Benjamin Glibert guitare électrique et chant, Audrey Ginestet basse et chant, Julien Gasc chant et clavier, Manon Glibert clarinette, chant et Bongo, Julien Chamla batterie, Sébastien Cirotteau trompette, Robin Fincker or Sylvaine Hélary Sax tenor ou flûte traversière, Olivier Kelchtermans Sax baryton et alto, Clotilde Fauchille ingénieur son et régie
Nébuleuse musicale protéiforme se jouant des codes et des genres, Aquaserge est devenu en une douzaine d’année l’un des groupes les plus enthousiasmants de la scène française. Le groupe évolue autour d’un noyau rock-pop-psychédélique composé du chanteur et claviériste Julien Gasc, du guitariste Benjamin Glibert, de la clarinettiste Manon Glibert, de la bassiste Audrey Ginestet, et du batteur Julien Chamla. Très souvent rejoints depuis près de trois ans par des musiciens issus du jazz et des musiques improvisées, Sébastien Cirotteau à la trompette, Robin Fincker et Olivier Kelchtermans aux saxophones, et, dernièrement, par la flûtiste Sylvaine Hélary.
Leur son imaginatif prend une dimension encore plus impressionnante sur scène. Après le succès médiatique de « Laisse ça être » (Almot Music/Crammed Discs) paru en 2017 et qui figure dans de nombreux “Best of 2017” à travers le monde, le groupe sort un live de leur dernière tournée, « Déjà vous ? ».
À écouter
« Déjà-Vous ? », Crammed Discs, 2018.

Philippe Katerine est né le 8 décembre 1968, près de Nantes. À l’adolescence, il a monté des groupes sous influences anglo-saxonnes avec des amis, ne prenant jamais ça vraiment au sérieux… Pourtant, en novembre 1991, il sort son premier album, «Les mariages chinois». Puis atteint un large public qu’il fait danser à l’été 2005 avec «Robots après tout» (Louxor, j’adore) imposant sa personnalité singulière d’artiste ultra-pop et dandy en sous-pull moulant…
Toujours en quête d’expériences, il compose en 1999 l’album «Une histoire d’amour pour Anna Karina», ou encore collabore avec Mathilde Monnier (il danse à ses côtés dans 2008 Vallée). Tour à tour compositeur de musiques de films, réalisateur (Peau de cochon, son autobiographie, sort en 2003), acteur (notamment chez les frères Larrieu), il publie ensuite romans graphiques (Doublez votre mémoire, journal graphique, Denoël, 2007) et livres-CD pour enfants, essentiellement en tandem avec Julien Baer (Actes Sud Junior).
En 2017, il fait paraître deux albums où il est à la fois l’auteur des textes et des dessins, Ce que je sais de la mort et Ce que je sais de l’amour, rassemblés dans un coffret chez Hélium.
Parmi ses albums musicaux les plus marquants, citons «Philippe Katerine» (2010), «Magnum» (2013) et son dernier opus «Le Film».
À lire : Ce que je sais de la mort, ce que je sais de l’amour, Hélium, 2017.
À écouter : Le Film, Cinq7/Wagram Music, 2016.
“On ne sait jamais de quoi sera fait le nouvel album de Rubin Steiner” est la phrase répétée inlassablement depuis les débuts discographiques de Frédéric Landier, musicien autodidacte qui ne cesse de jouer depuis le début des années 2000 avec les codes de la musique pour danser, électronique ou non. Associé à la French Touch depuis ses débuts sans pourtant n’avoir jamais fait le moindre morceau house ou techno “conventionnel”, Rubin Steiner s’est toujours défendu d’appartenir à une chapelle et a malgré tout réussi l’exploit de se renouveler à chaque album, sans jamais arrêter de tourner depuis plus de quinze ans, que ce soit en live avec son groupe ou en DJ. C’est probablement cette singularité toute particulière qui lui permettra par exemple, pour son album “Discipline In Anarchy” en 2014, de faire des concerts dans des festivals grand public comme le Printemps de Bourges et des DJ sets pour des festivals de musique expérimentale comme Sonic Protest, ou encore en club, tout en étant programmateur du festival duos éphémères au Musée du Louvre.
Ainsi, lorsque Rubin Steiner a annoncé travailler sur un nouvel album 100% électronique de techno et house déviante au moment de la sortie de l’album de DRAME, son nouveau groupe de rock, cela n’a étonné personne. C’est d’ailleurs le succès fulgurant de DRAME, dans lequel il joue de la basse au sein d’un sextet synthés / batterie / percussions / saxophone qui lui a donné envie de se replonger à corps perdu dans la musique électronique de club, et de faire lui même les morceaux qu’il avait envie de jouer durant ses légendaires DJ set. De la techno donc, mais hors des clous bien entendu, dans une veine proche des univers de James Holden, Four Tet, Joakim, Ivan Smagghe, Prins Thomas, Todd Terje ou encore Harmonious Thelonious et Africaine 808 : encore une fois, il sera difficile de ranger cet album dans une case, dans un style. Ce qui est sûr en revanche, c’est que cette nouvelle facette du travail de Rubin Steiner, différente et malgré tout très cohérente dans l’évolution de ses albums, font de lui une des figures les plus enthousiasmantes de la musique d’aujourd’hui, qu’on aime suivre dans son jeu de piste musical inlassable et non moins excitant.
Discographie sélective
- Rubin Steiner & The Dictaphone, Banananas, Platinum, 2023.
- Rubin Steiner, Fête, Not On Label, 2020.
- Rubin Steiner, Say Hello To The Dawn Of Paradox, Platinum, 2019.
- Rubin Steiner, Vive L’Electricité De La Pensée Humaine, Platinum, 2016.
Philippe Eveno est auteur, compositeur et guitariste. Il compose notamment la musique de Philippe Katerine. Il écrit également pour la jeunesse.
Chez Actes Sud Junior, il est l’auteur du livre-cd Gigi, reine de la mode dont il a aussi créé la musique et a aussi participé au livre-cd Piotr au pays des couleurs.
Gildas Etevenard est batteur, compositeur, interprète.
La batterie est son premier instrument, mais il joue également d’autres instruments glanés au fil du temps, des déplacements et des rencontres.
Le gardon (instrument à cordes de Transylvanie, frappé à la baguette), la trompette, l’harmonium indien sont ainsi venus s’intégrer dans le set de la batterie , lui ont permis d’y amener la voix et le texte chanté ou parlé.
Un univers sonore que l’on retrouve dans son premier disque en solo intitulé « Lino », disponible depuis juillet 2013.
Il compose également pour le théâtre ou des films-documentaires.
Ses compagnons de route sont Akosh.S, Josef Nadj, Fredéric Nevchéhirlian, les Melc, Fantazio, Jean-Pierre Almy.
Musicien de formation, il a toujours été fasciné par les sonorités. Ce qu’il aime dans le bruitage, c’est rassembler des objets souvent désuets afin de pouvoir reproduire une situation concrète pour le cinéma, la radio ou le théâtre. Avec Lutherie Urbaine, il se lance dans la construction d’instruments de musique fabriqués avec des objets recyclés. Il mélange lors de spectacles musique et bruitage sur scène.
Éric Bentz, compositeur et musicien, est né en 1977 à Sarrebourg. Après un BTS Électronique – Physique, il se lance dans une formation en Sculpture et Taille de pierre. Il entre finalement en 2004 à l’École Supérieur en Travail Éducatif et Social. La même année le groupe Electric Electric se forme, dans lequel il joue les guitares, les différentes percussions et chante. Après leur premier album, Sad Cities Handclappers, sorti en 2008, le groupe s’envole pour une tournée européenne puis américaine, et se retrouve à l’affiche de nombreux festivals prestigieux. C’est en 2012 que Discipline, leur second album, voit le jour. Bénéficiant d’une large exposition médiatique, le groupe repart jouer sur les scènes du monde entier pendant 4 années.
En parallèle, Éric Bentz travaille pour le cinéma, et compose notamment en 2017 la musique originale du documentaire BRAGUINO ou la communauté impossible de Clément Cogitore, et la musique originale du court métrage Corps étrangers d’Hadrien Bichet.
Il reçoit en 2018 le prix de la meilleure musique au festival de Clermont-Ferrand pour Braguino. Aujourd’hui, sa collaboration pour le théâtre avec Tiphaine Raffier l’entraîne dans un spectacle musicale, faisant rejaillir l’un des tous premiers textes de Richard Millet.
Yan Wagner, un beau patroyme qui s’imprime instantanément. D’emblée ce chanteur de pop électronique à la voix blanche et à la culture technoïde dépareille dans le paysage hexagonal. Arnaud Rebotini ne s’y trompe pas et produit le premier album du Franco-Américain. Avec brio, Forty Eight Hours (2012) rassemble un large spectre de références : Kraftwerk, DJ Hell, Undergroud Resistance, Depeche Mode.. Succès critique et intérêt publique suivent, ainsi qu’une tournée le menant du Montreux Jazz Festival aux Vieilles Charrues, de SXSW au Festival des Inrocks. Pour son second disque à paraître au 1er septembre 2017 Yan Wagner choisit de produire lui-même. Si les synthés analogiques et la boite à rythme (une 707) se taillent toujours la part du lion, le choix de l’expérimenté Jean Louis PIérot (Bashung, Daho) au mixage en dit long sur cette volonté de « sortir de la techno ». Comme en témoigne superbement le premier extrait No Love, porté par cette voix magnétique croisant David Sylvian et Dave Gahan. Dans un autre registre plus bowiesque, SlamDunk Cha-Cha fait monter la température sur le dance floor. Ainsi va ce second album de Yan Wagner, oscillant entre ballades contemplatives et tubes moites. Sur scène tenant toujours la barre le bateau derrière son micro et ses séquenceurs, Yan Wagner est accompagné de deux musiciens enrichissant le répertoire de leur groove imparable.
Formé au conservatoire de Paris en violoncelle et composition, Valentin arpente des rivages artistiques variés depuis 2004. Au violoncelle, qui constitue son principal outil de création, ou avec d’autres instruments, il pousse les limites des genres et des styles les unes vers les autres. Acoustique, analogique ou numérique, toutes les formes de la musique sont explorées et misent au service de l’autre (danseur, sculpteur, chanteur…). Caractérisé par un principe d’écoute absolu et de mise au service de capacités artisanales, Valentin poursuit un rêve musical de bâtisseur de cathédrale où chaque pierre est essentielle et le temps infini.