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Joseph Ponthus

Auteur au parcours atypique, Joseph Ponthus se lance dans l’écriture de son premier roman avec quatre jeunes en difficulté avec qui il travaille à la mairie de Nanterre comme éducateur spécialisé. En résulte Nous, la cité publié en 2012 aux éditions de La Découverte. Son deuxième titre, A la ligne (éd. Table Ronde, 2019), prend la forme d’un poème en vers libre. Il y rassemble ses réflexions et celles de ses collègues lorsqu’il travaillait dans une conserverie de poisson en Bretagne. Cet ouvrage est récompensé par de nombreux prix : le Grand prix RTL-Lire, le prix Régine Deforges, le prix Jean-Amila-Meckert, le Prix du premier roman par les lecteurs des bibliothèques de la Ville de Paris, le Prix Eugène-Dabit du roman populiste et le prix littéraire des étudiants de Sciences Po. Il nous a malheureusement quitté le 24 février 2021.


En mai 2020 lors de la 4e édition du festival Oh les beaux jours ! malheureusement annulée, nous étions heureux d’accueillir Joseph Ponthus en partenariat avec le CipM et la bibliothèque l’Alcazar. Alors que le confinement nous offrait l’occasion idéale de relire tout Proust, il s’est contenté plus modestement de répondre à son célèbre questionnaire…

…et de nous confier quelques conseils de lecture depuis chez lui.

 

Ariel Kenig

Ariel Kenig est l’auteur de plusieurs romans (Le Miracle, La Pause, Quitter la France…), qui s’intéressent à des sujets aussi différents que la technologie, la désindustrialisation ou l’immigration. Il a également écrit pour le théâtre et la jeunesse. Éditeur freelance et journaliste, il aime que les idées neuves circulent. Après avoir longtemps vécu à Paris, il vit et travaille dorénavant à Marseille.

Durant l’automne 2020, Ariel Kenig a accompagné la classe de 3e 5 du collège Sophie Germain, à Aix-en-Provence, dans l’écriture collective d’une nouvelle en lice pour la saison 3 du concours Des nouvelles des collégiens, organisé par le festival Oh les beaux jours !.

En savoir + sur le concours


Bibliographie sélective

Le Miracle, éditions de l’Olivier, 2012.
Je ne suis pas un panda, 
coll. « Mouches », L’École des loisirs, 2008.
La littérature est un jeu
, Librio, 2007.

Antoine Philias

Antoine Philias est né en 1990 et vit à Rennes. Comédien et auteur, il travaille actuellement sur la publication d’un ouvrage en vingt tomes sur Bob Dylan. Home sweet home est son premier roman écrit à quatre mains avec l’auteure Alice Zeniter dont il est l’invité à La Criée.


À lire :

  • Home sweet home, avec Alice Zeniter, École des loisirs, 2019.

Cédric Fabre

Cédric Fabre est né en 1968 à Saint-Louis, au Sénégal. Il vit et travaille à Marseille, où il anime des ateliers d’écriture dans des quartiers dits « sensibles » et en prison ; il est journaliste et a travaillé pour la presse rock et littéraire (Rolling Stone, L’Humanité, Tsugi, Le Magazine Littéraire, Alibi…) Il collabore aujourd’hui à Usbek & Rica et à la revue Sang Froid. Il est l’auteur de six romans noirs, dont La Commune des minots (Série noire,2000) et, dernier paru, La Folle cavale de Florida Meyer (Plon/Sang Neuf, 2018). Il a également dirigé le recueil de nouvelles collectif Marseille noir, paru en 2014 chez Asphalte.

Il a accompagné les élèves de 5e1 du collège Les Amandeirets à Châteauneuf-les-Martigues pour Des nouvelles des collégiens saison 2.

 

 

Gauz

Armand Patrick Gbaka-Brédé alias Gauz est né à Abidjan en 1971. Après l’obtention de son diplôme de biochimie, en Côte d’Ivoire, il poursuit ses études en France à l’université́ de Paris-Jussieu. Il exerce successivement divers métiers, d’informaticien à jardinier en passant par photographe ou vigile. De retour en Côte d’Ivoire, il dirige un journal économique satirique, News&co, et monte un prix littéraire pour les collèges et lycées. C’est là-bas qu’il écrit Debout-payé (Le Nouvel Attila, 2014), qui a été élu Meilleur premier roman français par la rédaction du magazine Lire. Depuis cet énorme succès, il part de plus en plus souvent se recueillir à Grand-Bassam, première capitale coloniale de la Côte d’Ivoire, où démarre son dernier roman, Camarade Papa (Le Nouvel Attila, 2018). Gauz est également photographe, réalisateur de films documentaires et émissions culturelles.


Bibliographie

  • Debout-payé, Le Nouvel Attila, 2014.
  • Camarade papa, Le Nouvel Attila, 2018.

Stefano Massini

Né en 1975, Stefano Massini est l’auteur italien le plus représenté sur les scènes de théâtre du monde entier, couronné par de nombreux prix. Pourtant c’est en tant qu’écrivain que nous l’accueillons cette année au festival à l’occasion de la publication de Les Frères Lehman (Éditions Globe, prix Médicis étranger), un roman époustouflant, épopée contemporaine à l’humour féroce écrite entièrement en vers libre. Il y fait le récit de la saga de la famille de banquiers Lehman, originaire de Bavière, depuis son arrivée sur le continent américain jusqu’à sa chute lors de la crise financière de 2008.


Bibliographie sélective  

  • Les Frères Lehman, traduit de l’italien par Nathalie Bauer, éditions Globe, 2018 (prix Médicis essai, prix du meilleur livre étranger).

 

Michaël Batalla

Directeur du Centre international de poésie Marseille (CipM) depuis janvier 2019, Michaël Batalla est actif depuis plus de 20 ans dans le domaine de la création poétique, de sa diffusion et de sa médiation. De 2002 à 2013, il a animé la collection expériences poétiques des éditions Le clou dans le fer dont une partie du fonds a été donnée au cipM en octobre 2016 ; depuis le début des années 2000, il s’est engagé dans la pédagogie de l’écriture poétique qu’il a notamment enseignée à l’École Spéciale d’Architecture, à Paris, de 2010 à 2015. La poésie de Michaël Batalla est une quête de la description concrète dont une des lignes méthodiques est l’observation — qu’il s’agisse de configurations objectives (paysages, situations urbaines, objets d’architecture) ou de localités plus intérieures. Ses écrits ont été publiés en revues (Toute la lire, De(s)générations, Po&sie, MIR, Nioques, Boudoir, L’étrangère, Mouvement, Fusées, Autres & Pareils, De(s)générations, Cahiers du refuge, Libération) ainsi qu’en volume chez Jean-Michel Place (Poèmes paysages maintenant) et VMCF, d’ici-là (Autour/Around, avec le photographe Benoît Fougeirol), Contre-pied (Mauvaises phrases). Ses deux derniers livres ont paru aux éditions NOUS : Poésie possible en 2015 et Noir de l’Égée en 2019. Les éditions Desmos ont publié sa première traduction du grec moderne, Le livre de la terre, de Katerina Iliopoulou.

Ingrid Thobois

Après des études de langues et de lettres, qui l’entraînent, de 2001 à 2002, dans les géographies de l’écrivain Nicolas Bouvier, Ingrid Thobois part enseigner le français en Afghanistan.

S’en suivent des documentaires radio en Iran et en Haïti, des missions de développement en Indonésie, et d’observation électorale en République démocratique du Congo, Moldavie, Azerbaïdjan, Géorgie et au Kazakhstan.

Au retour de cinq années à l’étranger, l’écriture de fiction s’impose à cette grande voyageuse. Elle publie Le roi d’Afghanistan ne nous a pas mariés chez Phébus, qui reçoit en 2007 le prix du Premier roman. Une vingtaine d’œuvres paraissent ensuite.

À l’instar de ces deux derniers livres, Ingrid Thobois écrit régulièrement pour la jeunesse. Certains de ses ouvrages jeunesse, comme Nassim et Nassima, publié en 2009, et Tao et Léo, paru en 2011 aux éditions Rue du Monde, ont été primés plusieurs fois. Elle anime par ailleurs des ateliers d’écriture auprès d’enfants, d’adultes ou d’adolescents.

Multipliant les expériences, à l’occasion du festival Concordan(s)e en 2017, elle créé la pièce L’Architecture du hasard, avec le chorégraphe Gilles Verièpe, à la Maison de la Poésie à Paris. Le duo signe la pièce Les Éternels l’année suivante.


Bibliographie sélective

  • Miss Sarajevo, Buchet-Chastel, 2018.
  • Amir et Marlène : Coup de foudre en 6e, Sarbacane, 2018.
  • Juste de l’autre côté de la mer, Bayard Jeunesse, 2018.

Maryam Madjidi

Maryam Madjidi est née en 1980 à Téhéran. Elle quitte l’Iran à l’âge de six ans pour s’installer avec sa famille à Paris puis Drancy.

Elle entreprend des études de lettres à la Sorbonne et rédige un mémoire de maîtrise en littérature comparée, portant sur deux auteurs iraniens : le poète Omar Khayyâm et le romancier Sadegh Hedayat, tous deux des grands noms de la littérature persane.

Elle enseigne ensuite les lettres et la langue française à des collégiens et à des lycéens. À l’âge de 23 ans, Maryam Madjidi retrouve son pays natal, où elle séjourne durant l’été 2003. Elle vit ensuite quatre ans en Chine et deux ans en Turquie, où elle enseigne le FLE (français langue étrangère). De retour à Paris, elle intervient à la maison d’arrêt de Nanterre pour y enseigner le français aux détenus. Depuis février 2016, elle travaille en tant qu’enseignante de FLE pour la Croix-Rouge française auprès de mineurs isolés étrangers. Son premier roman, Marx et la poupée, paraît aux éditions Le Nouvel Attila en janvier 2017. L’ouvrage est récompensé du prix Goncourt du premier roman et du Prix du roman Ouest-France étonnants Voyageurs.


Bibliographie

  • Marx et la Poupée, Le Nouvel Attila, 2017.

Lucile Bordes

Lucile Bordes est née en 1971 à Ollioules, près de La Seyne-sur-Mer, où elle est revenue vivre après des études littéraires à Nice puis à la Sorbonne. À la suite d’une thèse sur les rapports entre peinture et littérature au XVII e siècle, elle devient enseignante au collège et au lycée puis maître de conférences à l’université de Toulon.

Lucile Bordes écrit dès l’enfance parce que, dit-elle, « apprendre à lire, c’était apprendre à écrire, s’approprier le monde », mais elle n’envisage pas alors d’en faire un métier.

À la suite d’une pause dans sa vie professionnelle, elle participe à des ateliers d’écriture animés par Mireille Pochard à La Seyne-sur-Mer et se lance à son tour dans l’écriture. Elle suit alors une formation à l’animation d’ateliers et intervient dans des foyers d’animation populaire, des établissements scolaires et des médiathèques.

Elle est issue d’une grande famille de marionnettistes, un univers qui lui a inspiré Je suis la marquise de Carabas, paru en 2012 aux éditions Liana Levi (Prix des lecteurs de la Ville de Clichy, Prix Thyde Monnier de la SGDL). Ce premier roman accompagne la dynastie de marionnettistes forains qui animèrent le Grand Théâtre Pitou.

Avec Décorama (toujours aux éditions Liana Levi, Prix du deuxième roman 2015), Lucile Bordes interroge notre attachement aux lieux et la manière dont ils peuvent nous piéger, à travers une fable drôle, cruelle et émouvante, mettant en scène Georges, un agent immobilier qui n’en peut plus de ce monde qui change, qui bouge et va trop vite.

86, année blanche, édité en 2016 et finaliste du Prix Orange du Livre, raconte les suites de l’explosion nucléaire de Tchernobyl, à travers le regard de trois personnages féminins entre la France, la Russie et l’Ukraine.


Bibliographie

  • Je suis la marquise de Carabas, Liana Levi, 2012.
  • Décorama, Liana Levi, 2015.
  • 86, année blanche, Liana Levi, 2016.