Les beaux jours de…

Les beaux jours de
Entrée libre

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Avec Kamel Daoud
Entretien animé par Christophe Ono-dit-Biot

Lorsque Kamel Daoud prend la plume, c’est pour affirmer sa liberté d’auteur, de penseur et d’écrivain… quitte, pour cela, à défier tout ce que la société aura désigné de tabou, d’intouchable, de sacré. En 2014, son premier roman fut un tremblement de terre littéraire : dans Meursault, contre-enquête, ce journaliste algérien, alors méconnu en France, osait se mesurer à une icône – Albert Camus –, en proposant une variation aussi brillante qu’ambitieuse de L’Étranger. Le succès sera phénoménal et lui vaudra la reconnaissance internationale, notamment le prix Goncourt du premier roman.

Dans son pays, sa liberté de ton et son écriture tranchante n’étaient, pourtant, plus un secret depuis longtemps : ses chroniques pour le Quotidien d’Oran furent durant vingt ans les plus lues d’Algérie. Qu’il y évoque la question de l’islam, les impasses des révolutions arabes, ou les fantômes du passé colonial de la France et de l’Algérie, ses prises de position sur l’actualité, largement relayées par la presse internationale, ont déchaîné les passions des deux côtés de la Méditerranée.

Alors qu’il vient de publier Mes Indépendances, recueil de ses chroniques parues entre 2010 et 2016, Kamel Daoud est l’invité d’Oh les beaux jours ! : lors de ce grand entretien mêlant lectures, rencontres et projections, il s’agit bien, depuis Marseille, de faire entendre la voix de cet homme révolté, aujourd’hui l’un des intellectuels majeurs du monde arabe.


À lire  :


Entrée libre, réservation conseillée (jauge limitée)

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