Littérature versus mathématiques

Ce que peut la littérature
Rencontre
Entrée libre

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Avec Nathalie Azoulai et Gaël Octavia.
Rencontre animée par Yann Nicol.

Alors que le débat fait rage sur la place qu’occupent les mathématiques en France, davantage étudiées par les garçons, voici une rencontre qui interroge le malentendu qui semble les opposer à tout prix à la littérature.
Dans La Fille parfaite, Nathalie Azoulai fait le récit d’une amitié absolue unissant deux adolescentes qui, à 14 ans, cet âge où surgissent les rivalités, décident de se partager le monde. À Adèle, la science, à Rachel, la littérature. Mais on l’apprend d’emblée, Adèle, à qui tout semble réussir (elle est devenue une mathématicienne de haut vol), se suicide à 46 ans et c’est Rachel, devenue romancière à succès, qui plonge dans leur passé pour percer le mystère de cette mort.

Pour tenter de réconcilier les deux disciplines, Gaël Octavia, ingénieure, travaillant à la Fondation Sciences mathématiques de Paris, mais aussi dramaturge et romancière (son dernier roman est aussi une histoire d’amitié complexe), dialoguera avec Nathalie Azoulai. Ensemble, elles nous diront que les mathématiques riment avec intuition et qu’elles permettent aussi d’entrevoir le monde sous des aspects invisibles, à l’instar de la littérature, cette parfaite équation pleine d’inconnues.


À lire

  • Nathalie Azoulai, La Fille parfaite, P.O.L, 2022.
  • Gaël Octavia, La Bonne Histoire de Madeleine Démétrius, Gallimard, 2020.

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