Agnès de Clairville est née en Normandie et vit aujourd’hui à Marseille.
Scientifique de formation, elle a été ingénieure agronome puis s’est dirigée vers la microbiologie. Elle se consacre désormais à l’écriture, après un détour par la photographie.
Elle a publié deux romans aux éditions HarperCollins.
Dans Corps de ferme, Agnès de Clairville raconte le quotidien d’une ferme à travers le point de vue des animaux tout en tissant des réflexions sur le rapport des hommes au vivant et au travail.
Ancienne graphiste pour la branche québécoise d’une grande compagnie de jeu vidéo, elle a raconté son quotidien de femme atteinte d’un cancer du sein précoce, diagnostiqué à 29 ans, sur un blog dessiné, Tchao Gunther, qui s’est décliné en 3 volumes de BD sous le titre La Guerre des tétons (Michel Lafon, 2014-2016).
Tout en continuant de mettre son trait et son humour au service de l’information sur cette maladie et sa prévention, notamment aux côtés de la Ligue contre le cancer et de l’Institut Curie, elle a publié d’autres BD comme Vagin Tonic (Casterman, 2018), Mamas. Petit précis de déconstruction de l’instinct maternel (Casterman, 2019) ou Partir. Sur les chemins de Compostelle (Casterman, 2022).
Elle a réalisé, avec Fanny Fontan, le documentaire et la web série Digitale Détox (France3 Occitanie, Big Company, Casterman, 2019).
Pour ses “Chroniques du Grand Domaine”, Lili Sohn a travaillé conjointement à l’écriture d’une BD (Les Éditions Delcourt, 2024) et d’un podcast (13 PRODS, 2024) réalisé par Théo Boulenger. Cette œuvre double, qui raconte Marseille à travers un immeuble, fera également l’objet d’une exposition au Musée d’Histoire de Marseille entre le 25 mai et le 10 juin.
Bibliographie sélective
Chroniques du Grand Domaine, Delcourt/Encrages, 2024.
Sultana, avec Elodie Lascar (dessin), Steinkis, 2023.
Partir. Sur les chemins de Compostelle, Casterman, 2022.
Mamas. Petit précis de déconstruction de l’instinct maternel, Casterman, 2019.
Vagin tonic, Casterman, 2018.
La guerre des tétons, 3 tomes, Michel Lafon, 2014, 2015, 2016.
Née en région parisienne, Daphné Ticrizenis a grandi avec le goût d’apprendre et celui des livres. Après un master de Lettres modernes, elle a travaillé dans plusieurs maisons d’édition, notamment scolaires. Féministe, elle déplore la faible proportion de textes d’autrices proposée dans les manuels de français. Mais comment convoquer cette littérature qui ne nous a jamais été enseignée, qui n’est pas inscrite aux programmes des concours et dont les textes ne sont souvent plus édités ?
Depuis plusieurs années, en s’appuyant sur les études menées par des historiens et des historiennes de la littérature, elle est partie à la recherche des œuvres de ces écrivaines effacées pour reconstituer un matrimoine commun.
Bibliographie
Daphné Ticrizenis, Autrices. Ces grandes effacées qui ont fait la littérature, Tome 1,
Hors d’atteinte, 2022.
Daphné Ticrizenis, Autrices. Ces grandes effacées qui ont fait la littérature, Tome 2,
Hors d’atteinte 2023.
Romancière, nouvelliste et poétesse, Cécile Coulon a fait ses débuts dans le monde de l’écriture à l’âge précoce de 16 ans avec la publication de son premier roman, Le Voleur de vie (2007). Après avoir obtenu son baccalauréat option Cinéma, elle a poursuivi ses études en hypokhâgne et khâgne à Clermont-Ferrand, puis s’est lancée dans des études de lettres modernes. Sa passion pour la littérature l’a conduite à préparer une thèse sur le thème «Le Sport et le corps dans la littérature française contemporaine», qu’elle a menée à bien en 2016.
Son talent littéraire s’est rapidement affirmé avec la publication de son premier recueil de nouvelles, Sauvages, suivi de Méfiez-vous des enfants sages (2010), de Le roi n’a pas sommeil (2012) – qui a remporté le prix Mauvais genres France Culture / Le Nouvel Observateur.
À l’âge de 26 ans, elle publie son huitième ouvrage, Trois saisons d’orage, récompensé par le Prix des libraires en 2017. Son premier recueil de poèmes, Les Ronces, paru en 2018 au Castor Astral, a été honoré du Prix Guillaume-Apollinaire, ainsi que du prix de la Révélation de la poésie de la Société des gens de lettres, propulsant ainsi la jeune poétesse sur le devant de la scène littéraire française.
En 2019, elle a été distinguée par le Prix littéraire du Monde pour Une bête au paradis, publié aux éditions de l’Iconoclaste, qui dépeint la vie d’une orpheline élevée par sa grand-mère paysanne. En 2022, elle a animé l’émission La Source sur France Inter, offrant aux auditeurs un regard sur les sources d’inspiration des auteurs.
En 2024, elle surprend encore ses lecteurs avec la publication de La Langue des choses cachées, un conte sombre et envoûtant, qui témoigne une fois de plus de sa maîtrise narrative et de son exploration des recoins les plus mystérieux de l’âme humaine.
Bibliographie sélective
La Langue des choses cachées, L’Iconoclaste, 2024.
En l’absence du capitaine, Le Castor Astral, 2022.
Le Pied à terre. Entretien avec Fabrice Lardreau, Artaud, 2022.
Seule en sa demeure, L’Iconoclaste, 2021.
Une bête au paradis, L’Iconoclaste, 2019 (prix littéraire Le Monde).
Trois saisons d’orage, Viviane Hamy, 2017.
Le Cœur du pélican, Viviane Hamy, 2015.
Le Rire du grand blessé, Viviane Hamy, 2013.
Méfiez-vous des enfants sages, Viviane Hamy, 2013.
Neige Sinno est une écrivaine française. Après une thèse en littérature américaine et des études poursuivies aux États-Unis et au Mexique, elle se consacre à l’écriture, exerçant comme traductrice et enseignante à l’université.
Son premier roman, Le Camion, paraît en 2018. En 2023, Neige Sinno publie Triste tigre (P.O.L). Dans son ouvrage, elle écrit sur les viols perpétrés par son beau-père durant son enfance et son adolescence dans les Hautes-Alpes. Plus qu’un témoignage, ce livre est un manifeste qui invite le lecteur à penser l’impensable et à le combattre.
Roman événement de la rentrée littéraire 2023, Triste tigre a remporté le prix littéraire du Monde, le prix Les Inrockuptibles, le Prix Blù Jean-Marc Roberts, le prix Femina, le prix Goncourt des lycéens ainsi que de nombreux autres prix en France et à l’étranger.
Marielle Hubert est née en 1983 à Maisons-Laffitte et vit à Lyon. Elle a dirigé la compagnie de théâtre La Folie Nous Suit jusqu’en 2015.
Aux éditions P.O.L, elle a publié un premier roman, Ceux du noir, un beau texte écrit à hauteur d’adolescent sans toutefois être un roman d’adolescence au sens où on l’entend parfois, qui ne laisserait affleurer que les doutes propres à cette période de la vie et n’évoquerait que le temps de l’empêchement. La langue de Marielle Hubert est très riche, avec une forme poétique qui défie les temporalités et ne cesse d’être surprenante.
Elle est l’invitée du festival en 2024 pour venir parler de son deuxième roman, Il ne faut rien dire (P.O.L, 2024), un récit sur les traumas qui traversent les générations et plonge de manière surprenante dans les non-dits familiaux.
Marion Brunet vit à Marseille. Après des études de Lettres, elle a travaillé comme éducatrice spécialisée dans différents secteurs, notamment en psychiatrie. Elle est l’auteure, entre autres, de L’été circulaire, Grand Prix de littérature policière 2018 et Prix des libraires du Livre de Poche 2019, et de Vanda, en 2020, publiés aux éditions Albin Michel.
Elle est également reconnue et primée pour ses romans pour les ados et les enfants.
Mathilde Poncet est autrice et illustratrice jeunesse.
Dans ses albums elle s’inspire du folklore, des animaux et des paysages de montagnes. Elle tente de développer un bestiaire énigmatique chaleureux et bienveillant où le quotidien et le grandiose cohabitent.
Elle a notamment publié La peau du lynx (Les Fourmis Rouges), un album jeunesse sur le félin sauvage et elle prépare une bande dessinée documentaire inspirée par le même animal à paraître en 2025 chez Dargaud.
Bibliographie sélective
Un petit tour de manège, avec Céline Claire (texte), L’Étagère du bas, 2024.
La peau du lynx, Les Fourmis Rouges, 2023.
L’éternité, L’Étagère du bas, 2022.
Des vacances timbrées, Les Fourmis Rouges, 2020.
Les sentiers perdus, avec Stéphanie Demasse-Pottier (texte), Hélium, 2018.
Fatima Daas est une auteure française d’origine algérienne.
Issue d’une famille nombreuse, elle se rebelle dès le collège et revendique le droit d’exprimer ses idées. C’est à cette époque qu’elle écrit ses premiers textes. Au lycée, elle participe à des ateliers d’écriture conduits par Tanguy Viel.
Encouragée par l’écrivain et sa professeure de français, elle intègre le master de Création littéraire de Paris 8.
Marquée par Marguerite Duras et Virginie Despentes, elle se définit comme une féministe intersectionnelle. La Petite dernière (Noir sur blanc, 2020) est son premier roman.
Bibliographie
La Petite dernière, Noir sur blanc, coll. “Notabilia” (Prix Les Inrocks du premier roman), 2020.