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Joy Sorman

Née en 1973, Joy Sorman se consacre d’abord à l’enseignement de la philosophie avant de se diriger vers l’écriture.
En 2005, paraît son premier roman Boys, boys, boys, un manifeste pour un « féminisme viril », lauréat du prix de Flore. En 2013, elle reçoit le prix François Mauriac de l’Académie française pour Comme une bête (Gallimard). En 2014, La Peau de l’ours (Gallimard) est sélectionné dans la liste Goncourt.
Joy Sorman a également collaboré à des médias audiovisuels (Paris première, la Matinale de Canal+, Médiapart…)
Habituée de la scène, elle aime travailler avec des complices comme le musicien-compositeur Rubin Steiner qui l’accompagne dans la lecture de Fou comme un lapin  pour la soirée de clôture de la 3e édition d’Oh les beaux jours ! en 2019.

En 2021, elle publie A la folie (Flammarion), résultat d’un an d’observation dans les couloirs d’hôpitaux psychiatriques.

En janvier 2024 paraît Le Témoin (Flammarion), dans lequel elle poursuit, cette fois à travers la fiction, son exploration de nos « lieux communs », ceux qui racontent le monde et jettent une lumière crue et acérée sur la société dans laquelle nous vivons.


Bibliographie sélective

  • Le Témoin, Flammarion, 2024.
  • Seyvos, avec Maylis de Kerangal, Inculte, 2022.
  • À la folie, Flammarion, 2021.
  • Sciences de la vie, Seuil, 2017.
  • La Peau de l’ours, Gallimard, 2014.
  • Présentée vivante, Mucem, 2013.
  • Lit national, avec Frédéric Lecloux (photo), coll. «Collatéral», Le Bec en l’air, 2013.
  • Comme une bête, Gallimard, 2012.
  • Paris Gare du nord, Gallimard, coll. “L’Arbalète”, 2011.
  • Pas de pitié pour les baskets, avec Olivier Tallec (dessin), Hélium, 2010.
  • Gros œuvre, Gallimard, 2009.
  • Du bruit, Gallimard, 2007.
  • Boys, boys, boys, Gallimard, 2005.

Véronique Ovaldé

Autrice de neuf romans traduits dans plusieurs langues et de livres pour la jeunesse, Véronique Ovaldé est une des voix les plus originales de la littérature française. Elle aime raconter des histoires qu’elle déploie dans une langue généreuse et musicale.

Elle occupe une place particulière dans l’histoire d’Oh les beaux jours ! puisqu’elle avait présenté, lors de l’ouverture de la première édition du festival en 2017, une lecture dessinée avec Joann Sfar autour de leur livre commun, À cause de la vie. En 2022, elle était venue chanter à La Criée, dans Comédie musicale ! Quand les auteurs chantent sous la douche.

En 2023, elle revient au festival pour une rencontre avec ses lecteurs autour de son dernier roman Fille en colère sur un banc de pierre (Flammarion, 2023), et pour une lecture de ce texte en musique, accompagnée par la violoncelliste Maëva Le Berre.


Bibliographie sélective

  • Fille en colère sur un banc de pierre, Flammarion, 2023.
  • Personne n’a peur des gens qui sourient, Flammarion, 2019.
  • À cause de la vie, avec Joann Sfar, Flammarion, 2017.
  • Soyez imprudents les enfants, Flammarion, 2016.
  • Des vies d’oiseaux, Éditions de L’Olivier, 2011.
  • Ce que je sais de Vera Candida, Éditions de L’Olivier, 2009 (Prix Renaudot des lycéens, Prix du roman France Télévision, Grand prix des lectrices Elle).
  • Et mon cœur transparent, Éditions de L’Olivier, 2008 (Prix France Culture Télérama).
  • Déloger l’animal, Actes Sud, 2005.
  • Les Hommes en général me plaisent beaucoup, Actes Sud, 2003 ; rééd. J’ai lu, 2006.

Emmanuelle Lambert

Après des études de Lettres, Emmanuelle Lambert a rejoint l’Institut mémoires de l’édition contemporaine (IMEC) à Caen où elle a notamment travaillé avec Catherine et Alain Robbe-Grillet. À la mort de ce dernier, elle se tourne vers l’écriture et lui consacre son premier récit.
Elle est aujourd’hui commissaire d’exposition indépendante. Elle a été commissaire de l’exposition sur Jean Genet, au Mucem et vient d’éditer les romans et poèmes de Jean Genet dans la Pléiade. Elle reçoit le prix Femina Essai 2019 pour Giono, furioso (Stock).


Bibliographie sélective

  • Sidonie Gabrielle Colette, Gallimard, 2022.
  • Le garçon de mon père, Stock, 2021.
  • Giono, furioso, Stock, 2019 (Prix Femina Essai 2019).
  • La Désertion, Stock, 2018.
  • La Tête haute, Les Impressions nouvelles, 2013.
  • Un peu de vie dans la mienne, Les Impressions nouvelles, 2011.
  • Mon grand écrivain, Les Impressions nouvelles, 2009.

Nathalie Kuperman

Nathalie Kuperman est l’auteur d’une dizaine de romans parmi lesquels Nous étions des êtres vivants, Les Raisons de mon crime et La Loi sauvage (Gallimard, 2010, 2012 et 2014).
Elle mêle dans ses livres l’intime et le social, tricotant entre réel et fiction, écrit à la fois pour les petits et les grands.
Elle fait paraître Je suis le genre de fille, aux Éditions Flammarion en 2018, une comédie sur les apparences et les non-dits, puis On était des poissons chez le même éditeur en 2021, les vacances d’une petite fille avec sa mère excentrique sur la Côte d’Azur.


Bibliographie sélective

  • Tu me trouves comment ?, Gallimard, 2001.
  • Les Signes, École des loisirs, 2004.
  • J’ai renvoyé Marta, Gallimard, 2005.
  • Carlotta et les monstres, École des loisirs, 2006.
  • L’Heure bleue, École des loisirs, 2007.
  • Petit déjeuner avec Mick Jagger, L’Olivier, 2008.
  • Nous étions des êtres vivants, Gallimard, 2010.
  • Les Raisons de mon crime, Gallimard, 2012
  • Le Garçon qui aimait deux filles qui ne l’aimaient pas, École des loisirs, 2013.
  • La Loi sauvage, Gallimard, 2014.
  • Je suis le genre de fille, Flammarion, 2018.
  • On était des poissons, Flammarion, 2021.

Constance Debré

Née en 1972 dans une famille connue pour ses nombreux hommes politiques, Constance Debré a fait des études de droit avant de devenir avocate pénaliste. Elle a écrit un temps les discours de Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale.
Elle a publié un roman, Un peu là, beaucoup ailleurs (Le Rocher, 2004) et un Manuel pratique de l’idéal (Le Rocher, 2007).
Play boy (Stock, 2018) est présenté comme son premier roman. Il a reçu un très bon accueil critique, ainsi que le résument les mots de Claro dans Le Monde des livres : « Constance Debré parle d’amour comme on parle de sexe, et de sexe comme on parle d’amour. Qu’elle hésite ou s’agace, fonce ou guette, elle ne lâche jamais le nerf de l’instant, du détail, veut savoir où ça mène, pas d’où ça vient, cherche la fête et tant pis si ça tourne au désastre. »

Dans son dernier livre, Nom, elle va plus loin. Avec la même écriture, et un programme. Détruire l’héritage.


Bibliographie sélective

  • Play Boy, Stock, 2018.
  • Love me tender, Flammarion, 2020 (prix des Inrockuptibles).
  • Nom, Flammarion, 2022.

Olivia Rosenthal

Olivia Rosenthal est née en 1965 à Paris. Elle a publié une dizaine de récits dont Toutes les femmes sont des aliens (Verticales, 2016) et Mécanismes de survie en milieu hostile (Verticales, 2014). Elle a obtenu le prix du Livre Inter pour Que font les rennes après Noël ? (Verticales, 2010) et le prix Wepler-Fondation la poste pour On n’est pas là pour disparaître (Verticales, 2007).

Sa première pièce de théâtre, Les Félins m’aiment bien (Actes Sud-Papiers), a été créée dans une mise en scène d’Alain Ollivier en 2005. Depuis, elle a publié Les Lois de l’hospitalité (Inventaire/invention, 2008), mis en scène par Marie Vialle en 2008 et écrit actuellement une série de spectacles autour du cinéma (Antoine et Sophie font leur cinéma). Elle a également réalisé des pièces sonores (Viande froide, fruit d’une résidence au Cent Quatre ou Maison d’arrêt Paris- La Santé, 42 rue de la Santé, 75014 Paris, enregistrée pour le Musée Carnavalet), a écrit et joué un court-métrage de fiction réalisé par Laurent Larivière (Les Larmes), a composé le livret d’un opéra, Safety First (musique d’Eryck Abecassis) et fait diverses interventions écrites (affichages et fresques) dans l’espace public, autant de manière pour elle de renouveler les formes que peut prendre la littérature.

Son intérêt pour la part d’oralité que recèle toute écriture l’a conduite à proposer des performances en collaboration avec des cinéastes, des musiciens, des metteurs en scène, des plasticiens et des chorégraphes.

En 2025, elle publie Une femme sur le fil aux éditions Verticales.


Bibliographie sélective

  • Une femme sur le fil, Verticales, 2025.
  • Un signe à ma fenêtre, Verticales, 2022.
  • Éloge des bâtards, Verticales, 2019.
  • Toutes les femmes sont des Aliens, Verticales, 2016.
  • Mécanismes de survie en milieu hostile, Verticales, 2014.
  • Ils ne sont pour rien dans mes larmes, Verticales, 2012.
  • Que font les rennes après Noël ?, Verticales, 2010.
  • Viande froide, reportages, en co-édition avec le Cent-Quatre, Éditions Lignes, 2008.
  • On est pas là pour disparaître, Verticales, 2007.
  • Les Félins m’aiment bien, Actes Sud-Papiers, 2004.

Nine Antico

Née en 1981 à Aubervilliers, Nine Antico est autrice de bande dessinée, illustratrice et réalisatrice. Après avoir créé son propre fanzine au titre éloquent, Rock this way, elle s’oriente vers la presse avant d’être éditée et exposée par Art’s Factory. Son premier ouvrage à la saveur autobiographique, Le Goût du paradis, paraît en 2008 chez Ego comme X et retiendra l’attention du Festival international de bande dessinée d’Angoulême dans la catégorie « Révélations ».
Suivront Coney Island Baby, Tonight, le diptyque Autel California et America. Souvent, elle dépeint dans ses œuvres l’atmosphère délicieusement vintage de la seconde moitié du xxe siècle, les atmosphères de l’underground américain, ou brosse d’inspirants portraits de femmes aux parcours sulfureux.
En 2020, elle réalise son premier long métrage, Playlist, une comédie en noir et blanc avec Sara Forestier.
Dans son dernier livre, Madones et putains (Dupuis, 2023), Nine Antico brosse un instantané de la condition des femmes dans l’Italie du xxe siècle à travers trois nouvelles inspirées de destins véridiques.


Bibliographie sélective

  • Madones et putains, Dupuis, 2023.
  • America, Glénat, 2017.
  • Coney Island Baby, L’Association, 2010.
  • Le Goût du paradis, Les Requins Marteaux, 2008.

 

Marie Darrieussecq

Propulsée très jeune sur la scène médiatique, dès 1996, avec la parution de son premier roman Truismes (P.O.L, 1996), best-seller traduit dans une quarantaine de langues, Marie Darrieussecq est l’auteur d’une œuvre littéraire dense publiée chez P.O.L, qui s’aventure dans divers horizons (Naissance des fantômes, Tom est mort, Clèves, Notre vie dans les forêts…).
Lauréate en 2013 du Prix Médicis pour Il faut beaucoup aimer les hommes, auteur d’une thèse sur l’autofiction, elle puise ses influences littéraires chez Franz Kafka ou dans la littérature antique, comme Ovide dont elle a traduit les Tristes et les Pontiques. Elle écrit également pour la jeunesse, le théâtre et s’intéresse beaucoup à l’art. Auteur pour la presse et l’édition de nombreux textes autour de l’œuvre d’artistes visuels, elle a également écrit Être ici est une splendeur (P.O.L, 2016) sur la vie de la peintre allemande Paula M. Becker et s’est impliquée à ce titre dans la rétrospective que le Musée d’art moderne de Paris lui a consacrée.
Née à Bayonne en 1969, elle demeure très attachée au Pays basque de son enfance. Elle a exercé comme psychanalyste, avant de se consacrer pleinement à l’écriture et à la promotion de ses livres.


Bibliographie sélective

  • Fabriquer une femme, P.O.L, 2024.
  • Pas dormir, P.O.L, 2021.
  • La mer à l’envers, P.O.L, 2019.
  • Notre vie dans les forêts, P.O.L, 2017.
  • Être ici est une splendeur, P.O.L, 2016.
  • Il faut beaucoup aimer les hommes, P.O.L, 2013 (Prix Médicis).
  • Clèves, P.O.L, 2011.
  • Tom est mort, P.O.L, 2007.
  • Le Bébé, P.O.L, 2002.
  • Truismes, P.O.L, 1996.

Maylis de Kerangal

Née en 1967, Maylis de Kerangal a été éditrice pour les Éditions du Baron perché et a longtemps travaillé avec Pierre Marchand aux Guides Gallimard puis à la jeunesse.
Elle est l’autrice de cinq romans, d’un recueil de nouvelles et d’une novella aux Éditions Verticales. Aux Éditions Naïve, elle a conçu une fiction en hommage à Kate Bush et Blondie, Dans les rapides (2007). Elle a écrit aussi plusieurs livres pour enfants.
Réparer les vivants a reçu de nombreux prix littéraires (Grand Prix RTL-Lire, Prix des étudiants France Culture-Télérama…), a été adapté au théâtre par Emmanuel Noblet et au cinéma par Katell Quillévéré en 2015. Corniche Kennedy a, lui, été porté à l’écran par Dominique Cabrera en 2017. En 2021, elle publie un recueil de nouvelles aux Éditions Verticales, Canoës, sept récits qui lient des voix de femmes.

En 2024, elle publie Jour de ressac, avec lequel elle reçoit le prix Patrimoines.


Bibliographie sélective

  • Jour de ressac, Verticales, 2024.
  • Seyvoz, avec Joy Sorman, Inculte, 2022.
  • Canoës, Verticales, 2021.
  • Kiruna, La Contre Allée, 2019.
  • Un monde à portée de main, Verticales, 2018.
  • Un chemin de table, coll. Raconter la vie, Seuil, 2016.
  • A ce stade de la nuit, Verticales, 2015.
  • Réparer les vivants, Verticales, 2014.
  • Pierre, feuille, ciseaux, avec Benoît Grimbert (photographies), Le Bec en l’air, 2012.
  • Tangente vers l’Est, Verticales, 2012.
  • Naissance d’un pont, Verticales, 2010.
  • Corniche Kennedy, Verticales, 2008.
  • Dans les rapides, Naïve, 2006.
  • Je marche sous un ciel de traîne, Verticales, 2000.

Faïza Guène

Faïza Guène est née en 1985 et a grandi en banlieue parisienne dans une famille d’origine algérienne. Romancière et scénariste, elle a écrit plusieurs romans das lesquels elle dresse le portrait de gens ordinaires, d’antihéros, en utilisant une langue précise, tout à la fois économe et imagée.
Kiffe kiffe demain, traduit en vingt-six langues, la fait connaître à l’âge de dix-neuf ans.
La famille est la porte d’entrée de son dernier roman, La Discrétion (Plon, 2020) dans lequel elle rassemble les fragments d’une histoire intime qui vient bouleverser le roman national.


Bibliographie

  • La Discrétion, Plon, 2020.
  • Millénium blues, Fayard, 2018.
  • Un homme, ça ne pleure pas, Fayard, 2014.
  • Les Gens du Balto, Hachette, 2008.
  • Du rêve pour les oufs, Hachette, 2006.
  • Kiffe kiffe demain, Hachette, 2004.