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Robbie Lee

Nancy Huston

Nancy Huston est née en Alberta, au Canada. Après des études aux États-Unis puis à Paris sous la direction de Roland Barthes au sein de l’École des hautes études en sciences sociales, elle décide de rester et de s’installer en France. Elle participe activement au Mouvement de libération des femmes dans les années 1970 et cette cause reste prédominante durant toute sa carrière. Elle est l’auteure de nombreux romans, essais et ouvrages illustrés. Elle écrit ses trois premiers romans en français, avant de revenir à sa langue maternelle pour Cantique des plaines (Actes Sud, 1993), mais les éditeurs anglophones refusent de publier le texte. Elle le traduit donc en français et se rend compte que la traduction l’enrichit. Elle garde cette technique de double écriture pour tous ses romans par la suite mais écrit uniquement en français pour ses essais et ses articles. Ses romans ont obtenu de nombreux prix en France comme au Canada, dont le Prix Goncourt des lycéens et le Prix du Livre Inter pour Instruments des ténèbres (Actes Sud, 1996), ou encore le Prix Femina et le Prix France Télévisions pour Lignes de faille (Actes Sud, 2006).

La musique tient une place particulière dans la vie de Nancy Huston, c’est pourquoi elle aime réaliser des concerts littéraires à partir de ses romans, que ce soit pour la jeunesse ou non. Elle participe régulièrement à la création d’ouvrages illustrés et écrit également des pièces de théâtre et des scénarios de films.

Avec ses dernières publications, Nancy Huston développe de nouveaux thèmes, dont l’écologie et les disparités socio-économiques entre les pays. En 2021 sort le roman Arbre de l’oubli (Actes Sud) et l’essai Je suis parce que nous sommes (Éditions du Chemin de fer).

 


Bibliographie sélective

  • Sois belle/Sois fort (essai), Parole, 2016.
  • Rien d’autre que cette félicité, Léméac/Parole, 2019.
  • Leçons d’indifférence (essai)Parole, 2020.
  • Je suis parce que nous sommes (essai), Chemin de fer, 2021.
  • Arbre de l’oubli, Actes Sud, 2021.
Fabrice Mabillot

Angélique Kidjo

Angélique Kidjo est née au Bénin en 1960. Dès son plus jeune âge elle est familiarisée avec le monde de la scène grâce à sa mère, directrice d’une troupe de théâtre. Elle enregistre son premier album en 1980, intitulé Pretty, qui devient un succès sur le continent africain et lui permet de faire une grande tournée en Afrique de l’Ouest. Malheureusement, les conflits politiques dans son pays l’empêchent de continuer sa carrière et elle s’installe en France en 1983.

Là, elle intègre le Centre d’informations musicales, une école de jazz réputée où elle rencontre son futur mari, Jean Hebrail, musicien et compositeur avec qui elle travaille tout au long de sa carrière. Après ses études, elle intègre plusieurs groupes africains à Paris en tant que choriste puis devient la chanteuse du groupe de jazz africain Pili Pili, avant d’enregistrer un album solo, Parakou, en 1990.

Elle est découverte par Chris Blackwell en 1996, fondateur d’Island Records, maison de disque de Bob Marley et U2. Elle part s’installer aux États-Unis. C’est le début de la carrière internationale d’Angélique Kidjo, couronnée de succès et récompensée en 2007 par un Grammy Awards.

Très engagée pour de multiples causes, elle devient ambassadrice de bonne volonté pour l’UNICEF en 2002. Elle participe à de nombreux concerts caritatifs tout au long de sa carrière. En 2006, elle crée la Fondation Batonga qui offre des financements aux établissements scolaires pour une meilleure formation des professeurs, dans le but d’augmenter le nombre de jeunes filles ayant accès aux études secondaires pour qu’elles soient actrices du développement de l’Afrique.

Ses mémoires, intitulées La Voix est le miroir de l’âme, ont été publiées chez Fayard en 2017. Son dernier roman paraît en avril 2021 dans la collection « Je chemine avec … » chez Seuil.

 


Bibliographie sélective

  • La Voix est le miroir de l’âme, Fayard, 2017.
  • Je chemine avec Angélique Kidjo, Seuil, coll. “Je chemine avec …”, 2021.

À écouter

  • “Mother Nature”, Universal Music, 2021.
Gilles Gerbaud

Joëlle Zask

Après une carrière de professeure de philosophie dans le secondaire, Joëlle Zask devient maître de conférence en philosophie à l’Université d’Aix-Marseille et membre du CEPERC-IHP ainsi que de l’Institut Marcel-Mauss de l’EHESS et du CNRS. Sa recherche est consacrée en grande partie au philosophe et psychologue pragmatique américain John Dewey dont elle traduit les ouvrages pour les rendre accessibles en France. Une autre part de son travail est dédiée aux formes de démocratie participative, aux enjeux politiques des pratiques artistiques contemporaines et à la crise écologique. Son essai Quand la forêt brûle. Penser la nouvelle catastrophe écologique, publié en 2019, obtient le Prix Pétrarque de l’essai France Culture 2020.

 


Bibliographie sélective

  • Art et démocratie : Les peuples de l’art, Presses universitaires de France, 2003.
  • Participer : essai sur les formes démocratiques de la participation, Le Bord de l’eau, 2011.
  • Introduction à John Dewey, La Découverte, coll. “Repère”, 2015.
  • La Démocratie aux champs, La Découverte, coll. “Les Empêcheurs de tourner en rond”, 2016.
  • Quand la place devient publique, Le Bord de l’eau, 2018.
  • Quand la forêt brûle. Penser la nouvelle catastrophe écologique, Premier Parallèle, 2019.
Paolo Bevilacqua

Alexandra Schwartzbrod

Alexandra Schwartzbrod est romancière, critique, essayiste, spécialiste du Moyen Orient, rédactrice en chef adjointe de Libération connue pour ses éditos engagés, et lauréate du Prix SNCF du polar et du Grand prix de littérature policière pour les deux premiers tomes de ce cycle israélien.


Bibliographie sélective :

  • Balagan, Rivages Noir, 2021.
  • Adieu Jérusalem, Rivages Noir, 2021.
  • Les Lumières de Tel-Aviv, Rivages Noir, 2021.
Tamer El Said

Iman Mersal

Née en Égypte en 1966, Iman Mersal publie ses premiers poèmes alors qu’elle n’est encore qu’une enfant. Après des études d’arabe à l’Université de Mansoura puis à l’Université du Caire, elle part pour les États-Unis puis pour Edmonton, au Canada, où elle est désormais professeur associé de littérature arabe et du Moyen-Orient et d’Études Africaines à l’Université de l’Alberta. Ses textes ont été publiés dans plusieurs recueils et dans des revues comme Blackbird et The American Poetry Review. Elle est traduite dans de nombreuses langues, et en français par Richard Jacquemont chez Actes Sud. Elle y a publié Des choses m’ont échappé en 2018 ainsi que Sur les traces d’Enayat Zayyat en 2021, qui a reçu le très prestigieux Sheikh Zayed Book Award, qui rend hommage aux personnes qui apportent une contribution significative à la culture et aux savoirs modernes liés au monde arabe.

 


Bibliographie sélective

  • Des choses m’ont échappé, trad. Richard Jacquemont, Actes Sud, 2018.
  • Sur les traces d’Enayat Zayyat, trad. Richard Jacquemont, Actes Sud, 2021.
DR

Laura Ulonati

Laura Ulonati est née en Italie. Agrégée d’histoire-géographie, elle est professeur en Charente. Une histoire italienne est son premier roman, publié chez Gallimard en 2019. Il a reçu le Prix Henri de Régnier de l’Académie française qui soutient la création littéraire et a été finaliste du Prix du Premier Roman 2019. Elle revient en 2021 avec Dans tout le bleu aux éditions Actes Sud.

 


Bibliographie sélective

  • Une histoire italienne, Gallimard, 2019.
  • Dans tout le bleu, Actes Sud, 2021.
Pascal Ito / Flammarion

Brigitte Giraud

Prix Goncourt de la nouvelle en 2007 avec son recueil L’amour est très surestimé (Stock), Brigitte Giraud a ensuite reçu le Prix du jury Jean Giono en 2009 pour Une année étrangère (Stock). Son roman Pas d’inquiétude (Stock) a été adapté pour la télévision par Thierry Binisti, avec Isabelle Carré et Grégory Fitoussi dans les rôles principaux. Brigitte Giraud dirige également la collection “La Forêt” aux éditions Stock, entre 2010 et 2016. Elle écrit aussi pour le théâtre et participe régulièrement à des collaborations avec des musiciens pour une mise en musique de ses textes. Ses romans sont traduits dans une douzaine de langues.


Bibliographie sélective

  • Vivre vite, Flammarion, 2022 (Prix Goncourt).
  • Jour de courage, Flammarion, 2019.
  • Un loup pour l’homme, Flammarion, 2017.
  • Nous serons des héros, Stock, 2015.
  • Avoir un corps, Stock, 2013.
  • Pas d’inquiétude, Stock, 2011.
  • Une année étrangère, Stock, 2009 (Prix du jury Jean Giono).
  • L’amour est très surestimé, Stock, 2007 (Prix Goncourt de la nouvelle).

Lors de la 4e édition du festival Oh les beaux jours ! malheureusement annulée en mai 2020, Brigitte Giraud et Christophe Langlade auraient présenté au Mucem Rachid Taha, la brûlure, une lecture musicale en hommage au grand chanteur disparu en 2018. Ils nous adressent un extrait de leur texte et de leur musique qui nous transportent dans les années 1980 alors que Taha et son groupe, Carte de séjour, entrent en scène.

 

Mélanie Gribinski

Marie Cosnay

Professeur de latin et de français en collège, Marie Cosnay commence sa carrière littéraire au début des années 2000 par la publication de ses textes dans des revues Petite, Arpa, Présages et bien d’autres. Elle publie également de nombreux romans :  Entre chagrin et néant (éd. Laurence Teper), le résultat de cinq mois d’écoute d’audiences de « sans-papiers » au tribunal de Bayonne ; À notre humanité (éd. Quidam, 2012), récit de la Commune aux printemps arabes ; ou encore If  (éditions de l’Ogre, 2020) une enquête fictionnelle entre Marseille et Alger.

Elle nous en lit un extrait qui fait entendre sa belle écriture alliant documentaire et poésie.


Aude Seigne

Aude Seigne est une autrice suisse qui a reçu le prix Nicolas-Bouvier du festival Étonnants Voyageurs en 2011 suite à la publication de son roman Chroniques de l’Occident nomade (éd. Paulette puis éd. Zoé). Ce même ouvrage est sélectionné pour le prix suisse le Romand des Romands. Aude Seigne publie ensuite Les Neiges de Damas (2015) et Une toile large comme le monde (2017) aux éditions Zoé.

Elle publie régulièrement des textes dans des revues et participe à des ouvrages collectifs, notamment grâce au collectif AJAR (Association des Jeunes Auteur.e.s Romand.e.s). En 2018 et 2019, elle co-écrit les deux tomes de Stand By, avec Bruno Pellegrino et Daniel Vuataz, publiés aux éditions Zoé.

 

 

H.Bamberger/Editions P.O.L

Rebecca Lighieri

Rebecca Lighieri est le pseudonyme de l’écrivaine Emmanuelle Bayamack-Tam. Originaire de Marseille, agrégée de lettres modernes, elle enseigne le français dans un lycée de la banlieue parisienne depuis trente ans. Elle est codirectrice, avec Jean-Marie Gleize et Olivier Domerg, des éditions Contre-Pied depuis leur création en 1994.
Elle prend le pseudonyme de Rebecca Lighieri pour écrire des romans noirs comme Husbands (P.O.L, 2013), sa première incursion dans le genre policier, puis Les Garçons de l’été (P.O.L, 2017). Son dernier livre, Il est des hommes qui se perdront toujours (P.O.L, 2020), est un roman d’initiation sombre et éblouissant dont le narrateur est un enfant des quartiers Nord de Marseille.