Xavier Alario est un chercheur en sciences cognitives. Ses travaux portent principalement sur la production du langage et sur la dynamique des processus cognitifs. Il est affilié au Laboratoire de Psychologie Cognitive (LPC) d’Aix-Marseille Université et du CNRS, ainsi qu’à l’Institute for Language, Communication and the Brain (ICLB, AMIDEX). Il a été chercheur invité à l’Université de Barcelone (Espagne, 2005), l’Université de Trento (Italie, 2010) et l’Université de Pittsburgh (États-Unis, 2020). Il a coordonné l’ouvrage Toutes les questions que vous vous posez sur votre cerveau paru chez Odile Jacob en 2011.
Bibliographie sélective :
- Toutes les questions que vous vous posez sur votre cerveau, Odile Jacob, 2011.
Sobhi Bouderbala est maître-assistant à l’Université de Tunis (Faculté des sciences humaines et sociales). Après un doctorat en Histoire à l’Université de Paris-1, il a été chercheur associé à l’Institut français d’archéologie orientale (Ifao) du Caire de 2009 à 2013. Membre fondateur du Collège de Méditerranée, il est titulaire de la Chaire Averroès à l’Iméra jusqu’en juillet 2021.
Pascal Dibie est ethnologue et enseignant-chercheur à l’université de Paris-VII. Après un voyage chez les Indiens Hopis d’Arizona pendant lequel il se rend compte qu’il ne peut pas comprendre les rouages de cette société, il décide d’un retour aux sources et se penche sur le village bourguignon d’où il vient. Il écrit Le Village retrouvé (Grasset, 1979) et y retourne vingt-cinq ans plus tard pour rendre compte de la métamorphose du monde rural, décryptée dans Le Village métamorphosé (Plon, 2006).
Pascal Dibie se passionne également pour les lieux du quotidien qui nous semblent si banals mais qui recèlent nombre de symboles comme il le décrit dans L’Ethnologie de la chambre à coucher (Grasset, 1987, réédité chez Métailié en 2017) ou encore dans l’Ethnologie de la porte (Métailié, 2012).
En 2020 est publié un autre épisode de cette série passionnante, Ethnologie du bureau (Métailié). Du moine bénédictin au jeune cadre contemporain, de la société du bureau de Napoléon au bureaucrate kafkaïen, du pupitre du copiste au nomadisme numérique du co-working, ce livre est un voyage dans ce qui fait du bureau et du travail sédentaire le centre du développement de nos sociétés modernes.
Bibliographie sélective
- Le Village retrouvé, Grasset, 1979.
- Ethnologie de la chambre à coucher, Grasset, 1987, rééd. Métailié, 2017.
- Le Village métamorphosé, Plon, 2006.
- Ethnologie de la porte, Métailié, 2012.
- Ethnologie du bureau, Métailié, 2020.
Bernard Lahire est sociologue et professeur de sociologie à l’École normale supérieure de Lyon. Il est également directeur de l’équipe « Dispositions, pouvoirs, cultures, socialisations » du Centre Max-Weber du CNRS.
Ses travaux portent sur une grande variété de sujets, dont la réussite et l’échec scolaire dans les milieux populaires, l’illettrisme, les conditions de vie et de création des écrivains, les inégalités sociales pendant l’enfance…
Il a enseigné dans de nombreuses universités à l’étranger, principalement au Brésil. Ses travaux sont régulièrement traduits. Il est chevalier de la Légion d’honneur et chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.
Il dirige la collection « Sciences sociales du vivant » et la collection « Laboratoire des sciences humaines » aux Éditions La Découverte. C’est dans cette dernière qu’il a publié L’interprétation sociologique des rêves en 2018 et sa suite La Part rêvée. L’interprétation sociologique des rêves 2 qui sort en 2021.
Bibliographie sélective
- La condition littéraire. La double vie des écrivain., La Découverte, coll. “Textes à l’appui/Lab. Sciences sociales”, 2006.
- Ceci n’est pas un tableau. Essai sur l’art, la domination, la magie et le sacré, La Découverte, 2015.
- L’interprétation sociologique des rêves, La Découverte, 2018.
- La Part rêvée. L’interprétation sociologique des rêves 2, La Découverte, 2021.
Isabelle Sommier est professeure de sociologie politique au département de science politique de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, et chercheuse au Centre européen de sociologie et de science politique de la Sorbonne. Ses travaux se situent au croisement de la sociologie des mouvements sociaux et de celle de la violence. Elle a notamment publié La violence politique et son deuil. L’après-68 en France et en Italie (Presses universitaires de Rennes, 1998, 2008 – 2e rééd.) ; La violence révolutionnaire (Presses de Sciences Po, coll. « Contester », 2008), Penser les mouvements sociaux (La Découverte, coll. « Recherches », 2010) en codirection avec Olivier Fillieule et Éric Agrikoliansky.
À lire :
- La violence des marges politiques des années 1980 à nos jours, en codirection avec Nicolas Lebourg, Riveneuve, 2017.
- Marseille, années 1968, en codirection avec Olivier Fillieule, Presses de Sciences Po, 2018.
- Changer le monde, changer sa vie, en codirection avec Olivier Fillieule, Sophie Béroud, Camille Masclet et collectif Sombrero, Actes Sud, 2018.
Omniya Abdel Barr est architecte du patrimoine titulaire d’un doctorat d’Histoire de l’Université d’Aix-Marseille (2015). Son travail se concentre sur le patrimoine médiéval du Caire, tout particulièrement l’art et l’architecture mamelouks. Omniya Abdel Barr est actuellement chercheur invitée au Musée Victoria and Albert de Londres, et travaille sur les archives photographiques de K. A. C. Creswell. Elle travaille aussi pour la fondation égyptienne pour le sauvetage du patrimoine, où elle dirige actuellement un projet de documentation et de restauration sur les minbars mamelouks du Caire.
Né à Beaune en 1947, Bruno Latour est sociologue, anthropologue et philosophe des sciences. Ses travaux lui ont valu en 2013 la plus haute distinction en sciences sociales, le prix Holberg. Professeur à Science Po, il s’est intéressé à la sociologie des sciences et aux processus de recherche scientifique (La Vie de laboratoire), à la dynamique des innovations et à la philosophie des techniques qui en découlent (Aramis ou l’amour des techniques), ou encore à l’anthropologie philosophique (Nous n’avons jamais été modernes) remettant en question la distinction entre nature et société, et à l’écologie politique, Politiques de la Nature. Comment faire entrer les sciences en démocratie ? Il est par ailleurs le commissaire de plusieurs expositions : Iconoclash, Making Things Public et Reset Modernity ! Il a longtemps enseigné dans des écoles d’ingénieur, le CNAM d’abord, puis l’École des Mines où il avait rejoint le Centre de sociologie de l’innovation en 1982. Depuis septembre 2006, il est professeur à Sciences Po, où il dirige le Médialab et crée le programme SPEAP.
Bibliographie sélective
- Un monde pluriel mais commun, L’Aube, 2003.
- Politiques de la nature. Comment faire entrer les sciences en démocratie, La Découverte, 2004.
- La Science en action. Introduction à la sociologie des sciences, La Découverte, 2005.
- Nous n’avons jamais été modernes. Essai d’anthropologie symétrique, La Découverte, 2006.
- Petites leçons de sociologie des sciences, La Découverte, 2007.
- Cogitamus. Six lettres sur les humanités scientifiques, La Découverte, 2010.
- Enquêtes sur les modes d’existence. Une anthropologie des Modernes, La Découverte, 2012.
- Face à Gaïa. Huit conférences sur le Nouveau Régime Climatique, La Découverte, 2015.
Agrégé d’arabe, professeur de langue et littérature arabes modernes à l’université d’Aix-Marseille et chercheur à l’Institut de Recherches et d’Études sur les Mondes Arabe et Musulmans (IREMAM, CNRS, Aix-en-Provence), dont il est actuellement directeur, Richard Jacquemond a résidé plus de quinze ans en Égypte où il a notamment dirigé le programme de traduction de la mission culturelle française, puis préparé sa thèse de doctorat (1999), dont une version éditoriale a été publiée en 2003 (Entre scribes et écrivains. Le champ littéraire dans l’Egypte contemporaine, Actes Sud-Sindbad ; traductions arabe et anglaise). Ses recherches portent sur l’histoire et la sociologie de la littérature arabe moderne et des échanges traductionnels entre l’arabe et les autres langues. Il a également traduit une vingtaine d’ouvrages de l’arabe, dont huit romans de l’écrivain égyptien Sonallah Ibrahim. Dernière traduction parue : Iman Mersal, Des choses m’ont échappé, anthologie poétique, Actes Sud, 2018.
Maître de conférences en sciences politiques à l’École Polytechnique et chercheur associé au CEVIPOF (centre de recherches politiques de Sciences Po), Vincent Martigny est également membre du comité de rédaction du journal Le 1. Il est l’auteur de Dire la France. Culture(s) et identités nationales, Les Presses de Sciences Po, 2016.