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Sylvain Bertot

Né en 1973, Sylvain Bertot est l’un des membres historiques du magazine en ligne POPnews.com, dont il signe les chroniques hip-hop. De la fin des années 90 au début des années 2000, en parallèle, il a été le rédacteur en chef de plusieurs webzines spécialisés sur le rap (Nu Skool, Hip Hop Section). Il anime aujourd’hui le blog Fake For Real.


Bibliographie

  • Rap, Hip-Hop – Trente années en 150 albums, de Kurtis Blow à Odd Future, Le Mot et le reste, 2013
  • Rap indépendant – La vague hip-hop indé des années 1990/2000 en trente scènes et cent albums, Le Mot et le reste, 2014
  • Mixtapes – Un format musical au cœur du rap, Le Mot et le reste, 2017

Sylvain Maestraggi

Né en 1974 à Marseille, Sylvain Maestraggi vit et travaille à Paris. Il a réalisé Histoires nées de la solitude (2009), film inspiré de textes de Walter Benjamin sur la ville, et écrit régulièrement sur le cinéma documentaire. En 2013, il fonde les éditions L’Astrée rugueuse à l’occasion de la publication de son premier livre de photographies : Marseille, fragments d’une ville. Le livre est pour lui un moyen d’ouvrir un espace qui rapproche la photographie de l’écriture et du film par le jeu du montage.


Bibliographie

  • Marseille, fragments d’une ville, L’Astrée rugueuse, 2013
  • Waldersbach, L’Astrée rugueuse, 2014
  • Mais de quoi ont-ils eu si peur ? Walter Benjamin, Ernst Bloch et Siegfried Kracauer à Marseille, avec Christine Breton et Martine Derain, éditions Commune, 2016

Robert Menasse

Robert Menasse est né en 1954 à Vienne où il vit actuellement. En 1980, il termine des études de lettres et de philosophie par une thèse de doctorat sur « Hermann Schürrer : le type du marginal littéraire ». Il part ensuite au Brésil où il séjourne de 1981 à 1988, comme assistant à l’université de São Paulo. Menasse se consacre exclusivement à l’écriture depuis 1988. Son œuvre est essentiellement constituée de romans et d’essais sur la culture autrichienne. Depuis 1997, il écrit également avec sa fille et sa femme des livres pour enfants. Très concerné par les développements politiques et culturels de son pays, il publie régulièrement ses points de vue dans la presse autrichienne et allemande.


Bibliographie sélective

  • La Pitoyable Histoire de Léo Singer, Verdier, 2000
  • Machine arrière, Verdier, 2003
  • Chassés de l’enfer, Verdier, 2010
  • Don Juan de la Manche, Verdier, 2011
  • Un messager pour l’Europe. Plaidoyer contre les nationalismes, Buchet/Chastel, 2015

Youssouf Djibaba

Youssouf Djibaba, surnommé Claude, a.k.a. Dyca, est un travailleur social et ancien champion de boxe né à Marseille. C’est par le mouvement hip-hop qu’il vient à l’écriture. Autodidacte, il écrit pour tromper la solitude dans les chambres d’hôtel lors des championnats. Il a boxé de 17 à 33 ans, a remporté 8 fois le championnat de France (poids super-plume) et a été champion de l’Union européenne en 2006.
Travailleur social depuis quinze ans, il accompagne au quotidien des jeunes migrants ou isolés.
Youssouf Djibaba a écrit Comme des rois pour rendre hommage à ses grands frères, « les grands du magasin », qui ont contribué à son éducation, et à la construction de ses valeurs. Comme des rois est son premier roman.


Bibliographie

  • Comme des rois, Wildproject, 2014

Marie-Hélène Fraïssé

Journaliste, grand reporter, écrivaine, Marie-Hélène Fraïssé est productrice à France Culture, où elle a créé les magazines L’Échappée Belle, L’Usage du Monde, Appel d’Air et Tout un monde. Elle a souvent séjourné dans les communautés amérindiennes
et inuit, au Canada, aux États-Unis et au Groenland.


Bibliographie sélective

  • Radisson. Indien blanc, agent double (1636-1710), Actes Sud, 2008
  • Indiens, éditions du Chêne, 2011
  • L’impensable rencontre. Chroniques des “Sauvages” de l’Amérique du Nord (récits des premiers contacts), Albin Michel, 2014
  • L’Eldorado polaire de Martin Frobisher, Albin Michel, 2017
Ferrante Ferranti

Christian Garcin

Né en 1959 à Marseille, Christian Garcin est l’auteur d’une œuvre ample et protéiforme, constituée d’une dizaine de romans, de recueils de nouvelles, de poèmes, d’essais sur la peinture et la littérature, et de nombreux récits de voyages. Salué par de nombreux prix, son travail ne cesse de se renouveler et d’ouvrir de nouvelles portes. Christian Garcin est également traducteur de l’espagnol et de l’anglais. Il s’est notamment lancé il y a quelques années, avec Thierry Gillyboeuf, dans la traduction de l’ensemble des textes d’Edgar Poe, dont certains n’avaient pas été traduits depuis Baudelaire.


Bibliographie sélective

  • Vidas, Gallimard, 1993.
  • L’Encre et la Couleur,Gallimard, 1997.
  • Le Vol du pigeon voyageur, Gallimard, 2000.
  • Rien, Champ Vallon, 2000.
  • Du bruit dans les arbres, Gallimard, 2002.
  • Pierrier, L’Escampette, 2003.
  • La Jubilation des hasards, Gallimard, 2005.
  • La neige gelée ne permettait que de tout petits pas, Verdier, 2005.
  • Le Scorpion de Benvenuto, L’Escampette, 2007.
  • La Piste mongole, Verdier, 2009.
  • Des femmes disparaissent, Verdier, 2011.
  • Le Minimum visible, Le Bec en l’air, 2011.
  • Borges, de loin, Gallimard, coll. « L’un et l’autre », 2012.
  • Les Nuits de Vladivostok, Stock, 2013.
  • Selon Vincent, Stock, 2014.
  • Les Vies multiples de Jeremiah Reynolds, Stock, 2016.
  • Entrer dans des maisons inconnues, Finitude, 2015.
  • Les Oiseaux morts de l’Amérique, Actes Sud, 2018.
  • Poèmes américains, Finitude, 2018.

En tant que traducteur de l’anglais :

  • David Kirby, Le Haha, Actes Sud, 2018.
  • Edgar Allan Poe, Nouvelles intégrales tome 1, avec Thierry Gillyboeuf, Phébus, 2018.
  • Edgar Allan Poe, Nouvelles intégrales tome 2, avec Thierry Gillyboeuf, Phébus, 2019.
Francesca Mantovani-Gallimard

Camille de Toledo

Camille de Toledo a étudié l’histoire et les sciences politiques à l’IEP de Paris ainsi que le droit et la littérature à l’université de la Sorbonne. Il a poursuivi ses études à Londres, à la London School of Economics, puis à la Tisch School de New York pour le cinéma et la photographie. En 2004, il obtient la bourse de la Villa Médicis.
Au printemps 2008, il fonde la Société européenne des auteurs, une institution visant à créer une communauté intellectuelle et littéraire par-delà les langues et les nations.
Il vit à Berlin.


Bibliographie sélective

  • L’Inversion de Hieronymus Bosch, Verticales, 2005.
  • Vies et mort d’un terroriste américain, Verticales, 2007.
  • Le Hêtre et le Bouleau, essai sur la tristesse européenne, Seuil, 2009.
  • Vies pøtentielles, Seuil, 2011.
  • L’Inquiétude d’être au monde, Verdier, 2012.
  • Oublier, trahir puis disparaitre, Seuil, 2014.
  • Le Livre de la faim et de la soif, Gallimard, 2017.
  • Herzl, une histoire européenne, avec des dessins d’Alexander Pavlenko, Denoël Graphic, 2018.
  • Thésée, sa vie nouvelle, Verdier, 2020.

Blaise N’Djehoya

Né en République Centrafricaine, en 1953, Blaise N’Djehoya est à la fois romancier, réalisateur de documentaires, et homme de médias. Né avant les indépendances, il plaide pour une mémoire historique, littéraire, musicale et artistique de l’Afrique. Blaise N’Djehoya s’intéresse beaucoup à l’histoire du bikutsi, la germanophilie du Cameroun, à ces tirailleurs/sujets de l’empire et à ces écrivains afro-américains qui ont trouvé refuge en France (Chester Himes, Richard Wright, James Baldwin).
Qui est ce Blaise N’Djehoya qui travaille dans l’ombre de l’Histoire ? Qui œuvre pour que le savoir africain se fasse savoir ? Blaise est surtout un natif de la littérature et du savoir. Il est l’auteur de nombreux romans comme Le Nègre Potemkine, Un regard noir, les Français vus par les Africains… et le réalisateur de L’image du Noir dans la Pub, Un sang d’encre, Cinq siècles de solitude, Los palanqueros du Pacifique colombien

Bettina Ghio

Bettina Ghio est docteur en Littérature et civilisation françaises. Elle est enseignante au lycée et chargée de cours à l’université Paris 3. D’origine argentine, elle s’est intéressée au rap français et a écrit une thèse sur ses liens avec la littérature.


Bibliographie

  • Sans fautes de frappe. Rap et littérature, Le Mot et le reste, 2016

Bertrand Belin

Après Requin, un premier roman éminemment poétique, Bertrand Belin revient avec un texte bref et de haute densité où l’on retrouve toute l’étrangeté et l’art de l’ellipse de l’artiste-écrivain. Trois marins pêcheurs, du côté de Quiberon, à un moment de l’Histoire qui pourrait être l’Occupation – mais ça n’est pas si sûr… Le patron (« l’autre »), un premier employé, le plus ancien, nommé « le troisième homme » et un jeune, « le plus jeune ». Leurs gestes quotidiens, la pêche, leurs relations tendues à cause de la personnalité violente de « l’autre ». La dernière journée : on croit que l’important c’est ce cormoran qui s’est pris dans les filets, mais non, beaucoup plus important, « l’autre » a tué un soldat de l’armée d’occupation le matin au moment d’embarquer. Le soir il est arrêté et sera exécuté. C’est tout et c’est énorme tant Bertrand Belin sait densifier la moindre phrase, le moindre mot, les charger d’informations cachées, les rendre menaçants. Un récit qui commence ainsi : « Toujours est-il qu’il s’agit bien d’un cormoran ».


À lire :

  • Requin, P.O.L, 2015.
  • Littoral, P.O.L, 2016.
  • Grands carnivores, P.O.L, 2019.

À écouter :

  • « Persona », Wagram, 2019.