Menés dans deux classes de collégiens, les ateliers roman-photo ont permis à chacune d’inventer une histoire. Devant un fond vert, les participants se sont mis en scène pour illustrer leur récit, onirique pour les uns, réaliste pour les autres.
Nadine Marcer, documentaliste au collège Château Forbin, a fait en roman-photo le récit des ateliers :
Comment je me vois ?
Comment ma famille me voit-elle ?
Comment mes ami·e·s me voient-ils·elles ?
Comment je suis en réalité ?
Accompagné par l’auteure de BD Amélie Laval, chaque élève d’une classe de collège s’est mis en scène pour réaliser un roman photo autour de ces quatre questions qui interrogent identité et perception de soi.
En 2019, 12 groupes ont investi la ville avec leurs appareils photos pour créer un gigantesque roman photo. 145 habitants de Marseille, petits et grands, ont participé à ce projet inédit. À partir d’un synopsis impulsé par un écrivain et un photographe, chaque groupe a participé à l’élaboration de cette œuvre collective en prenant en charge la réalisation d’un chapitre. Encadrés par des artistes (auteur, graphistes, photographes…), chaque groupe a travaillé sur toutes les composantes du roman-photo : écriture, décors et costumes, prise de vue, mise en page. Le récit, réjouissant et plein de rebondissements, a fait l’objet d’une publication papier présentée en préambule de l’exposition “Roman Photo” au MuCEM.
À lire : Collectif, Les Éphémères. Un roman-photo marseillais, Oh les beaux jours !, 2017.
En écho à l’exposition Roman-Photo du Mucem, cinq nouveaux roman-photos sont à lire et à découvrir sur 50 abribus de la ville. Sur une invitation du Mucem, 73 habitants de Marseille ont imaginé et réalisé ces romans-photos avec l’aide de l’écrivain Anne Collongues, du photographe Jean-Pierre Vallorani, de la graphiste Odile Brault et de l’équipe artistique de l’association Des livres comme des idées.
Un projet réalisé en partenariat avec : Le Club Senior plus CCAS La Valentine, l’AGA MFA Font Vert, le Centre social Saint-Gabriel et Sud Side – Les ateliers spectaculaires, le CCO des Hauts de Mazargues et l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille.
De février à mai 2017, 11 blogueurs ont alimenté le blog littéraire, F(r)ictions littéraires, imaginé par une journaliste et une médiatrice littéraire. Durant le festival, ils ont placardé quotidiennement une affiche d’infos du jour du festival dans les lieux partenaires de la manifestation.
À proximité de leur établissement scolaire, les deux classes participantes ont d’abord visité la librairie Le Poisson lune, afin de découvrir la diversité des formes livresques. En utilisant différentes techniques de gravure, chaque élève a ensuite créé son propre objet-livre sur le sujet de son choix : Jul, le chat, la recette des crêpes, Griezmann… Autant de thèmes sur lesquels les élèves se sont exprimés avec avidité.
Merci à la librairie Le poisson lune (13005) pour son accueil.
Accompagnés par des auteures-illustratrices du collectif artistique marseillais La Boucherie, deux classes de collégiens ont exploré l’auto-édition à travers le format du fanzine et la technique de la linogravure. Une machine à pâtes, des bouteilles de jus de fruit et de l’imagination, sans jamais négliger la qualité de leur production, les élèves ont (re)découvert la joie de faire avec les moyens du bord.
Bouh ! Aaaaah ! Les CE2 de l’école Jean Moulin à Miramas explorent la figure du monstre. Accompagné de l’artiste Arno Célèrier, ingénieur papier, chaque élève a conçu un monstre animé, découvrant ainsi le pop-up et le kirigami. Du papier coloré, un ciseau et un tube de colle suffisent à créer une œuvre de qualité.
Pour compléter le parcours, la comédienne Lili Sagit a guidé les élèves dans l’appréhension des émotions que le monstre procure à travers des jeux corporels. La peur s’est vite transformée en joie.
Au lycée
Les petites fleurs de nos talus se transforment en oeuvre d’art grâce à la technique du cyanotype, expérimentée par les élèves du lycée Joliot Curie à Aubagne, avec l’illustratrice Amélie Laval. Le cyanotype est une photographie monochrome en négatif inventée en 1842 et facilement reproductible chez soi. De quoi voir la vie en bleu de Prusse !
En mars 2019, 430 élèves, à travers les Bouches-du-Rhône, ont reçu les nouvelles rédigées par leurs homologues écrivains à l’automne précédant.
Tous ces lecteurs se sont engagés dans de nombreux débats littéraire en classe avant de transmettre leur vote. C’est la nouvelle Tout ira bien, écrite par la classe de 4e4 du collège François Mitterrand avec l’aide d’Ingrid Thobois, qui a été emporté le maximum d’adhésion. En présence des auteurs, des 5 classes d’écrivains, des équipes pédagogiques et de 4 classes de votants, le prix de la 1ère saison du concours Des nouvelles des collégiens a été remis en ouverture de la 3e édition du festival Oh les beaux jours !, à La Criée, théâtre national de Marseille.
En mars 2020, 826 élèves ont reçu les 5 nouvelles rédigées par les participants de « Ma classe écrit ». Malgré la crise sanitaire liée à la COVID-19, les nouvelles ont pu trouver leurs lecteurs grâce aux outils numériques et à la participation active des enseignants.
La remise des Prix a lieu lors d’une émission diffusée en direct sur les réseaux sociaux le jeudi 28 mai 2020, en présence des collégiens, des écrivains (Marion Brunet, Alain Damasio, Cédric Fabre, Carole Fives, Raphaële Frier), des votants… Interviews, décryptage, annonce du palmarès : une véritable émission en mondovision déconfinée !
Florence Hinckel, François Beaune, Ariel Kenig et Laurine Roux et 4 classes de jeunes auteurs de la 3e saison du concours se sont donnés rendez-vous en plein air pour défendre leur nouvelle et découvrir le palmarès.
Un grand merci aux collégiens qui ont lu, étudié et apprécié les nouvelles ; le résultat du vote était e très serré cette année !