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Envoyés très spéciaux à Marseille (saison 2)

Bruno Boudjelal et Florence Aubenas

Dernière minute : malheureusement Florence Aubenas est contrainte d’annuler sa venue au festival le 26 mai. Bruno Boudjelal projettera néanmoins le résultat de leur immersion à Marseille. Il sera accompagné au oud par Hakim Hamadouche.

À l’invitation d’Oh les beaux jours !, la journaliste Florence Aubenas a démarré l’année dernière une résidence à Marseille, une ville qu’elle connaissait mal. et dont elle avouait se méfier un peu. Elle a ensuite décidé d’y séjourner plus longuement, afin de s’imprégner des lieux, de nouer des rencontres, de tenter de comprendre cette cité que l’on dit si particulière… Un projet qu’elle partage avec le photographe Bruno Boudjelal, son complice de longue date, qui l’accompagne dans ses vagabondages.

Après un premier bilan d’étape présenté lors de la première édition d’Oh les beaux jours !, Florence Aubenas et Bruno Boudjelal évoquent la « saison II » de leur immersion dans la cité phocéenne lors de cette lecture-projection de photographies, suivie d’un échange avec le public. On en saura alors peut-être un peu plus sur le livre que le duo projette de publier l’année prochaine, et sur lequel, pour l’heure, ils souhaitent garder le mystère…


À lire :

  • Florence Aubenas, En France, L’Olivier, 2014.
  • Bruno Boudjelal, Algérie, clos comme on ferme un livre ?, Le Bec en l’air/Autograph, 2015 (prix Nadar).

Chez mon père

Marie Darrieussecq
Scénographie de Laurent Perreau.

Des lotissements. Des parkings. Une centrale nucléaire. Pas tout-à-fait aujourd’hui. Pas tout-à-fait d’un autre temps…

Lors des Rencontres d’Arles 2017 fut présentée l’exposition « Levitt France, une utopie pavillonnaire », qui revenait sur un projet méconnu : la construction, au début des années 1970, de villages « à l’américaine » en Île-de-France. Cette singulière entreprise, qui a contribué au modelage de la banlieue francilienne sous l’égide de la société Lewitt France – du nom du fondateur de la suburb américaine, William Levitt –, était porteuse d’une idée qui allait révolutionner la construction : la fabrication en série de maisons standardisées.

Lors de cette lecture-projection, les photographies documentant cette « utopie pavillonnaire » défilent sur deux écrans, mêlées à des documents personnels de l’auteure. Marie Darrieussecq se tient à la jointure des images, lisant un texte qu’elle n’a écrit que pour être ainsi lu. Un récit d’enfance et de jeunesse. Un père. Une vie dans l’angle de l’Europe.


À lire :

  • Marie Darrieussecq, Notre vie dans les forêts, P.O.L, 2017.

Marie Darrieussecq interviendra également le même jour, à 15h au Mucem, pour la lecture-rencontre À quoi tu rêves, avec Arnaud Catherine.