Les beaux jours de Zeruya Shalev

Les beaux jours de…
Grand entretien
samedi 31 mai, 14h30
1h30
Tout public
Entrée libre
Entrée libre

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Zeruya Shalev et Valérie Zenatti
Entretien animé et traduit par Valérie Zenatti 

Dès ses premiers romans, Zeruya Shalev s’est imposée comme l’une des voix les plus puissantes de la littérature israélienne contemporaine. Diplômée en études bibliques, éditrice puis écrivaine, elle explore, dans une langue aussi dense que lumineuse, les failles intimes, les liens familiaux, la mémoire des corps et des âmes. Avec Ce qui reste de nos vies, Douleur, Vie amoureuse ou Stupeur, ses récits, traduits dans plus de 25 langues, ont conquis un public international. Son œuvre, parfois nourrie d’éléments autobiographiques, atteint une dimension universelle — là où le cœur humain résiste, s’attache, se brise ou renaît.

Née en 1959 dans un kibboutz de Galilée, elle grandit au rythme des récits bibliques que lui lisait son père. En 2004, elle survit à un attentat-suicide à Jérusalem, une épreuve qui bouleverse sa vie comme son écriture. Pourtant, jamais ses romans ne cèdent à la tentation du manifeste : tout y passe par l’intime, par la tension intérieure, par le fil presque invisible qui relie la douleur individuelle aux fêlures collectives.

Récompensée par de nombreux prix littéraires, dont en France le Prix Femina étranger (2014) et le prix Jan Michalski (2019), Zeruya Shalev sera interviewée par une autre écrivaine qui la connaît bien, Valérie Zenatti. Ensemble elles reviendront sur son enfance, sa mère peintre et son père critique littéraire, sur les auteurs qui ont nourri son œuvre (Virginia Woolf notamment) et sur son processus d’écriture. Elles évoqueront aussi l’adaptation cinématographique de Vie amoureuse, avec la comédienne Maria Schneider.
Une rencontre rare, un face-à-face entre deux écrivaines d’une intensité peu commune, ponctuée de lectures.


À lire

  • Zeruya Shalev, Ce qui reste de nos vies, traduit de l’hébreu par Laurence Sendrowicz, coll. «Du monde entier», Gallimard, 2014 (prix Femina étranger).
  • Douleur, traduit de l’hébreu par Laurence Sendrowicz, coll. «Du monde entier», Gallimard, 2017.
  • Stupeur, traduit de l’hébreu par Laurence Sendrowicz, coll. «Du monde entier», Gallimard, 2023.
  • Valérie Zenatti, Une bouteille dans la mer de Gaza, L’École des loisirs, 2005; Jacob, Jacob, Éditions de l’Olivier, 2014 (Prix du livre Inter); Qui-vive, Éditions de L’Olivier, 2024.

 

Retrouvez Valérie Zenatti pour une sieste acoustique le dimanche 1er juin à 14h au conservatoire Pierre Barbizet.

 

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