Cette année, les participants ont exploré le lien entre l’image et le récit dans le roman graphique. Certains ont créé leurs propres dialogues sur des planches de BD existantes, d’autres ont adapté un court texte pour en faire une planche… Chaque séance a permis de rentrer dans la fabrique et l’univers d’un auteur et d’expérimenter une pratique liée à la bande dessinée.
En 2018, deux classes de collège et de lycée professionnel se sont essayés au roman graphique en créant le leur, avec l’aide des auteurs Hélène Georges et Benoît Guillaume.
En 2019, c’est aux jeunes membres du club de lecture et de dessin de manga du collège Mont Sauvy que le dessinateur marseillais Martin Desbat s’est adressé à l’occasion de cet atelier BD.
Menés dans deux classes de collégiens, les ateliers roman-photo ont permis à chacune d’inventer une histoire. Devant un fond vert, les participants se sont mis en scène pour illustrer leur récit, onirique pour les uns, réaliste pour les autres.
Nadine Marcer, documentaliste au collège Château Forbin, a fait en roman-photo le récit des ateliers :
Comment je me vois ?
Comment ma famille me voit-elle ?
Comment mes ami·e·s me voient-ils·elles ?
Comment je suis en réalité ?
Accompagné par l’auteure de BD Amélie Laval, chaque élève d’une classe de collège s’est mis en scène pour réaliser un roman photo autour de ces quatre questions qui interrogent identité et perception de soi.
En 2019, 12 groupes ont investi la ville avec leurs appareils photos pour créer un gigantesque roman photo. 145 habitants de Marseille, petits et grands, ont participé à ce projet inédit. À partir d’un synopsis impulsé par un écrivain et un photographe, chaque groupe a participé à l’élaboration de cette œuvre collective en prenant en charge la réalisation d’un chapitre. Encadrés par des artistes (auteur, graphistes, photographes…), chaque groupe a travaillé sur toutes les composantes du roman-photo : écriture, décors et costumes, prise de vue, mise en page. Le récit, réjouissant et plein de rebondissements, a fait l’objet d’une publication papier présentée en préambule de l’exposition “Roman Photo” au MuCEM.
À lire : Collectif, Les Éphémères. Un roman-photo marseillais, Oh les beaux jours !, 2017.
En écho à l’exposition Roman-Photo du Mucem, cinq nouveaux roman-photos sont à lire et à découvrir sur 50 abribus de la ville. Sur une invitation du Mucem, 73 habitants de Marseille ont imaginé et réalisé ces romans-photos avec l’aide de l’écrivain Anne Collongues, du photographe Jean-Pierre Vallorani, de la graphiste Odile Brault et de l’équipe artistique de l’association Des livres comme des idées.
Un projet réalisé en partenariat avec : Le Club Senior plus CCAS La Valentine, l’AGA MFA Font Vert, le Centre social Saint-Gabriel et Sud Side – Les ateliers spectaculaires, le CCO des Hauts de Mazargues et l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille.
De février à mai 2017, 11 blogueurs ont alimenté le blog littéraire, F(r)ictions littéraires, imaginé par une journaliste et une médiatrice littéraire. Durant le festival, ils ont placardé quotidiennement une affiche d’infos du jour du festival dans les lieux partenaires de la manifestation.
visiter le blog F(r)ictions littéraires
À proximité de leur établissement scolaire, les deux classes participantes ont d’abord visité la librairie Le Poisson lune, afin de découvrir la diversité des formes livresques. En utilisant différentes techniques de gravure, chaque élève a ensuite créé son propre objet-livre sur le sujet de son choix : Jul, le chat, la recette des crêpes, Griezmann… Autant de thèmes sur lesquels les élèves se sont exprimés avec avidité.
Merci à la librairie Le poisson lune (13005) pour son accueil.
Accompagnés par des auteures-illustratrices du collectif artistique marseillais La Boucherie, deux classes de collégiens ont exploré l’auto-édition à travers le format du fanzine et la technique de la linogravure. Une machine à pâtes, des bouteilles de jus de fruit et de l’imagination, sans jamais négliger la qualité de leur production, les élèves ont (re)découvert la joie de faire avec les moyens du bord.
À l’école
Bouh ! Aaaaah ! Les CE2 de l’école Jean Moulin à Miramas explorent la figure du monstre. Accompagné de l’artiste Arno Célèrier, ingénieur papier, chaque élève a conçu un monstre animé, découvrant ainsi le pop-up et le kirigami. Du papier coloré, un ciseau et un tube de colle suffisent à créer une œuvre de qualité.
Pour compléter le parcours, la comédienne Lili Sagit a guidé les élèves dans l’appréhension des émotions que le monstre procure à travers des jeux corporels. La peur s’est vite transformée en joie.
Au lycée
Les petites fleurs de nos talus se transforment en oeuvre d’art grâce à la technique du cyanotype, expérimentée par les élèves du lycée Joliot Curie à Aubagne, avec l’illustratrice Amélie Laval. Le cyanotype est une photographie monochrome en négatif inventée en 1842 et facilement reproductible chez soi. De quoi voir la vie en bleu de Prusse !