Le Pays d’en haut

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Entretien et lecture
dimanche 02 juin, 17h
Entrée libre
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Avec Marie-Hélène Lafon.
Entretien animé par Élodie Karaki.

Originaire du Cantal, Marie-Hélène Lafon a gardé un lien fort avec le monde sauvage, l’âpreté et le silence des grands paysages verticaux. Élevée dans une famille de paysans, elle tient dans ses romans la chronique discrète d’un monde voué à disparaître. Elle s’emploie pourtant à mettre au jour cette fatalité à travers des personnages inoubliables, dans une langue intense et travaillée, frappée par une ponctuation qu’elle maîtrise comme nulle autre, poésie chantante à la scansion hypnotique…

Le Pays d’en haut, titre de son dernier livre dans lequel elle s’entretient avec Fabrice Lardreau, c’est donc le sien, celui qui a façonné son œuvre – seize livres, romans, nouvelles, essais, depuis Le Soir du chien en 2001–, un pays où coule la Santoire, la rivière en contrebas de la ferme familiale à 1000 mètres d’altitude, qui a chargé son inspiration de la violence des éléments et du calme des contrées isolées. « Il s’agit pour moi, dans l’acte d’écrire, de prendre les empreintes de ce pays, d’en dresser une sorte d’état des lieux. »

Lectrice hors pair, de ses propres textes comme de ceux qui l’accompagnent dans son parcours d’écrivain (Flaubert, Jaccottet, Giono, Vialatte, Gracq…), elle tissera lecture et conversation en débutant cet entretien par le commentaire d’un objet qu’elle a choisi dans les réserves du Mucem, et qui n’est pas sans lien, bien sûr, avec la géographie, cette « écriture de la terre » qui nourrit si bien sa littérature…


À lire

  • Marie-Hélène Lafon, Le Pays d’en haut, Entretiens avec Fabrice Lardreau, Arthaud, 2019
  • Nos vies, Buchet-Chastel, 2017.

En coréalisation avec le Mucem.

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