Gilles Coronado est un guitariste installé à Paris depuis 1991, il a participé à l’émergence de la nouvelle scène de musique improvisée durant les années 90, incarnée par le club Les Instants Chavirés. En 1994, il fonde le groupe Urban Mood (Guillaume Orti, Vincent Ségal et Norbert Lucarain). Participe à Thôt depuis sa création, ainsi que Caroline le groupe de Sarah Murcia, partage des expériences avec la danse contemporaine (Mathilde Monnier, Catherine Contour, Thierry Baë, Loïc Touzé,…), enregistre avec Katerine, Francis et ses Peintres le projet massif de plus de cinquante reprises de chansons françaises, participe également à des fictions pour France Culture, une création musicale pour Tephra Formations au Centre Beaubourg (pièce de Philippe Katerine et du designer Robert Stadler), ainsi que des émissions musicales pour Arte… Depuis 2014 il a reprit la direction de son propre groupe Coronado avec Matthieu Metzger, Antonin Rayon et Franck Vaillant.
Isard Cambray est le nom sous lequel le pianiste et producteur de musique électronique David González Cambray place désormais son parcours artistique. Musicien diplômé de l’École Supérieure de Musique de Catalogne, il a déjà derrière lui une riche carrière qui lui a permis de jouer dans plus de cent festivals dans le monde et de participer à la création d’une vingtaine d’albums.
De son immersion précoce dans les univers distants de la guitare jazz et flamenca, Bruno Allary tire la singularité de son langage créatif. Ce double apprentissage musical, tissé d’héritages et savoirs contrastés, nourrit son goût vibrant du divers, du multiple, du composé.
À côté de l’instrumentiste, la création de la Compagnie Rassegna (2002) révèle le rassembleur et l’homme de projets. Il s’attache à y faire vivre la diversité des musiques populaires de Méditerranée, en y traquant les passages, échos et résonances, dans l’espace et dans le temps. Il y développe une esthétique de l’entre-deux, entre ombre et lumière, modal et tonal, acoustique et électrique. Parmi ses derniers projets, « Il Sole non si muove » décloisonne les répertoires populaires et savants du XVIe siècle en Méditerranée et en Angleterre (disque primé par l’Académie Charles Cros, catégorie «Création Musique du Monde»). En 2018, il s’associe à la pianiste contemporaine Nathalie Négro (PIANOANDCO) et à la chanteuse Sylvie Paz pour questionner les traditions et le contemporain, entre chant et poésie.
Aujourd’hui, il imagine « Contretemps », une création originale accompagnée de Patrick Boucheron, historien et professeur au Collège de France (textes et voix) et Isabelle Courroy (flûtes kaval), sur une mise en scène et scénographie de Laurent Gachet.
Eryck Abecassis est né à Alger. Il s’installe à Paris en 1975 pour y étudier le cinéma, la photographie et la musique. En 1981 il se tourne vers la musique, étudie l’écriture, et plus tard suivra le cursus d’informatique musicale de l’IRCAM.
Il a été Lauréat du programme Culture France Hors les murs – Médicis 2011.
Son travail, de la scène à l’espace public, a pour but d’explorer un style en marge des courants établis, en dynamisant l’écoute. Un regard nourri d’autres pratiques et modes de représentations. Sa recherche actuelle se nourrit d’un intérêt croissant pour une “noise music“ pensée, tant au niveau compositionnel qu’instrumental (hybridation d’instruments et synthèse sonore). Comme musicien électronique soliste il joue dans de nombreux pays.
De son vrai nom Olufemi Sanyaolu, Keziah Jones est envoyé très jeune à Londres pour étudier dans une école publique. Il y apprend le piano et la guitare et compose ses premières chansons. Nigérian d’origine, le musicien quitte l’école pour se produire dans des pubs et dans les rues avant de débarquer à Paris à la fin des années 1980. Découvert dans le métro par le manager Phil Pickett, Keziah Jones forme un groupe pour défendre ses chansons sur les scènes anglaises. C’est grâce à la sortie en 1992 de son album “Blufunk is a Fact” et ses singles Rhythm is Love et Where is Life ? que l’artiste devient mondialement connu. Particulièrement apprécié en France, son style musical – autoproclamé “blufunk” – se situe aux confins du funk, de la musique africaine, de la soul et du blues. Mélodiques et incisifs, ses titres rappellent ceux de son éternel idole, Jimi Hendrix. Artiste engagé, il évoque la condition sociale des Noirs et des artistes africains contemporains – notamment sur son opus “African Space Craft”, enregistré en partie à New York en 1995. De “Liquid Sunshine” paru en 1999 à “Black Orpheus” (2003), en passant par “Nigerian Wood” (2008), tous les albums de Keziah Jones le dévoilent comme un musicien virtuose de la guitare et un chanteur à la voix unique.
Dee Nasty est le « Grand Master » de la Zulu Nation en France. Il est également reconnu par la presse spécialisée et par le public comme l’un des pionniers, voir le premier pionnier, du hip-hop dans le pays.
Membre du groupe la Méthode, K-Méléon fait honneur à son pseudo en passant maître dans l’art de l’improvisation. Vainqueur du “End of the Weak Marseille 2007”, jury en 2008 puis à nouveau vainqueur du concours en 2014, K-Méléon aime la musique avec un grand “M” et prend plaisir à improviser sur tous styles de musique.
Dj Djel a.k.a Diamond Cutter est un dj & beatmaker originaire de Marseille.
C’est à la fin des années 80, alors qu’il rencontre les premiers b. boys de Marseille (Akhenaton du groupe IAM, Faf LaRage, Boss One du 3e Oeil…), qu’il se découvre une réelle passion pour le hip-hop.
Il est le fondateur avec Dj Garet et Dr No du premier collectif de dj’s marseillais : le J.V.C Crew.
Il provoque avec Pone (concepteur musical & graffiti artiste) la rencontre des membres de son futur groupe la Fonky family (dont il est le dj). En parallèle, il monte un deuxième collectif “Don’t Sleep Dee Jayz” dans lequel il collabore avec Dj Rebel.
Dj reconnu et apprécié sur la scène internationale, il continue aujourd’hui à travers différentes activités : compilations et mixtapes, productions, soirées et concerts, interventions sur de nombreux albums, masterclass, ateliers…
Entre Live Band, DJ set et Block Party’s, laissez-vous conquérir par ses platines qui dealent des pépites dont lui seul a le secret.
Dès les premières heures, Dj Rebel contribue à l’émergence du mouvement hip-hop marseillais avec sa formation Soul Swing et ses participations aux albums d’IAM, Faf Larage ou “Chroniques de Mars”. Plus récemment, ses collaborations avec le groupe Troublemakers ou avec le flûtiste Magic Malik montrent que cette figure du scratch français aime aussi s’engager sur des projets musicaux novateurs. Puissants et épurés, les sets de Dj Rebel sont inspirés de la culture noire. Dj Rebel, c’est aussi “le professeur” pour les participants aux divers ateliers durant lesquels l’artiste apprécie de transmettre la diversité de son savoir-faire.