Valérie Zenatti
Valérie Zenatti vit plusieurs années de son adolescence en Israël, puis revient en France où elle réalise des études d’histoire et d’hébreu. Elle commence ensuite une carrière journalistique à la radio et couvre notamment la guerre en ex-Yougoslavie, puis se tourne vers l’enseignement de l’hébreu. À partir de 2004, elle décide de se consacrer exclusivement à l’écriture.
Ses romans adulte et jeunesse rencontrent un grand succès et gagnent de nombreux prix, The Times compare son roman adolescent Quand j’étais soldate (L’École des loisirs, 2002) à L’Attrape-cœurs de J.D. Salinger. Sa renommée mondiale s’accroit avec la parution d’Une bouteille dans la mer de Gaza (L’École des loisirs, 2005) qui récolte une vingtaine de prix et est traduit dans plus de quinze langues. Son premier roman adulte, En retard pour la guerre (L’Olivier, 2006) est adapté au cinéma par Alain Tasma et est réédité en 2021.
Valérie Zenatti est également la traductrice en France d’Aharon Appelfeld, décédé en 2018, dont elle a traduit plus d’une dizaine de livres.
En 2015, elle reçoit, entre autres, le Prix du Livre Inter pour son quatrième roman, Jacob, Jacob (L’Olivier) et est finaliste de plusieurs autres prix. Son essai Dans le faisceau des vivants (L’Olivier, 2019) reçoit le prix France Télévisions de l’essai.
Par ailleurs, Valérie Zenatti a été nommée présidente de la commission Littératures étrangères du Centre national du livre et écrit des scénarios pour le cinéma (La Mélodie de Rachid Hami) et pour la télévision (Canal+).
Bibliographie sélective
- Quand j’étais soldate, L’École des loisirs, 2002.
- Une bouteille dans la mer de Gaza, L’École des loisirs, 2005.
- En retard pour la guerre, L’Olivier, 2006, rééd. 2021.
- Jacob, Jacob, L’Olivier, 2015.
- Dans le faisceau des vivants, L’Olivier, 2019.
À voir
- Thierry Binisti, Une bouteille à la mer, Diaphana, 2019.
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