Raphaële Frier, Agathe Monnier et Richard Gérard (guitare)
«J’ai la nostalgie du pain de ma mère, du café de ma mère, des caresses de ma mère,
et l’enfance grandit en moi, jour après jour,
et je chéris ma vie, car si je mourrais, j’aurais honte des larmes de ma mère.»
À l’origine du livre Un chat dans la cafetière, un poème du grand écrivain palestinien Mahmoud Darwich, traduit par Elias Sanbar, qui évoque avec nostalgie le café de sa mère.
À partir de leurs souvenirs d’enfance et de ceux de leurs proches, Raphaële Frier et Agathe Monnier ont composé à leur tour un recueil de poèmes illustrés par des collages, destiné aux enfants qui n’ont pas le droit de boire du café… Mais aussi aux grands qui ne peuvent plus s’en passer !
Une lecture dessinée, accompagnée à la guitare par Gérard Richard, qui est aussi l’occasion de célébrer les dix ans de la maison d’édition Le Port a jauni. Installée à Marseille – où, certains jours de pluie, le port jaunit –, elle publie des albums et des livres de poésie bilingues, en français et en arabe, avec pour fil conducteur la traduction afin de proposer un autre accès au monde.
À lire
- Raphaële Frier et Agathe Monnier, Un chat dans la cafetière, traduit vers l’arabe par Golan Haji, Le port a jauni, 2024.