un homme et une femme «qui n’était pas libre», explore les phases d’un amour incandescent, le temps qui passe, l’absence, la joie et la perte, tout en capturant la pulsation d’une vie d’aujourd’hui – celle d’un écrivain sur les routes, d’un père, d’un homme séparé, qui affirme sa présence au monde avec une poésie invincible.

Au large de Marseille, sur l’une des îles du Frioul, la voix puissante de Julien Allouf  dialogue avec la création musicale de Dorian Gallet, entre guitare et électro, pour faire vibrer la force et la fragilité de ce récit. Un moment rare, à vivre véritablement «à ciel ouvert», pour entendre autrement cette histoire d’amour «si singulière et semblable aux autres».

Avec le soutien du château d’If-Centre des monuments nationaux.


À lire

  • Nicolas Mathieu, Le Ciel ouvert, Actes Sud, 2024.

Billet groupé lecture + bateau

15€/10€/5€* + 11€ pour le transport en navette depuis le 4 quai du Port (angle quai des Belges et quai du Port, Marseille 1er), qui donne également accès au château d’If.

  • Départ de la navette 15h45 (arrivée conseillée à 15h15, accueil par l’équipe du festival)
  • 16h15 : arrivée au Château d’If
  • 16h30 : début de la lecture musicale
  • 17h30 : fin de la lecture musicale
  • 17h30-18h15 : temps libre sur l’île
  • 18h15 : retour de la navette (arrivée 18h35 au Vieux-Port)

Attention : en cas d’intempéries, la lecture musicale est reportée au lendemain, samedi 31 mai, aux mêmes horaires et selon les mêmes conditions. Les spectateurs qui ne pourraient pas s’y rendre seront remboursés sur demande à reservations@ohlesbeauxjours.fr.

Accessibilité

  • Site non accessible aux PMR
  • Marches et terrain escarpé : prévoir des chaussures adaptées
  • Prévoir eau, chapeau et lunettes de soleil (il peut faire très chaud !).

L’Instant poésie – France Culture avec Blandine Rinkel

L’Instant poésie – France Culture avec Blandine Rinkel
Rencontre animée par Camille Renard

Expérience sensorielle et immersive programmée à l’antenne, en podcast et également sur les réseaux sociaux de France Culture, L’Instant poésie invite à un partage d’émotions. Chaque poème est éclairé par la voix d’un artiste qui compose jour après jour à l’antenne sa propre anthologie.

L’exercice est à la fois simple et excitant : dans le hall de La Criée, Blandine Rinkel pioche dans les archives de Radio France des poèmes lus par des comédiens et proposent au public un moment d’échange. Pourquoi se souvient-elle de ce vers ? Quels rimes l’émeuvent ? Quels auteurs chérit-elle ? «Le temps du poème n’est pas le temps du poète» écrivait Guy Goffette, «il est plutôt le temps nombreux du vertige ou de la communion des temps». En véritable passeuse de la poésie d’hier et d’aujourd’hui, l’écrivaine transmet au public ses émotions à travers ses morceaux choisis.
Équipé de casque pour ne rien perdre de leurs confidences, le public est invité à les entendre en direct.

Autrice et musicienne à l’énergie contagieuse, Blandine Rinkel explore avec finesse les zones floues de l’intime et du politique, de la famille et de la liberté. Elle poursuit une œuvre littéraire audacieuse, entre roman, essai et autofiction. Sur scène, elle prête aussi sa voix et sa fougue au groupe Catastrophe, où se mêlent danse, littérature et pop jubilatoire.


  • À écouter
    L’Instant poésie sur France Culture, du lundi au vendredi à 21h30, ou en podcast.

Retrouvez Blandine Rinkel le vendredi 30 mai à 14h30 au conservatoire pour une rencontre avec Hélène Giannecchini intitulée Choisir sa famille et le samedi 31 mai à 21h au conservatoire pour le Kometa Comedy Club.

L’Instant poésie – France Culture avec Arnaud Cathrine

L’Instant poésie – France Culture avec Arnaud Cathrine
Rencontres animées par Camille Renard

Expérience sensorielle et immersive programmée à l’antenne, en podcast et également sur les réseaux sociaux de France Culture, L’instant poésie invite à un partage d’émotions. Chaque poème est éclairé par la voix d’un artiste qui compose jour après jour à l’antenne sa propre anthologie.

Dans le hall de La Criée, Arnaud Cathrine pioche dans les archives de Radio France des poèmes lus par des comédiens et proposent au public un moment d’échange. Pourquoi se souvient-il de ce vers ? Quels rimes l’émeuvent ? Quels auteurs chérit-il ? «Le temps du poème n’est pas le temps du poète» écrivait Guy Goffette, «il est plutôt le temps nombreux du vertige ou de la communion des temps». En véritable passeur de la poésie d’hier et d’aujourd’hui, l’écrivain transmet au public ses émotions à travers ses morceaux choisis.

Équipé de casque pour ne rien perdre de ses confidences, le public est invité à l’entendre en direct.

Sensible à la musique et aux mots, conseiller littéraire pour la Maison de la poésie à Paris et pour les Correspondances de Manosque, Arnaud Cathrine fait régulièrement entendre ses écrits sur scène et travaille avec de nombreux chanteurs et musiciens.


 

Je ne sais pas si je passe bien dans le paysage

Anne Portugal
Entretien animé par Michaël Batalla

Pour écrire ses livres de poésie, depuis Les Commodités d’une banquette (P.O.L, 1985) jusqu’à s&lfies (P.O.L, 2023), en passant par quelques opuscules plus secrets (voyer en l’air, Éditions l’Attente, 2001), Anne Portugal imagine des dispositifs éphémères comme on conçoit dans l’industrie des montages d’usinage, dans le but de faciliter la fabrication en série des pièces attendues.
Travaillant ainsi par ensembles successifs, elle donne vie à des « générations de poèmes » qu’elle charge de solutionner des problèmes variés, tout à la fois historiques, esthétiques et politiques comme, par exemple, celui du voyeurisme (Le plus simple appareil, P.O.L, 1992).

Du surréalisme sans métaphores à l’autoportrait sans images, chaque livre d’Anne Portugal se présente dès lors comme le laboratoire d’une écriture nouvelle qui ravive l’expérience de la lecture.
En sa compagnie, nous explorerons, en parole et par les textes, quelques-unes des lignes de force de cette passionnante aventure de création poétique.

En partenariat avec le CipM.


À lire

  • Anne Portugal, s&lfies, Éditions P.O.L, 2023.

 

Habiter l’intime

Marie Kock et Mazarine M. Pingeot
Rencontre animée par Camille Thomine

Dans Après le virage, c’est chez moi, un essai à la fois intime et philosophique, Marie Kock explore la quête universelle d’un « chez soi ». Mêlant souvenirs personnels, réflexions sur l’enfance et considérations sur les contraintes sociales, elle interroge notre rapport à l’habitat, naviguant entre les lieux que nous quittons et ceux que nous espérons trouver.

Mazarine Pingeot revisite dans 11 quai Branly un pan secret de son histoire. Avec une écriture tout en émotion contenue, elle nous ouvre les portes d’un appartement parisien où, adolescente, elle vécut cachée, fille d’un président de la République. Ce retour sur les lieux de son enfance clandestine, aussi romanesque que philosophique, devient une exploration des fantômes de son passé et de la construction de soi dans l’ombre du secret.

Rencontre avec deux autrices qui nous invitent à réfléchir sur la façon dont les lieux façonnent nos identités, tissant une réflexion profonde sur notre rapport à l’espace et à nous-mêmes.
Leur dialogue débutera avec la présentation, par un conservateur du musée, d’une œuvre appartenant aux collections du Mucem, choisie pour ses résonances avec les deux textes.

En coréalisation avec le Mucem.


À lire

  • Marie Kock, Après le virage, c’est chez moi, La Découverte, 2025.
  • Mazarine M. Pingeot, 11 quai Branly, Flammarion, 2024.

Grand déballage

Mona Messine et Esther Teillard
Rencontre animée par Claire Mayot

Il y a des livres qui laissent des traces, non parce qu’ils cherchent à convaincre, mais parce qu’ils passent en force. Carnes d’Esther Teillard et Villa Bergamote de Mona Messine en font partie. Deux romans sans concession, qui choisissent le risque plutôt que le confort, le mordant plutôt que le bienveillant – et qui, chacun à leur manière, mettent le feu aux conventions du récit féminin.

Chez Esther Teillard, c’est une écriture à vif, tout en nerfs et en griffures, qui suit les dérives d’une narratrice sans nom entre Marseille et Paris. Des plages brûlantes où bronzent les cagoles aux milieux arty parisien, elle traverse des lieux où le désir n’est jamais neutre, où le corps est terrain de violence, d’épreuve et de revanche. C’est une prose qui cogne autant qu’elle palpe, traversée par les noms de femmes mythiques – Hestia, Médée, Ève – comme autant de masques pour dire l’insupportable. Carnes, c’est la chair sans fard, le féminin dans ce qu’il a de plus exposé, de plus insurgé.

Chez Mona Messine, la violence se drape d’un autre langage – plus joueur, mais tout aussi acéré. Villa Bergamote met en scène une outsider propulsée malgré elle dans les coulisses d’un pouvoir mafieux et grotesque. Le luxe, la corruption, les héritiers, les armes planquées et les cocktails trop sucrés sirotés dans une villa des Antilles composent un théâtre où la narratrice, Roxane, observe et encaisse. Mais derrière cette passivité de surface, c’est une parole souveraine qui s’élève : ironique, féroce, consciente de sa condition de pièce rapportée dans une dynastie de ploutocrates. L’humour ici est un scalpel, la langue, un territoire de résistance.

Ce qui unit ces deux romans ? Une manière de raconter les femmes sans les lisser. Une attention aiguë à la violence systémique, qu’elle soit sociale, sexuelle ou symbolique. Et surtout, une langue à contre-courant, nourrie de colère, d’intelligence et de jubilation. On ressort de ces lectures à la fois dérouté et galvanisé, avec le sentiment d’avoir été invité à un grand carnaval du réel – où la parole ne s’excuse pas d’être outrée, ni d’être outrancière.
Esther Teillard et Mona Messine dialogueront autour de ces univers où l’intime rime avec politique, où les héroïnes, gouailleuses ou mutiques, ne demandent pas la permission d’exister. Un moment rare avec deux voix qui comptent déjà, et qui ne comptent pas s’arrêter là !


À lire

  • Mona Messine, Villa Bergamote, Bouclard, 2025.
  • Esther Teillard, Carnes, Pauvert, 2025.

Retrouvez Esther Teillard pour une sieste acoustique le samedi 31 mai à 14h30 au conservatoire Pierre Barbizet.

Les siestes acoustiques – Esther Teillard

Bastien Lallemant, Maëva Le Berre, Seb Martel et Cindy Pooch
Avec Esther Teillard

On ne présente plus ces siestes littéraires, créées il y a plus de dix ans par Bastien Lallemant. À ses côtés, des complices de choix : la violoncelliste Maëva Le Berre, fidèle compagne
du festival, et deux nouveaux venus, le guitariste Seb Martel et la chanteuse Cindy Pooch.
Pendant une heure, confortablement installés, laissez-vous bercer en mode acoustique par l’alternance de chansons et de lectures (il est d’ailleurs fortement recommandé d’apporter son oreiller et de s’endormir pour de vrai !).

Une véritable expérience sensorielle pour mettre en pause le rythme effréné du festival et découvrir en douceur comment les univers littéraires des écrivains – aujourd’hui, celui de la jeune écrivaine Esther Teillard, autrice d’un premier roman décapant – se mêlent aux territoires sensibles explorés par les musiciens.


À lire

  • Esther Teillard, Carnes, Pauvert, 2025.

À écouter

  • Bastien Lallemant, Les Micros Siestes acoustiques, Zamora Label, 2022 ; La Paresse, Zamora Label, 2024.
  • Cindy Pooch, In Nomine Corpus, In Fine, 2023

Retrouvez Esther Teillard le jeudi 29 mai à 18h au Conservatoire Pierre Barbizet, pour une rencontre avec Mona Messine.

Enfer vert

Pedro Cesarino et Colin Niel
Rencontre animée par Sonia Déchamps et traduite du portugais

Ingénieur des eaux et forêts devenu écrivain, Colin Niel arpente depuis plus de dix ans la Guyane française, qu’il a choisie pour décor de ses romans policiers. Avec Wallace, il revient sur la question de la parentalité, de la perte et de la transmission, à travers l’histoire de Mathurine, mère célibataire, et de son fils Wallace, neuf ans. Alors que la jungle déploie ses forces invisibles, la forêt devient le théâtre d’apparitions mystérieuses, où se croisent mythes ancestraux, peurs et secrets. Colin Niel joue avec les codes du polar et du réalisme magique pour interroger la relation de l’homme à la nature et à ses propres démons.

De l’autre côté de la frontière, au Brésil, Pedro Cesarino, anthropologue et écrivain, s’inspire de ses enquêtes de terrain. Les vautours n’oublient pas mêle roman noir et voyage initiatique au cœur des communautés indiennes d’Amazonie. À travers une intrigue à suspens, il dénonce la persistance de pratiques néocoloniales, le racisme systémique et la corruption qui ravagent la région. Confronté aux fantômes du passé, son héros plonge dans l’univers du chamanisme, où mythes et réalité s’entremêlent pour révéler la violence structurelle qui frappe les peuples autochtones et leur environnement.

Lorsque des meurtres sont commis dans la jungle, la nature luxuriante peut rapidement se transformer en enfer vert. Loin d’être de bon conseil, les esprits de la forêt rappellent à chaque pas la fragilité de l’équilibre entre l’homme et son habitat…


À lire

  • Pedro Cesarino, Les vautours n’oublient pas, traduit du portugais (Brésil) par Hélène Melo, Éditions Rivages, 2025.
  • Colin Niel, Wallace, Éditions du Rouergue, 2024.