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Shiraz Bazin-Moussi

Shiraz Bazin-Moussi a d’abord été photojournaliste dans la presse touristique avant de se lancer dans la production de cinéma d’animation. Son travail photographique a fait l’objet de plusieurs expositions à Paris, Aix-en-Provence et à Arles.

Son premier ouvrage, L’Écume des amnésies (le Bec en l’air, 2020) est lié aux séjours qu’elle passait enfant, en famille, dans les îles Kerkenna en Tunisie. Dans La Discrétion, spectacle pour lequel elle est invitée dans l’édition 2024 du festival, elle mêle photographie et vidéo.

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Linda Tuloup

Linda Tuloup vit à Paris. Photographe plasticienne, elle est représentée par la Galerie Olivier Waltman (Paris / Miami). Après des études en psychologie, Linda Tuloup se tourne vers la photographie et développe une pratique artistique singulière.

Elle exprime, à travers ses séries photographiques, la relation qu’elle entretient avec la nature et l’image du féminin, dépassant la simple séduction pour nous faire pénétrer dans un univers pleinement poétique où l’inconscient devient langage à part entière. Capturés essentiellement à l’aide d’un moyen format, ses tirages, en noir et blanc ou en couleurs, ouvrent un pays où l’invisible nous parle en silence et nous invitent à une poésie de l’intime. Son travail fait l’objet de nombreuses expositions et publications en France et à l’étranger.

Elle a récemment publié un livre Vénus – où nous mènent les étreintes, aux éditions Bergger aux côtés de l’écrivain Yannick Haenel.


À lire

  • Linda Tuloup, avec un texte de Yannick Haenel, Vénus. Où nous mènent les étreintes, Bergger, 2019.
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Hans Georg Berger

Hans Georg Berger est un photographe allemand qui partage son temps entre Berlin, l’île d’Elbe et le Laos. Il collabore étroitement avec l’artiste allemand Joseph Beuys au cours des années 1970. Plus tard, c’est avec l’écrivain Hervé Guibert qu’Hans Georg Berger liera une amitié qui influencera son travail photographique. Directeur du Festival international de théâtre de Munich et co-fondateur de la Biennale de musique et de théâtre de Munich, il a aidé à la mise en place d’AIDA, un groupe de surveillance des droits humains à l’international pour les artistes.

Depuis la fin des années 1980, Hans Georg Berger s’implique dans des projets de photographie sur le long terme avec pour thème central les religions mondiales. Il a notamment déjà travaillé sur le taoïsme, le catholicisme ou encore le bouddhisme Theravada. Au Laos, il a fondé les Archives photographiques du bouddhisme dans le but de préserver des milliers de photographies historiques prises par les moines.


Bibliographie sélective

  • Hans Georg Berger, Hervé Guibert : un amour photographique, Le Quai/Michel de Maule, 2019.
  • Hans Georg Berger (photographies) et Hervé Guibert (textes), Lettres d’Égypte. Du Caire à Assouan, Actes Sud, 1999.

Pierre Morales

Pierre Morales est photographe et réalisateur.

Pour Oh les beaux jours !, il a réalisé à Marseille les photographies des frigos qui ont stimulé l’imagination des écrivains pour la soirée d’ouverture au Merlan.
Il résume son travail par ces mots :

« Manger est un projet documentaire en cours de réalisation.
C’est par la voie du documentaire que j’ai commencé à raconter des moments de vie qui s’articulent autour de nos assiettes, les photos de frigos sont une partie du lexique qui tisse ce récit.

L’une des premières questions que ma mère me pose toujours, lorsque je lui annonce que je vais la voir, est bien sûr : “Qu’est-ce que tu voudras manger ?”

Dans ma famille d’origine méditerranéenne et pied-noire, la nourriture a toujours été importante : “Il faut manger, et bien manger !” J’entends dans cette phrase une injonction à veiller à ce besoin vital, mais également la transmission d’une identité, d’une histoire, d’un mode de vie.

Cet héritage, allié à mon statut d’observateur professionnel, m’a rendu particulièrement sensible et attentif à ce qui se met en œuvre dans les moments où l’on passe à table. Observer et collectionner les indices que ces rituels révèlent me fascine.

Explorer ses “manières de table”, raconter comment on répond au besoin fondamental de manger, c’est parler de soi, de son quotidien, de ses origines, de son statut social, de sa vie publique mais aussi de sa vie la plus intime. C’est aussi évoquer le travail, la vie en société, la filiation, l’argent, l’habitat, le rêve et, bien sûr, l’amour… »

Ariane Audouard

Yves Pagès

Yves Pagès est né en 1963 à Paris. Après des études littéraires et un séjour à la Villa Médicis (1996), il entre aux éditions Verticales – fondées en 1997 par Bernard Wallet – dont il est aujourd’hui codirecteur avec Jeanne Guyon.
Depuis 1990, il a publié une dizaine de fictions, dont Petites Natures mortes au travail, Le Théoriste, Portraits crachés, Le Soi-disant, puis, aux éditions de L’Olivier, Souviens-moi (2014) et Encore Heureux (2018).
Il est également l’auteur d’essais, d’une pièce de théâtre, d’un livre de photographies, d’un recueil de graffiti et d’ovnis littéraires.
Il a ouvert en 2011 un site de création textuelle et visuelle : www.archyves.net

Habitué de la scène, il n’aime rien moins que d’imaginer des performances et autres vraies-fausses conférences autour de ses publications.


Bibliographie

  • Il était une fois sur cent – Rêveries fragmentaires sur l’emprise statistique, Zones, 2021.
  • L’Homme hérissé, Libertalia 2020.
  • Encore heureux, L’Olivier, 2018.
  • Tiens ils ont repeint !, La Découverte, 2017.
  • Photomanies, Le Bec en l’air, 2015.
  • Souviens-moi, L’Olivier, 2014.
  • Portraits crachés, Verticales, 2013.
  • Céline, fictions du politique, réed. Gallimard coll. “Tel”, 2010.
  • Le Soi-disant, Verticales, 2008.
  • Le Théoriste, Verticales, 2001 (prix Wepler).
  • Petites natures mortes au travail, Verticales, 2000.
  • Les Paparazzi, Les Solitaires intempestifs, 1998.
  • Prière d’exhumer, Verticales, 1997.
  • Plutôt que rien, Julliard, 1995.
  • La Police des sentiments, Denoël, 1990.
Yohanne Lamoulère, création graphique © Atelier 25

Martine Derain

Martine Derain est photographe, artiste, elle conçoit et réalise des interventions éphémères ou pérennes. Elle a travaillé avec Laure Maternati, Dalila Mahdjoub et Hassan Darsi/La Source du Lion de 2004 à aujourd’hui…
De 2000 à 2003, elle a partagé l’expérience de La compagnie, atelier d’artistes implanté à Belsunce, Marseille, où elle a produit les expositions de Gary Hill, Muriel Modr ou les interventions de la compagnie de danse contemporaine Ex Nihilo, dont elle est aujourd’hui artiste associée. Elle a créé l’association et les éditions Commune.

Bruno Boudjelal

Français d’origine algérienne, il pratique la photographie comme un mode de vie qui interroge sans cesse sa propre identité et nous confronte à la nôtre.
Lorsque son père décide de retourner en Algérie, il l’accompagne et découvre à la fois un pays, une famille, un monde traversé de violences, des paysages qui lui parlent et des individus avec lesquels il dialogue sans savoir vraiment comment se situer. De là dix années d’exploration très personnelle de l’Algérie, entre carnet de voyage et témoignage, qui vont l’amener à passer du noir et blanc à la couleur, à assumer de plus en plus le fait que son point de vue n’est que subjectif, marqué par son histoire personnelle, mais curieux de mettre en perspective le quotidien et l’Histoire.
Lorsqu’il décide que ce travail en Algérie est terminé, il le structure sous forme d’exposition, de projection et de livre, puis décide de se concentrer sur l’Afrique.
Tendu entre deux continents, entre deux cultures, il est simplement généreux et revendique sa capacité à comprendre et à transcrire une complexe problématique entre le Nord et le Sud.


Bibliographie

  • Jours intranquilles, Autograph, 2009.
  • Who knows tomorrow ?, éditions de l’œil, 2010.
  • Algérie, clos comme on ferme un livre ?, Le Bec en l’air/Autograph, 2015.
Yohanne Lamoulère, création graphique © Atelier 25

Aude Léonard

Ses images se construisent comme un dessin, mais elle les fabrique avec des photographies. Elles sont une invitation au rêve. Ce qui la réjouit davantage encore, c’est quand des détails minutieusement articulés retiennent notre œil curieux.
Aude Léonard partage aujourd’hui son temps entre l’illustration de livres et des travaux de commandes, affiches, presse.
En 2013, une rétrospective de son travail a été exposée dans la sélection officielle du festival Outono Fotografico / Musée municipal de Ourense / Espagne.
Son album Mon petit doigt m’a dit (Møtus, 2009) a été Prix Littéraire des écoliers de Rillieux-la-Pape en 2011.


Bibliographie sélective

  • Mon petit doigt m’a dit, avec François David (texte), Møtus, 2009
  • Le Jeu de la bonne aventure, avec David Dumortier (texte), Møtus, 2014
  • Le Parapluie de Monsieur Roland, avec Ariane Duclert (texte), La Marmite à mots, 2016

www.audeleonard.fr