Marie Darrieussecq
Scénographie de Laurent Perreau.
Des lotissements. Des parkings. Une centrale nucléaire. Pas tout-à-fait aujourd’hui. Pas tout-à-fait d’un autre temps…
Lors des Rencontres d’Arles 2017 fut présentée l’exposition « Levitt France, une utopie pavillonnaire », qui revenait sur un projet méconnu : la construction, au début des années 1970, de villages « à l’américaine » en Île-de-France. Cette singulière entreprise, qui a contribué au modelage de la banlieue francilienne sous l’égide de la société Lewitt France – du nom du fondateur de la suburb américaine, William Levitt –, était porteuse d’une idée qui allait révolutionner la construction : la fabrication en série de maisons standardisées.
Lors de cette lecture-projection, les photographies documentant cette « utopie pavillonnaire » défilent sur deux écrans, mêlées à des documents personnels de l’auteure. Marie Darrieussecq se tient à la jointure des images, lisant un texte qu’elle n’a écrit que pour être ainsi lu. Un récit d’enfance et de jeunesse. Un père. Une vie dans l’angle de l’Europe.
À lire :
- Marie Darrieussecq, Notre vie dans les forêts, P.O.L, 2017.
Marie Darrieussecq interviendra également le même jour, à 15h au Mucem, pour la lecture-rencontre À quoi tu rêves, avec Arnaud Catherine.