Benjamin Chaud est illustrateur et auteur de la littérature jeunesse. Après des études de dessin à l’École des Arts Appliqués de Paris et à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, il débute sa carrière comme illustrateur pour la presse jeunesse mais se consacre par la suite aux albums.
Il est, entre autres, l’illustrateur de la série Pomelo (Albin Michel jeunesse), écrite par Ramona Bādescu et des albums des aventures de La fée Coquillette (Albin Michel jeunesse), écrits par Didier Lévy et adaptés en série d’animation en 2009. Il collabore régulièrement avec Davide Cali, Eva Susso ou Henri Meunier. Benjamin Chaud illustre aussi ses propres textes : la série Les petits Marsus (éd. Little urban), Pompon ours dans les bois (Hélium)…
Ses œuvres ont été plusieurs fois sélectionnées pour le prestigieux Prix commémoratif Astrid-Lindgren, prix suédois qui récompense les auteurs de littérature jeunesse ainsi que les illustrateurs ou des institutions de littérature jeunesse. Plusieurs de ses ouvrages font partie de la « Bibliothèque jeunesse idéale » du Centre national de la littérature pour la jeunesse (BnF).
Jean-Marc Pontier est enseignant en littérature, auteur de bandes-dessinées, de nouvelles et romans graphiques, critique et plasticien. Parmi ses dernières oeuvres, Que dire ? co-signé avec Rebecca Lighieri (éd. Les Enfants rouges, 2019) et Saint’Trop (éd. Les Enfants rouges, 2020), fable sociale qui retrace les aventures d’une famille qui part en vacances à l’été 2018, enfin presque…
Peter Van Dongen est un auteur de bande dessinée et illustrateur néerlandais. Il est connu pour sa série Rampokan (éd. Vertige Graphic) sur la guerre d’indépendance indonésienne qui a marqué la vie de sa mère. Il a également illustré les tomes 25 et 26 de la célèbre série Blake et Mortimer (Dargaud, respectivement en 2018 et en 2019). En 2018, il reçoit le prix Stripshap qui récompense une contribution exceptionnelle au monde de la BD néerlandais.
En 2020 paraît Fichue Famille (éd. Dupuis), l’adaptation du roman d’Adriaan Van Dis (Gallimard, 2003) dont voici le (véritable) questionnaire de Proust :
Avant de devenir illustrateur et auteur de bandes dessinées, Alessandro Pignocchi était chercheur en sciences cognitives et en philosophie de l’art à l’École Normale Supérieure. Il a notamment publié en 2018, La Cosmologie du futur qui décrit un monde inversé dans lequel l’animisme des indiens d’Amazonie est devenu la culture dominante et la culture occidentale est menacée de disparition. Il anime le blog Puntish, d’où sont tirées ses bandes dessinées.
Bibliographie sélective
L’Œuvre d’art et ses intentions, Odile Jacob, 2012.
Pourquoi aime-t-on un film ? Quand les sciences cognitives discutent des goûts et des couleurs, Odile Jacob, 2015.
Bruno Salamone vit à Marseille. Diplômé de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, il travaille aujourd’hui dans des domaines différents : la presse et l’édition jeunesse, la publicité, la BD, le dessin animé et il réalise également des films d’animation. Touche à tout, il est toujours prêt à essayer de nouvelles expériences visuelles. Son univers graphique, bourré d’humour et d’idées fantaisistes, s’oriente depuis quelques années vers plus de sensibilité et de poésie, vers un monde peuplé de monstres égarés et de personnages mélancoliques.
Bibliographie sélective :
Le monstre du placard existe et je vais vous le prouver !, texte d’Antoine Dole, Actes Sud Junior, 2016.
Plein les bottes… ras la hotte !!! Texte de Céline Claire, éditions Milan, 2017.
Dessine-moi un Dieu, texte d’Atiq Rahimi, Actes Sud Junior, 2017.
Le monde selon Frrrintek, texte d’Agnès Desarthe, Gallimard jeunesse, 2018.
Philippe Katerine est né le 8 décembre 1968, près de Nantes. À l’adolescence, il a monté des groupes sous influences anglo-saxonnes avec des amis, ne prenant jamais ça vraiment au sérieux… Pourtant, en novembre 1991, il sort son premier album, «Les mariages chinois». Puis atteint un large public qu’il fait danser à l’été 2005 avec «Robots après tout» (Louxor, j’adore) imposant sa personnalité singulière d’artiste ultra-pop et dandy en sous-pull moulant…
Toujours en quête d’expériences, il compose en 1999 l’album «Une histoire d’amour pour Anna Karina», ou encore collabore avec Mathilde Monnier (il danse à ses côtés dans 2008 Vallée). Tour à tour compositeur de musiques de films, réalisateur (Peau de cochon, son autobiographie, sort en 2003), acteur (notamment chez les frères Larrieu), il publie ensuite romans graphiques (Doublez votre mémoire, journal graphique, Denoël, 2007) et livres-CD pour enfants, essentiellement en tandem avec Julien Baer (Actes Sud Junior).
En 2017, il fait paraître deux albums où il est à la fois l’auteur des textes et des dessins, Ce que je sais de la mort et Ce que je sais de l’amour, rassemblés dans un coffret chez Hélium.
Parmi ses albums musicaux les plus marquants, citons «Philippe Katerine» (2010), «Magnum» (2013) et son dernier opus «Le Film».
À lire : Ce que je sais de la mort, ce que je sais de l’amour, Hélium, 2017.
À écouter : Le Film, Cinq7/Wagram Music, 2016.
En 2001, Philippe Bretelle installe son studio graphique à Ivry-sur-Seine. Depuis lors, diverses collaborations avec des institutions et des maisons d’édition se mettent en place. Parmi elles, les Éditions Verticales pour lesquelles il conçoit et réalise les couvertures des ouvrages et le design de leur communication. Il travaille aussi pendant neuf saisons à la conception et à la réalisation des supports graphiques du Nouveau Théâtre de Besançon et de Franche-Comté.
Depuis 2010, il assure la direction artistique des Éditions Gang (livres de photographies) aux côtés d’Éric Guglielmi. Peu après, l’atelier se voit confier la communication visuelle du Théâtre de Sartrouville ainsi que le graphisme de la biennale de création théâtrale Odyssées en Yvelines.
Retour à la case édition pour Philippe Bretelle en 2014, avec la prise en charge des catalogues des éditions Hélium pour lesquelles il signe le design de nombreux livres.
En marge de ce travail d’atelier, en 2010, il est accueilli avec l’écrivaine Olivia Rosenthal en résidence à la Médiathèque Elsa-Triolet de Bobigny. À partir d’entretiens réalisés avec les habitants, ils composent un ensemble des formes graphiques qu’ils insèrent eux-même dans le centre ville sous forme d’affiches collées. Dans la continuité de cette collaboration, ils livrent en 2012 Signes de vie, un travail littéraire et plastique qui prend la forme de deux murs typographiques dans le quartier de Pontanézen, commande artistique pour le tramway de Brest métropole.
Pooya Abbasian est un artiste et réalisateur iranien qui vit à Paris depuis 2011. Issu des arts visuels, sa pratique se déploie désormais à travers de nombreux médias. Son travail a été présenté à Téhéran, en Europe et aux États-Unis, dans le cadre de festivals et d’expositions. Son univers onirique s’est récemment exprimé dans des illustrations et des animations. Il a notamment collaboré avec des cinéastes tels que Jafar Panahi, réalisé des vidéos pour le groupe Archive, La Cinémathèque française, Le Centre Pompidou et la Fondation Vuitton, et publié aux Editions Gallimard et Actes Sud Junior.
Bibliographie sélective
Un arbre pour ami, avec Victor Coutard (texte), Gallimard Jeunesse, 2016
Mes amis monstres, Actes Sud Junior, 2017
Sonnette entre chien et loup, avec Victor Coutard (texte), Gallimard Jeunesse, 2017
Les Poulpes. Futurs maîtres du monde, avec Claire Lecoeuvre (textes), Actes Sud Junior, 2018
Né dans les Vosges en 1977, Renaud Perrin étudie l’illustration à la HEAR de Strasbourg. Il vit à Marseille depuis 2002 et travaille comme illustrateur et scénographe. Il a publié plus d’une vingtaine de livres tous genres confondus : albums illustrés, catalogues, microédition.
Utilisant toutes sortes d’outils pour créer des images, il a souvent recours au jeu et à des contraintes oulipiennes pour construire ses textes. Ses derniers albums sont parus aux éditions du Rouergue.
En parallèle, il développe des projets de microédition en sérigraphie avec la structure associative Mineolux. Il réalise également des scénographies, d’abord pour le spectacle vivant puis pour des installations en volume et expositions temporaires (salon du livre de Montreuil, centre de création pour l’enfance de Tinqueux, Mucem). Il collabore parfois avec des musiciens tels que John Deneuve, Patrick Lombe ou encore Dimitar Gougov, pour des films d’animation et des performances dessinées.
Bibliographie sélective
Des deux côtés du monde, avec Susana Robledo (textes), Rue du monde, 2013.
Pool ! avec Pascale Petit (textes), Rouergue, 2014.
La Femme à barbapapa, Rouergue, 2014.
Animanège, avec Arno, Rouergue, 2014.
Petits phénomènes jardiniers, avec Catherine Chardonnay (textes), La Maison est en carton, 2015.
Le Chat botté, texte de Charles Perrault, Seuil jeunesse, 2018.
Janik Coat est diplômée des Beaux-arts de Nantes. Elle exerce le métier de graphiste depuis 1999 et publie en tant qu’auteure-illustratrice depuis 2005. Depuis son premier livre, Popov et Samothrace (MeMo, 2005), elle a publié une quinzaine d’ouvrages, traduits dans de nombreux pays. Quand elle n’écrit pas ses propres textes, elle travaille souvent avec l’auteure Anne Cortey.
Elle anime régulièrement des ateliers d’arts plastiques autour de ses livres.
Elle mélange dessin et numérique, jouant sur les formes et les couleurs. Elle met en scène des animaux et personnages aux formes simples, composés d’une seule ligne. Elle travaille aussi au pochoir.
Enfin, par l’écriture, elle interroge les thèmes forts : l’identité, la différence, l’attachement.
Bibliographie sélective
Popov et Samothrace, MeMo, 2005
Je ne suis pas comme les autres, MeMo, 2006
Clotaire se déguise, Autrement, 2009
La Surprise, MeMo, 2010
Joni et Vatanen, texte d’Anne Cortey, Albin Michel, 2010
Mon hippopotame, Autrement, 2010
ABC bestiaire, Autrement, 2012
Ça dépend, Hélium, 2013
Romi à la plage, Autrement, 2014
Orange sanglier, Rose poulpe, Rouge hippopotame, MeMo, 2017