Née en 1978, Laurine Roux vit dans les Hautes-Alpes où elle est profes- seure de lettres modernes. Son premier roman, Une immense sensation de calme, publié en 2018 aux éditions du Sonneur reçoit le Prix Révélation 2018 de la SGDL ; le deuxième, Le Sanctuaire, intègre la sélection du prix littéraire du Monde. Elle collabore depuis deux ans autour de créations musicales pour la jeunesse avec les compositeurs Florentine Mulsant et Benoît Menut dans le cadre du Festival de Chaillol. Elle publie égale- ment des nouvelles et de la poésie dans diverses revues collectives (Les Cahiers d’Adèle, Revue Métèque, L’encrier renversé, 17 secondes, Pol(ys)sémique…). Le prix George Sand de la nouvelle lui a été remis en 2012.
Durant l’automne 2020, Laurine Roux a accompagné la classe de 5e 1 du collège Louise Michel, à Marseille, dans l’écriture collective d’une nouvelle en lice pour la saison 3 du concours Des nouvelles des collégiens, organisé par le festival Oh les beaux jours !.
Le Sanctuaire, Éditions du Sonneur, 2020 (Grand Prix de l’imaginaire). Une immense sensation de calme, Éditions du Sonneur, 2018 (Prix Révélations de la SGDL).
Florence Hinckel est née en 1973. Après une licence de programmation analytique, elle devient finalement professeure des écoles, métier qu’elle exerce à Marseille, en Guyane ou en Guadeloupe, avant de de se tourner entièrement vers l’écriture, sa passion depuis l’enfance. Autrice pour la jeunesse, elle s’adresse aux enfants comme aux plus grands et aime varier les genres, qu’ils soient humoristiques, intimistes, loufoques ou engagés. Elle a écrit une quarantaine de romans, qui totalisent à ce jour plus de 35 prix littéraires. On peut retrouver toute son actualité sur florencehinckel.com.
Durant l’automne 2020, Florence Hinckel a accompagné la classe de 4e B du collège Chape, à Marseille, dans l’écriture collective d’une nouvelle en lice pour la saison 3 du concours Des nouvelles des collégiens, organisé par le festival Oh les beaux jours !.
Comme un homme, coll. « Court toujours », Nathan, 2020.
Les faits et gestes de la famille Papillon, Les succès de Domi, (tome 3), Casterman, 2020. Renversante, L’École des loisirs, 2019.
Anuradha Roy est née à Calcutta en 1967. Après des études à Calcutta et à Cambridge, elle a travaillé comme journaliste pour la presse indienne. Elle codirige la maison d’édition Permanent Black et vit dans l’Himalaya. Un atlas de l’impossible (Actes Sud, 2011) est son premier roman, traduit en 15 langues et cité dans les « 60 ouvrages essentiels en langue anglaise de la littérature indiennes » du célèbre World Literature Today.
Suivra Les plis de la terre (Actes Sud, 2013), puis Sous les lunes de Jupiter (Actes Sud, 2017) qui a reçu le prestigieux DSC Prize for Fiction 2016 et était sélectionné pour le Man Booker Prize 2016.
Son dernier roman, Toutes ces vies jamais vécues, est paru chez Actes Sud en mars 2020, en même temps qu’un réédition d’Un atlas de l’impossible chez Babel.
Maryse Condé est née en 1937 à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. En 1953, elle part étudier en métropole au lycée Fénelon, puis à la Sorbonne où elle étudie l’anglais. Elle s’installe par la suite en Afrique où elle enseigne le français en Guinée, au Ghana et au Sénégal. De retour en France en 1975, elle obtient à la Sorbonne Nouvelle un doctorat en littérature comparée. Elle publie l’année suivante son premier roman, Heremakhonon, réédité plus tard sous le titre En attendant le bonheur.
Après la publication de son troisème roman, Ségou (1984), elle s’installe aux États-Unis où elle enseigne à l’Université Columbia. Paru en 1987, Moi, Tituba sorcière… Noire de Salem est couronné par le Grand Prix littéraire de la Femme. En 1999, le prix Marguerite-Yourcenar est décerné à l’écrivaine pour Le cœur à rire et à pleurer, écrit autobiographique qui fait le récit de son enfance.
Après de nombreuses années d’enseignement à l’Université Columbia, dont elle préside le Centre des études françaises et francophones depuis sa fondation en 1997 jusqu’en 2002, elle partage son temps entre son île natale et New-York.
Fin 2018, l’ensemble de son œuvre a été couronné par le Prix de littérature de la Nouvelle Académie (qui a remplacé cette année prix Nobel de littérature).
Bibliographie sélective
Moi, Tituba sorcière… Noire de Salem, Gallimard, 1986 (Grand Prix littéraire de la Femme).
La vie scélérate, Ballantine Books, 1987.
Le cœur à rire et à pleurer, Robert Laffont, 1999 (prix Marguerite-Yourcenar).
En attendant la montée des eaux, JC Lattès, 2010 (Grand prix du roman métis).
La vie sans fards, JC Lattès, 2012.
Le fabuleux et Triste Destin d’Ivan et d’Ivana, JC Lattès, 2017.
Alice Zeniter est née en 1986. Elle publie son premier roman en 2003, Deux moins un égal zéro, aux Éditions du Petit Véhicule à l’âge de 16 ans. Alice Zeniter étudie ensuite à l’École normale supérieure puis publie son second romain Jusque dans nos bras (2011). Elle enseigne le français en Hongrie, où elle vit plusieurs années. Elle y est également assistante-stagiaire à la mise en scène dans la compagnie théâtrale Krétakör.
Par la suite, elle publiera six romans, parmi lesquels Sombre dimanche (Albin Michel, 2013), Juste avant l’oubli (Flammarion, 2015 – J’ai lu, 2016), L’Art de perdre (Flammarion, 2017 – J’ai lu, 2019) et Comme un empire dans un empire (Flammarion, 2020 – J’ai lu, 2021).
Dramaturge et metteuse en scène, elle et a reçu de nombreux prix littéraires dont le prix du Livre Inter, le prix des Lecteurs de l’Express et le prix de la Closerie des Lilas en 2013, le Prix Renaudot des Lycéens 2015 et le Prix Goncourt des lycéens en 2017.
Alice Zeniter écrit aussi pour le théâtre avec Spécimens humains avec monstres (2011), Un ours, of course !, spectacle musical jeunesse (Actes Sud, 2015) et Hansel et Gretel, le début de la faim (2018).
Bibliographie
Toute une moitié du monde, Flammarion, 2022.
Home sweet home, avec Antoine Philias, École des loisirs, 2019.
Un ours of course !, avec Lawrence Williams, Actes Sud Junior, 2018.
Hansel et Gretel. Le début de la faim, Actes Sud Papiers, 2018.
L’Art de perdre, Flammarion, 2017 (prix Goncourt des lycéens).
Juste avant l’oubli, Flammarion, 2015 (prix Renaudot des lycéens).
De qui aurais-je crainte ?, avec Raphaël Neal (photographies), Le Bec en l’air, 2015.
Sombre dimanche, Albin Michel, 2013 (prix du Livre Inter).
Tiffany Tavernier est romancière et scénariste. Née en 1967, elle est la fille de la scénariste Colo Tavernier et du réalisateur Bertrand Tavernier. Son premier roman, Dans la nuit aussi le ciel, retrace son expérience dans les mouroirs de Calcutta, à dix-huit ans. Depuis lors, elle n’a cessé de voyager de par le monde, notamment en Arctique, où elle situe son roman suivant, L’Homme blanc. Après avoir publié chez de nombreux éditeurs, elle a rejoint le catalogue des éditions Sabine Wespieser à la rentrée littéraire 2018 avec Roissy. En 2021, toujours aux éditions Sabine Wespieser, Tiffany Tavernier publie L’Ami.
Bibliographie
L’Homme blanc, Flammarion, 2000.
Holy Lola, coécrit avec Dominique Sampiero, Grasset, 2004.
La Menace des miroirs, Le Cherche midi, 2006.
A table !, Seuil, 2008.
Comme une image, Editions des Busclats, 2015.
Isabelle Eberhardt :Un destin dans l’islam, Tallandier, 2016.
Valérie Manteau est née en 1985. Éditrice et chroniqueuse, elle a fait partie de l’équipe de Charlie Hebdo de 2008 à 2013. Entre 2013 et 2018, elle rejoint le Mucem à Marseille en tant que chargée d’édition et de diffusion.
Elle est l’auteure de deux romans, Calme et tranquille (2016) et Le Sillon (2018, prix Renaudot), tous deux édités au Tripode.
Habitante du quartier de Noailles à Marseille, elle est membre du Collectif du 5 novembre – Noailles en colère créé après l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne et de divers collectifs.
Elle est en résidence à La Citadelle de Marseille depuis plusieurs mois pour raconter l’histoire de ce lieu et créer une fiction radiophonique qui sera en écoute dans les jardins du fort Saint-Nicolas, dès son ouverture au public au mois de mai 2024.
Marie-Hélène Lafon est écrivaine et professeur de lettres classiques à Paris.
« Née dans une famille de paysans », selon ses propres mots, elle est originaire du Cantal, où elle a vécu jusqu’à ses 18 ans. Elle part ensuite étudier à Paris, à la Sorbonne, et est agrégée de grammaire en 1987. Son département d’origine, le Cantal, et sa rivière, la Santoire, sont le décor de la majorité de ses romans. Son premier roman, écrit à l’âge de 34 ans, Le Soir du chien est récompensé par le prix Renaudot des lycéens en 2001. Suivront de nombreuses publications (romans, nouvelles, essais), la plupart aux éditions Buchet-Chastel, parmi lesquels L’Annonce, Les Pays, Joseph, Histoires (2015, prix Goncourt de la nouvelle), Nos vies, Flaubert où elle se livre à un exercice d’admiration pour le grand écrivain classique. En 2019, elle publie Le Pays d’en haut, un livre d’entretiens avec Fabrice Lardreau (Arthaud). Elle reçoit le Prix Renaudot pour son livre Histoire du fils (Buchet-Chastel, 2020), et sort son dernier roman Les Sources en 2023. La même année, elle fait paraître un essai sur Cézanne (Cézanne. Des toits rouges sur la mer bleue, Flammarion) et début 2025, Vie de Gilles aux éditions du Chemin de fer, avec des peintures de Denis Laget.
Bibliographie sélective
Vies de Gilles, avec Denis Laget (peintures), Les éditions du Chemin de fer, 2025.
Cézanne, Flammarion, 2023.
Les Sources, Buchet-Chastel, 2023.
Histoire du fils, Buchet-Chastel, Paris, 2020 (Prix Renaudot).
Le Pays d’en haut, Arthaud, 2019.
Flaubert, Buchet-Chastel, 2018.
Nos vies, Buchet-Chastel, 2017.
Histoires, Buchet-Chastel, 2015 (prix Goncourt de la nouvelle).
Joseph, Buchet-Chastel, 2014.
Les Pays, Buchet-Chastel, 2012 (Prix du Style).
Album, Buchet-Chastel, 2012.
L’Annonce, Buchet-Chastel, 2009.
Les Derniers Indiens, Buchet-Chastel, 2008.
Organes, Buchet-Chastel, 2006.
Mo, Buchet-Chastel, 2005.
Sur la photo, Buchet-Chastel, 2003.
Le Soir du chien, Buchet-Chastel, 2001 (prix Renaudot des lycéens).
Violoniste de formation, Léonor de Récondo est une musicienne professionnelle dont le premier roman est paru en octobre 2010, La Grâce du cyprès blanc, aux éditions Le temps qu’il fait. Entre 2012 et 2019, elle publie 5 romans chez Sabine Wespieser éditeur : Rêves oubliés (2012), roman de l’exil familial au moment de la guerre d’Espagne, Pietra viva (2013), une plongée dans la vie et l’œuvre de Michel Ange qui rencontre une très bonne réception critique et commerciale. Amours (2015), a remporté le prix des Libraires et le prix RTL/Lire. Point cardinal (2017) a été finaliste du prix Fnac, élu prix du Roman des étudiants France Culture/Télérama. Manifesto, paru en janvier 2019, renoue avec la veine autobiographique de Rêves oubliés.
En 2021, dans Revenir à toi (Grasset), la narratrice de Léonor de Récondo part à la recherche d’une mère disparue depuis 30 ans, réveillant souvenirs et secrets enfouis.
Bibliographie
La Grâce du cyprès blanc, Le Temps qu’il fait, 2010.
Née en 1968 au Liban, Lamia Ziadé est artiste et auteur-illustratrice. Elle a connu la guerre civile dans son pays d’origine et a fait des études d’Arts graphiques à Paris (école Penninghen). Elle a travaillé avec Jean-Paul Gaultier sur la création d’imprimés textiles, avant de se tourner vers l’illustration puis vers l’art contemporain composant de grands tableaux érotiques (elle a été exposée plusieurs fois à la galerie Kamel Mennour). Le conflit israélo-libanais de 2006 et l’invasion du Liban l’ont conduit à écrire Bye bye Babylone : Beyrouth 1975-1979 (Denoël Graphic), un roman en textes et en images, sur son enfance et sur la guerre civile. En 2015, Ô nuit, ô mes yeux (P.O.L), mêlant de la même façon textes et images, est consacré cette fois au Caire, de l’entre-deux-guerres aux années 1970, à travers les grandes voix de la musique arabe. Publié en 2017, Ma très grande mélancolie arabe (P.O.L), s’imprègne, dans un registre plus sombre, des mêmes thématiques pour dire les tragédies de cette partie du monde à travers ses grandes figures. À la suite de l’explosion monumentale qui a détruit une partie de la capitale libanaise en 2020, Lamia Ziadé écrit et dessine Mon port de Beyrouth (P.O.L), comme un carnet intime de la catastrophe qu’elle a vécue depuis Paris, en lien étroit avec ses proches vivant sur place.
Bibliographie
Lola cartable, avec Patrick Gloux (texte), Éditions du Rouergue, 1995.